ADDITIONS. Page 24, avant 4o. « A Dieu ne plaise que nous disputions au >> souverain Pontife, ce qu'aucun catholique, ce qu'aucun homme instruit des règles du gou>> vernement ecclésiastique ne lui contestera ja» mais. Car le concile même de Bâle, qu'on » regarde comme si opposé à la puissance pon>>tificale, se porte avec zèle à la maintenir dans » ce droit : Les décrets des conciles, dit-il, ne » dérogent en rien au droit qu'a le Pape, et >> qu'on ne peut lui ôter, d'adoucir la loi ou d'en » dispenser, suivant les occurrences des temps, >> des lieux, des causes et des personnes, lorsque >> cela est utile ou nécessaire; en un mot d'user » à cet égard d'équitables tempéramens comme >>> il convient au chef suprême (1) ». Page 25, avant 6o. « Au centre de l'univers chrétien, s'élève une >> chaire antique et révérée, d'où un premier (1) Boss. Défense de la Décl. liv. XI, chap. xvi. 9 » pontife, promenant au loin ses regards, ob» serve, reprend, encourage, et au nom de la » société entière et de son divin instituteur, » pourvoit à tout ce qu'un besoin pressant a rendu » nécessaire (1) ». Page 64, avant le mot Maintenant, avantdernière ligne. : Quelles que soient les opinions individuelles, << voici la doctrine catholique parfaitement con»cordante dans toutes ses parties. L'infaillibi»lité réside originairement dans le corps de l'E» glise; d'où il s'ensuit qu'elle réside aussi dans » le concile qui la représente et qui la renferme >> en vertu ; c'est-à-dire, dans un concile qui, se » portant publiquement pour œcuménique, de>> meure en communion avec tout le reste de » l'Eglise, et dont aussi pour cette raison, les » décisions sont regardées comme celles de tout » le corps. Ainsi l'autorité du concile est établie » sur l'autorité et le consentement de toute » l'Eglise, ou plutôt ce n'est autre chose que cette autorité et ce même consentement. -(1) OEuvres de M. de Noë, ancien évêque de Lescar, édit. de Londres, pag. 97. » Pour le Pape, qui doit prononcer le sen» timent commun de toute l'Eglise, lorsqu'elle » ne peut s'assembler, ou qu'elle ne juge pas » nécessaire de le faire, il est bien constant » parmi nous, que lorsqu'il prononce, ainsi qu'il » y est tenu, le sentiment commun des églises, » et que toute l'Eglise consent à son jugement, >> c'est en effet le jugement de toute l'Eglise, >> et par conséquent un jugement infaillible. >> Ce qu'on peut dire de plus, au sujet du Pape, » n'est ni de foi, ni nécessaire, puisqu'il suffit » que l'Eglise ait un moyen unanimement re>> connu pour décider les questions qui divisent » les fidèles (1) ». Page 111, avant le passage « Au temps du concile, etc. Annate signifie le revenu d'une année. Mais les bénéfices consistoriaux, qui seuls y étoient sujets, tels que les archevêchés, évêchés, abbayes, étoient taxés la plupart à un denier fort au-dessous de leur revenu annuel : il y en avoit qui n'en payoient pas la sixième partie. (1) Bossuet, Projet de réunion.... tom. XXV, p. 537, édit. de Versailles. |