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23. Une observation que je ferai ici, c'est que l'église évangélique réformée d'aujourd'hui doit son existence en partie à l'ancienne église Vaudoise. Ce qui n'a pas peu contribué à la réformation tant de la France que de la Suisse, a été la Bible traduite en Français par Robert Olivetan, pieux et savant pasteur Vaudois, qui la fit imprimer en 1537, à Neufchâtel aux frais des Vaudois. Vous remarquerez qu' Olivetan était parent de Calvin, et que leurs ancêtres communs étaient des Vaudois qui avaient passé des Vallées du Piémont en Picardie, quoiqu'on n'en puisse pas assigner l'époque. Calvin reconnait ce parentage dans l'épître latine qu'il a mise au frontispice de la Bible traduite par Olivetan. En parlant de celui-ci il dit entr'autres.

Que c'est le sang qui l'empêche de s'étendre sur les éloges de ses belles et rares qualités." Tout cela doit convaincre toute personne raisonnable que j'ai eu raison de dire, que les Vaudois ont frayé le chemin à la réformation de Calvin, et que l'église Vaudoise est la mère église de la réformée. On en peut dire autant de l'église Anglicane. Je pourrais en alléguer une foule de preuves. Je me contenterai de M. de la Popeliniere, “Histoire de France," L. 1. cité dans la 1re. des "Nouvelles Lettres sur les Vaudois," p. 12;

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Zuingle avoue qu'il devait ses premières lumières au sujet de ces paroles, "Ceci est mon corps" aux écrits des docteurs Vaudois.

24. Flaccius Illyricus, dit dans son "Catalogue des témoins de la vérité,” pag. 638. “Je posséde un grand volume d'anciens actes, par lesquels il conste que, dans la Pomeranie et dans la Marche, on avait examiné un-à-un, 1391 de ces nommés Vaudois; et dans les provinces voisines 433. Il parut aussi par les mêmes documens, que tous sans exception professaient la doctrine qui leur avait été transmise par leurs ancêtres, et que, suivant leur déclaration, leurs docteurs étaient venus de Bohême. Quant à ceux qui étaient destinés au ministère de l'église, les Frères de Bohême les envoyaient chez les Vaudois de la Lombardie, où il y avait une académie dans laquelle ils étudiaient la science ecclésiastique." Outre ce que Flaccius vient de dire, ceux qui sont instruits dans l'histoire des Vallées ne sauraient ignorer que les Vaudois avaient dans leurs Vallées un séminaire, ou ceux des autres pays, qui se vouaient à la théologie, allaient faire leurs études.

APPENDIX

BY

THE EDITOR.

WHILST engaged in revising the late M. Peyran's" Nouvelles Lettres sur les Vaudois,” addressed to Cardinal Pacca, it appeared to the Editor that several passages required a few explanatory remarks. Unwilling, however, to interrupt the continuity, and thus diminish the force of the late moderator's train of reasoning, by short notes interspersed through the several pages, he preferred adopting another mode; that of subjoining an Appendix, containing a series of observations, with a reference to the page in which the passage occurs to which each observation applies.

P. 5. "Les Vaudois ainsi appellés des vaux ou vallées où ils habitaient."-The accuracy of this derivation will be more clearly perceived by tracing these words through several stages and languages; thus,

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P. 10. The tradition in the valleys of Piedmont at the present day, is that the spot where a college formerly stood for the education of Christian ministers and missionaries, was Prèdu-tour, a sequestered hamlet in the parish of Angrogne. The only vestige of this once celebrated seminary or college, is a very large black stone table, now preserved in one of the cottages.

P. 10. "Quelques évangéliques d'Allemagne." This appears to have been the appellation given to those Christians who adhered to the Gospel as opposed to popish traditions. For the same reason the disciples of Wicliffe were styled

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Gospellers;" a term, correct if assumed by themselves, and honourable even if reproachfully imputed by their enemies.

P. 11. The moderator does not appear to display in this passage the strict accuracy for which he is usually distinguished: the expressions "les Vaudois ne forment qu'une même so

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ciété avec ceux qu'on nommait...... Ariens, Manichéens," &c. being much too strong to explain his meaning; which is, not that the Vaudois were Arians, Manichees, &c. an erroneous opinion which he refutes in a dignified and masterly manner from page 15 to 23, but (as I apprehend) that they protested in common against the corruptions of the church of Rome, and renounced communion with the pope, in consequence of which the errors of Manicheism, &c. were falsely charged on the Waldenses; but were "des calomnies par lesquelles on a taché de les flétrir." This does not imply that they formed one and the same society, any more than Episcopalians of the church of England, Independents, Arminians, and Socinians, form one society, because they fall under the common denomination of protestants against popery.

P. 13. The author refers to Bossuet, the eloquent and subtle Bishop of Meaux, a renowned disputant against the protestants in the reign of Louis XIV.: and to the learned Jansenist, and member of the Port Royal, Anthony Arnaud, no less celebrated as a controversialist at the same period.

P. 14. "Il n'y a qu'à comparer les confessions de foi." On comparing a very ancient confession, or series of articles of faith, drawn

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