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En ce qui concerne l'importance relative à attribuer dans l'ouvrage aux divers ordres d'insectes, l'auteur paraît avoir été ici plus judicieux que lorsqu'il écrivit son Manual. Les groupes à caractères plus archaïques ne sont plus traités d'une manière tellement sommaire. Des types fort intéressants tels que Grylloblatta et Hemimerus parmi les Orthoptères, les Zoraptères, les Embiides, ne sont plus passés sous silence. Les Homoptères, ainsi que les Anoploures, sont traités à part des autres Rhynchotes et bien plus à fond qu'auparavant, à cause de leur importance économique. Les Coléoptères, dont la classification a été réformée, occupent une place relativement restreinte. Les Strepsiptères en ont été isolés. Les « Trichoptères terrestres » sont rattachés aux Lépidoptères et ceux-ci, en dépit d'une prédilection certaine de l'auteur, tiennent, dans le présent ouvrage, une place un peu moins prépondérante que dans le Manual.

En somme, l'ouvrage témoigne d'un effort considérable. A la façon dont il a été déjà accueilli, on peut juger qu'il ne quittera pas de sitôt la table des travailleurs.

XVI.

F. CARPENTIER.

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE ET DE LA RESPIRATION CHEZ QUELQUES INVERTÉBRÉS, par PAUL REMY, préparateur à la Faculté des Sciences de Nancy. Un vol. de 220 pages (25-16) avec 3 fig. et 8 pl. - Nancy, Vagner, 1925. 25 fr.

Les interprétations courantes de la valeur physiologique des organes considérés comme respiratoires, ne reposent souvent que sur des constatations anatomiques. L'auteur s'est imposé la tâche de contrôler le bien-fondé de ces interprétations par des recherches expérimentales.

Les méthodes principalement employées consistent à injecter dans les tissus des animaux étudiés des solutions de leucodérivés (Indigo blanc) qui, se combinant à l'oxygène, changent de couleur. Ces expériences permettent de préciser les endroits où s'effectue l'absorption d'oxygène. Ces méthodes ne sont malheureusement pas applicables à tous les groupes d'invertébrés; entre les mains de l'auteur

elles ont donné de bons résultats, surtout appliquées aux Arthropodes (Trachéates et Crustacés) et des résultats moins étendus chez quelques Annélides, Echinodermes et Tiniciers. Comme on devait s'y attendre, ces recherches ont confirmé la plupart des affirmations courantes concernant la respiration, mais elles ont surtout pour les Arthropodes - permis de préciser bien des données anatomiques et physiologiques.

Les méthodes employées et les observations qu'elles ont permises, ont conduit l'auteur à énoncer quelques propositions générales : elles montrent notamment que les noyaux ne jouent pas un rôle direct dans les phénomènes respiratoires. Enfin l'analyse des résultats obtenus conduit à des considérations fort intéressantes quoique assez hypothétiques sur les phénomènes intimes, intracellulaires, et sur le mécanisme, physique ou chimique, de la respiration.

Ce livre aurait pu faire l'objet de plusieurs articles originaux ; l'auteur eut cette patience, trop rare, de poursuivre longuement ses recherches avant de publier. Les recherches furent plus fécondes en confirmations expérimentales de vérités présumées qu'en découvertes nouvelles ; elles n'en sont ni moins méritoires ni moins précieuses, surtout qu'elles ajoutent beaucoup à la précision des descriptions et des explications généralement admises.

XVII.

P. DEBAISIEUX.

PHYSIOLOGICAL PRINCIPLES IN TREATMENT, by W.LANGDON BROWN, M. A., M. D. Cantabr., physician to St Bartholomew's Hospital. Un vol. cart. in-8o de VI-511 pages. 5e édition anglaise. Baillière, Tindall et Cox, Londres, 1924. 10 sh. 6.

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La physiologie ainsi que toutes les sciences biologiques, qui forment la base de la médecine, se développent continuellement le médecin ne parvient plus à prendre connaissance de toutes les données nouvelles ou de leurs applications cliniques. Le praticien, qui a quitté l'université depuis 15 ou 20 ans, désirant compléter ses connaissances de physiologie et de pathologie générale, se heurte à bien des difficultés. La revue spécialisée ou le grand traité sont arides

et peu accessibles; les exposés n'y sont ni concis ni suffisamment simples. Depuis 1908, le livre de Langdon Brown, par ses éditions successives, vient en aide au praticien et à l'étudiant de doctorat. Ils y trouvent des mises au point d'acquisitions récentes en pathologie générale, rédigées à leur intention.

Nous passerons en revue les titres des différents chapitres. (l'auteur résume surtout les travaux anglais): Chap. I. Les applications classiques de l'endocrinologie. Les indications nouvelles de la pituitrine intéresseront chirurgiens et médecins shock, paralysie intestinale, diabète insipide. Chap. II. Les troubles gastriques. Un résumé des travaux de Pawloff et son école. Discussion de la valeur du lavement alimentaire. - Chap. III, IV, V. Le rôle des facteurs mécaniques dans l'indigestion. Le pancréas. Le foie (Réaction de Van den Bergh pour la recherche des pigments biliaires dans le sérum sanguin).— Chap. VI. La goutte et le métabolisme de l'acide urique. Chap. VII et VIII. Symptômes urinaires. — Chap. IX. Le diabète. Le traitement à l'insuline. Les régimes. - Chap. X. L'acidose. Chap. X. L'acidose. - Chap. XI. Intoxication intestinale. - Chap. XII. Les maladies du cœur (Mackenzie, Starling, Keith, Lewis). Chap. XIII. Le système vasomoteur en pathologie. Chap. XIV. Cyanose et dyspnée. On y trouve un court résumé de la monographie de Lundsgaard et Van Slyke sur ce sujet. — Chap. XV et XVI. L'asthme, les vitamines.

