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En le faisant prince de Ponté-Corvo, l'empereur n'eut envie que de tirer de pair sa femme qui était belle-sœur de Joseph,

(Page 152.)

"Ce fut dans ce combat que périt le jeune prince Louis de "Prusse."

Le prince Louis de Prusse a été tué au combat de Saalfeld. Cette affaire a été importante: c'est le maréchal Lannes qui l'a livrée. Le combat de Schleitz, qu'a soutenu le corps du maréchal Bernadotte, a été de peu d'importance; l'empereur, d'ailleurs, s'y trouvait en personne.

(Même page.)

"Après la bataille d'Iéna...."

La conduite de Bernadotte, à Iéna, a été telle que l'empereur avait signé le décret pour le faire traduire à un conseil de guerre, et il eût été infailliblement fusillé, tant l'indignation était générale dans l'armée; il avait failli faire perdre la bataille. C'est en considération de sa femme, qu'au moment de remettre le décret au prince de Neuchâtel, l'empereur le déehira. Quelques jours après, Bernadotte se distingua au combat de Halle, ce qui effaça un peu ces fâcheuses impressions.

voya à Paris, et lui ôta le commandement de

ce corps.

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(Page 156.)

"L'ordre du jour de l'empereur avait cependant été "exécuté, dans toute l'armée, avec la plus grande sévérité, au point qu'un maréchal de France, voyant des grena"diers porter leur colonel, dont un boulet avait emporté "la cuisse, il le leur fit déposer sur le bord du chemin, "et les renvoya au feu en les réprimandant. Monsieur, "dit-il au colonel mourant, il faut qu'un soldat sache "mourir à l'endroit même où il est frappé. Un jeune offi"cier, le colonel Lebrun, fils du duc de Plaisance, était " alors auprès de ce maréchal; il fit un mouvement d'hor"reur; notre métier ne se fait pas à l'eau de rose, dit le "féroce guerrier. Ce n'est pas un jour de bataille qu'il faut "parler de philanthropie."

Calomnie.

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(Page 156.)

Arrivé à Anvers (Bernadotte) sa présence calma toutes "les alarmes. Doué d'une activité infatigable, il réunit et disposa, comme par enchantement, tous les moyens de "défense; mais il fit plus encore: il électrisa toutes les "ames. Des milliers de soldats se levèrent à sa voix et "déjouèrent les projets d'un ennemi téméraire. L'An

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glais renonça à son entreprise, et le prince se disposa à rejoindre l'armée d'Allemagne. Il allait y reprendre un "commandement, lorsque la paix fut signée; il revint alors " à Paris et y reçut la grand'croix de l'ordre de Saint-Henri "de Saxe."

Arrivé à Paris, le ministre de la guerre

croyant qu'il y venait pour raison de santé, l'envoya à Anvers, où il parla beaucoup, écrivit beaucoup, et ne fit rien de sensé. Lorsqu'il arriva à Anvers, l'expédition anglaise était manquée; Anvers était sauvée, car l'escadre de l'Escaut, qui avait alors 12,000 matelots, était rentrée dans Anvers, ce qui portait à 30,000 hommes la garnison de cette place. Toutes les combinaisons de lord Chatham auraient dû avoir pour but d'intercepter l'escadre qui était dans la rade de Flessingue; car, alors seulement, Anvers pouvait être prise.

(Page 158.)

"Quelques publicistes ont cru que Napoléon avait puis"samment influé sur l'élévation de Bernadotte au trône de "Suède. A cet égard ils ont été dans l'erreur. Non-seule"ment l'empereur fut étranger à cette étonnante nomi"nation, il est même certain qu'elle ne lui fut point " agréable."

Si cette élection n'avait pas été agréable à l'empereur, elle n'aurait pas eu lieu; car c'est pour avoir sa protection et plaire à la France, que les Suédois la firent.

L'empereur fut séduit par la gloire de voir un maréchal de France devenir roi; une femme à laquelle il s'intéressait, reine; et son filleul, prince royal. Il donna même à Bernadotte, lors de son départ de Paris, plusieurs millions

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de francs, pour paraître en Suède avec la pompe convenable.

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(Page 163.)

.Qu'il faut que le susdit prince, en cas qu'il soit "élu par les états à la succession au trône, ait, avant son ar"rivée sur le territoire suédois, déclaré faire profession de la "doctrine évangélique luthérienne, &c."

Bernadotte est né dans la religion catholique, apostolique, romaine: il a abjuré sa religion pour la religion réformée. Beaucoup de gens en eussent fait autant; mais c'est cette circonstance qui a empêché d'envoyer régner en Suède le prince Eugène. Sa femme, princesse de Bavière, n'aurait pas pu s'en consoler. Désirée, reine actuelle de Suède, n'a pas voulu changer de religion, et elle professe encore la religion catholique, apostolique, romaine, dans laquelle elle est née.

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(Page 255.)

"Lettre du prince royal de Suède, à S. M. l'empereur des Français."

Stockholm, 11 mai 1812.

Cette lettre est fausse, elle est faite après coup; elle n'a jamais été reçue : en effet, M. de Signeul, consul de Suède, était encore, en juin, à Dresde, négociant pour la Suède. Certes, ce

ne serait pas après une pareille lettre, qu'on aurait continué à négocier avec cette puissance.

(Page 273.)

"Note du Baron Engestrom à M. de Cabre."

On savait à quoi s'en tenir sur les dispositions du cabinet de Stockholm et ses liaisons avec celui de Londres: elles n'étaient plus dou

teuses.

(Page 323.)

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"Lettre du prince royal de Suède, à S. M. l'empereur des Français."

Stockholm, 23 mars 1813.

Le style de cette lettre dit assez que c'est un libelle; elle n'a jamais été reçue. Ce n'était pas un mois avant Lutzen, qu'on écrivait ainsi à l'empereur des Français. Il est fâcheux que des personnes aussi élevées en dignité prêtent leur signature à des pièces aussi fausses.

(Page 338.)

"Le général Lauriston fut envoyé au prince Kutusow pour "proposer un armistice. Le prince reçut Lauriston au milieu "de ses généraux."

Tout cela est faux: la mission de Lauriston n'eut pour but de demander ni la paix, ni un armistice.

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