Petit traité de poésie françaiseA. Lemerre, 1891 - 336 sayfa |
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Sayfa 309 - Fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'Univers.
Sayfa 184 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de Dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux?
Sayfa 152 - Je veux aller querir la justice, et faire donner la question à toute ma maison, à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur.
Sayfa 299 - Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Sayfa 61 - Souvent j'ai beau rêver du matin jusqu'au soir : Quand je veux dire « blanc, » la quinteuse dit « noir. » Si je veux d'un galant dépeindre la figure...
Sayfa 272 - En pensant bien, il parle souvent mal ; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité , ce que celui-ci ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Sayfa 145 - Percé jusques au fond du cœur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue.
Sayfa 60 - Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine, Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à quel coin se marquent les bons vers, Dans les combats d'esprit savant maître d'escrime, Enseigne-moi, Molière, où tu trouves la rime. On dirait, quand tu veux, qu'elle te vient chercher...
Sayfa 63 - On dirait, quand tu veux, qu'elle te vient chercher: Jamais au bout du vers on ne te voit broncher; Et, sans qu'un long détour t'arrête ou t'embarrasse, A peine as-tu parlé, qu'elle-même s'y place.
Sayfa 166 - Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort ! Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli, J'ai le même destin.