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J. H.

XVIII. AU PAYS DE L'OCCULTISME, ou par-delà le Catholicisme, par LUCIEN ROURE, rédacteur aux « Études ». Un vol. in-8° de 348 pages. Paris, Beauchesne, 1925.

12 fr.

C'est à travers un musée de bizarreries, la plupart vaguement religieuses, que M. l'abbé Roure nous promène, avec esprit et charité avec aussi un peu de mélancolie, car rien n'est triste comme le fourvoiement d'âmes qui cherchent le bonheur, c'est-à-dire Dieu, où il n'est pas. Occultisme et spiritisme, théosophisme, « Christian science » de Mrs Eddy et de ses émules, Antoinisme, « Amitiés spirituelles » de

Sédir, fatras de la « Philosophie cosmique », illuminisme des « Adventistes du septième jour », superstitions du front de guerre : sur cet assemblage hétéroclite de religiosités désaxées le distingué rédacteur aux « Études » fournit, en peu de pages, tous les renseignements utiles; il y joint, poussé sans doute par le sentiment d'une indécise affinité plutôt que par la perception d'un lien doctrinal, une étude sur Émile Coué, le psychothérapeute de Nancy et une exécution en règle, bien méritée d'ailleurs, du Panfreudianisme.

Certes, aux éternels problèmes « l'Évangile du Christ, lu et médité sous la direction de l'Église du Christ, apporte d'autres clartés » ! (p. 244).

J. MARECHAL, S. J.

LE FREUDISME. Exposé et critique, par le Dr J. LAUMONIER, professeur à l'École de Psychologie de Paris. Un vol. in-16 de 172 pages. Bibliothèque de philosophie. 9 fr.

Alcan, 1925.

Paris,

Exposé bref, clair, exact et bien à jour; critique sobre et modérée, nettement défavorable; ce petit livre nous paraîtrait entièrement recommandable s'il ne s'y était glissé, contre les dogmes religieux, une allusion, dont le moins qu'on puisse dire charitablement c'est qu'elle est parfaitement inutile et gratuitement blessante.

J. MARECHAL, S. J.

FREUD. L'homme, la doctrine, l'école, par FR. WITTELS. Traduit de l'allemand par Melle L. C. HERBERT. — Un vol. de v-239 pages (18 x 12). Paris, Alcan, 1925. —- 9 fr.

Seize courts chapitres sur la biographie de Freud, sur l'évolution de ses doctrines et de son école, écrits par un dissident bien placé pour voir, mais dont les jugements ne sont peut-être pas toujours d'une objectivité sereine. Le texte ne manque pas d'une certaine prétention littéraire; il est déparé, çà et là, par des crudités d'expression qu'on trouvera pour le moins de mauvais goût. On n'oubliera pas, d'ailleurs, que Wittels a gardé, du freudisme orthodoxe, plusieurs des parties les plus contestables.

J. MARECHAL, S. J.

L'ÉTUDE COMPARÉE DES RELIGIONS. II. Ses Méthodes. Essai critique, par H. PINARD DE LA BOULLAYE, S. J. — Un vol. grand in-8° de XII-524 pages. — Paris, Beauchesne, 1925.-45 fr.

Le succès, pleinement justifié, du premier volume de cet important ouvrage, faisait attendre avec impatience le tome II, moins exclusivement historique, où la critique devait prendre nettement le pas sur l'exposé. Nous voici comblés. Les pages nouvelles que l'on nous offre sont dignes, à tous égards, de celles qu'elles suivent et complètent. Elles recueilleront, dans les milieux compétents, les mêmes éloges significatifs on louera l'érudition, à la fois très riche et intelligemment triée, l'exactitude scrupuleuse, la clarté parfaite, la modération et la largeur accueillante, la bonne foi entière des exposés et le discernement judicieux dans les appréciations; ajoutons une qualité que tout lecteur catholique appréciera doublement en une matière aussi épineuse la plus inattaquable sûreté doctrinale.

La manière de l'auteur est exactement celle qui convient à son but initiateur prudent, moins artiste que « géomètre », il fera plus volontiers appel, chez son lecteur, à la juste et sobre raison qu'aux curiosités vaines ou bien au goût des synthèses hardies, trop souvent fragiles; il veut éclairer plutôt que charmer, et, par là même, toujours il intéresse ; comme critique, il adopte l'attitude d'un logicien vigilant et bienveillant, impitoyable aux sophismes, soucieux cependant de ne point arracher, avec l'ivraie, le bon grain. Les jugements qu'il formule, avec décision et discrétion, sur tant de sujets divers et sur tant d'œuvres de spécialistes, seront parfois discutés nous ne croyons pas qu'on les trouve jamais portés à la légère; du moins, dans les quelques questions où nous pouvons avoir une compétence personnelle, nous semble-t-il que l'auteur évite, autant que c'est humainement possible, l'écueil des formules trop sommaires ou trop peu nuancées. Vraiment, le R. P. Pinard a fait une œuvre, non seulement fort savante, mais éminemment utile ; elle sera le vade-mecum obligé de tout catholique portant un intérêt sérieux à l'histoire des religions.

Laissons l'auteur lui-même nous présenter, en quelques lignes, le contenu si ample de son volume : « Dans un chapitre

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