Sayfadaki görseller
PDF
ePub

par leur attraction réciproque des bourrelets de marée considérés par les auteurs précités comme expliquant les spires des nébuleuses spirales.

On le voit pour compléter le cycle des hypothèses essayées en Cosmogonie, il restait à présenter une hypothèse dualiste où les deux corps cosmiques se rencontrent non en un demi-choc à distance, mais en un choc réel et où la Mécanique ordinaire, éliminée jusqu'ici par la Mécanique newtonienne, reprît tous ses droits sans exclure les forces répulsives d'ordre mécanique ou physique qui avaient été indûment négligées par les auteurs précédents. C'était revenir au schéma mécanique de Buffon, mais avec cette particularité que le choc de deux corps fluides ou nébuleux produit nécessairement des tourbillons et que l'idée géniale et féconde de Descartes allait être remise en œuvre avec toutes les ressources de la Science moderne. L'idée directrice de toutes nos recherches depuis vingt ans fut, nous l'avons vu, l'unité de plan génétique dans l'Univers, qui correspond admirablement au plan de la Volonté créatrice; mais pour tirer de cette idée une Cosmogonie positive et précise il fallait une méthode sûre substituant aux hypothèses a priori d'imaginations fantaisistes des données extraites de la réalité dans le système solaire, qui est pour nous le type le mieux connu des systèmes cosmiques. Cette méthode sûre est celle qui a réussi aux fondateurs de l'Astronomie moderne, Kepler et Newton lorsque inconsciemment ils ont appliqué la méthode inductive des sciences physiques, Kepler tirant de l'orbite de Mars les trois lois empiriques du système planétaire et Newton expliquant leur forme mathématique par la théorie de la gravitation. Or, il est remarquable que les trois lois de Kepler s'appliquent (perturbations mises à part) à chaque orbite prise isolément, mais que la gravitation est incapable d'expliquer l'architecture du système solaire, c'est-à-dire le rapport des rayons d'orbite et des masses, l'origine des excentricités et des

inclinaisons d'orbite, la cause des inclinaisons des axes des planètes, les mouvements direct et rétrogrades, l'origine des comètes avec leurs orbites presque paraboliques, etc... Des analystes comme Lagrange, Laplace, Newcomb, Leverrier n'avaient rien pu trouver de ces lois géométriques et architecturales en mettant en œuvre la seule force de gravitation; c'est que, d'après nos recherches résumées plus loin, il faut admettre cette proposition paradoxale :

L'architecture des Mondes est l'œuvre des forces répulsives, sa stabilité seule est l'œuvre de la gravitation.

Ainsi pour appliquer la méthode inductive des Sciences physiques, celle de Kepler-Newton, il fallait d'abord chercher dans le système solaire de nouvelles lois empiriques, celles de son architecture, puis de ces lois géométriques tirer la forme des mouvements qui les avaient produites.

J'ai trouvé quatre lois géométriques du système solaire, celle des rotations directes (1903), des distances au centre des planètes et satellites (1905), des masses supérieures à celles de la Terre (1920), des inclinaisons d'axe (1905).

Les deux premières avaient la forme d'une somme de deux termes, ce qui me donna pour la première fois la notion du dualisme originel de notre système. La troisième était facile à démontrer en introduisant la force répulsive de la radiation de la Nova protosolaire; la dernière résultait de la loi des distances interprétée par notre Cosmogonie tourbillonnaire.

Cette interprétation me conduisit à :

L'hypothèse générale de la nouvelle Cosmogonie dualiste : « Tout système cosmique doit sa naissance au choc d'une nébuleuse ou Soleil géant en rotation avec une nébuleuse amorphe douée seulement de translation. »

Ces chocs cosmiques sont manifestes dans les Novae ou étoiles nouvelles qui, du jour au lendemain, apparaissent plus brillantes que Sirius, telle la Nova de Persée

(1901) et la Nova de l'Aigle (1918), où le spectroscope a révélé des vitesses allant jusqu'à 2400 kilom. par seconde.

Le choc cosmique dans la région polaire de l'astre en rotation (cas du protosoleil) produit un système planétaire, le choc dans la région équatoriale de l'astre en rotation produit une nébuleuse spirale à deux spires diamétralement opposées. Remarquons de suite que l'idée de choc, c'est-à-dire d'un dualisme, est au fond de l'idée de tourbillon, ce que la logique de Descartes n'avait pas aperçu: car pour produire un tourbillon dans un fluide il faut un corps résistant au mouvement du fluide.

L'idée de choc va facilement nous donner une image de la formation du système solaire quand un corps solide ou liquide en choque un autre, ses éclats ou ses gouttes se dispersent autour du point de choc d'autant plus nombreuses qu'elles sont plus près de ce point; or, c'est précisément ce qui caractérise les planètes autour du centre planétaire. Schématiquement les planètes ne sont que les éclaboussures du protosoleil dans le choc cosmique de la Nova solaire et les satellites les éclaboussures de chaque planète on voit bien ainsi que leur formation n'a rien à voir avec la gravitation, mais i celle-ci n'existait pas, ces éclaboussures pourraient s'éloigner très loin du centre de choc dans la nébuleuse primitive au lieu d'être retenues à faible distance du centre d'attraction. Précisons maintenant les conditions du choc de la Nova protosolaire.

Le protosoleil de densité 0,00001 avait un rayon équatorial 62,3 fois plus grand que le Soleil actuel (1): son axe coïncidait avec l'axe du plan invariable (voisin de l'écliptique primitive) et sa translation faisait avec cet axe le même angle de 28° que fait encore la translation

(1) C'est la valeur du premier terme de la loi des distances planétaires : Xn 62,31886 (X" en rayons solaires, distance de la nme planète).

du système solaire vers Véga. Son choc à la vitesse d'environ 2000 km. par seconde sur la nébuleuse à 28o du Pôle Nord du protosoleil en fait vibrer toute la masse qui entre en pulsation comme une grosse bulle de savon et renfle alternativement l'Équateur et les Pôles.

Le renflement périodique à l'Équateur expulsera une nappe de molécules animée des mouvements de translation et de rotation du protosoleil et qui constitue la nappe planétaire. Il y aura autant de nappes planétaires que de pulsations équatoriales 1, 2, 3,... du protosoleil équidistantes dans la nébuleuse. Dans l'intervalle de chaque pulsation équatoriale, le protosoleil se renflera aux pôles expulsant un filet de matière qui se résoudra en unités et qui aura la densité très faible (10-5) du protosoleil.

Suivons les nappes 1, 2, 3 dans leur mouvement de translation à travers la nébuleuse elles se dilateront (exactement comme un anneau de fumée que l'on projette dans l'air) en même temps que leurs molécules tournent autour du protosoleil dans le sens direct mais leur vitesse de rotation comme celle de translation des nappes diminue par la résistance de la nébuleuse; il vient donc un moment où la vitesse de rotation est du même ordre que la composante V de la vitesse de la nébuleuse. Du côté droit de la figure cette vitesse V aura pour effet, par son antagonisme, d'accumuler la matière de chaque nappe en l'obligeant à s'enrouler en un tube-tourbillon tangent à la nappe tandis que, du côté gauche de la figure, la vitesse V de même sens que celle de rotation de la nappe n'en contrariera pas le mouvement. Ainsi donc, grâce au dualisme qui introduit la vitesse V de la nébuleuse, est résolue de suite cette grosse difficulté qui a toujours arrêté la cosmogonie de Laplace, celle de savoir comment la matière d'un anneau s'était agglomérée en une seule masse planétaire. Ici nous trouvons qu'à l'origine tous les tourbillons planétaires se sont formés en

alignement d'un seul côté du protosoleil, mais en outre que leurs axes marqués par les tangentes aux méridiennes telles que M divergeaient en éventail à partir de la direcApex (Vága)

[blocks in formation]

FIG. 1. Schéma de la formation des nappes planétaires projetées par l'Équateur du protosoleil par son choc sur la nébuleuse donnant lieu à sa pulsation périodique :

ES E écliptique primitive où chaque nappe M s'est enroulée en tourbillon planétaire par l'antagonisme de la vitesse V de la nébuleuse.

tion de translation S A. Le calcul complète l'indication de la figure et précise la loi des inclinaisons d'axes planétaires sous la forme suivante :

Loi des inclinaisons des axes planétaires. - A l'origine tous les axes planétaires sont dans un même plan perpendiculaire à l'écliptique contenant l'axe de translation du système ils y convergent en un même point situé su. cet

axe.

Mais la courbe méridienne M qui enveloppe toutes les positions de chaque nappe s'epanouissant dans la nébuleuse est, comme pour l'anneau de fumée projeté dans l'air, une courbe logarithmique et puisque les positions

« ÖncekiDevam »