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« ad Ecclesiæ præsidium esse collatam (1), et nihil esse quod ci«vitatum Principibus, et Regibus majori fructui, gloriæque « esse possit, quam si, ut sapientissimus fortissimusque alter « Prædecessor Noster S. Felix Zenoni Imperatori prescribebat, « Ecclesiam catholicam..... sinant uti legibus suis, nec libertati « ejus quemquam permittant obsistere..... Certum est enim, hoc « rebus suis esse salutare, ut, cum de causis Dei agatur, juxta ipsius Constitutum regiam voluntatem Sacerdotibus Christi << studeant subdere, non præferre (2). »

Sed si semper, Venerabiles Fratres, nunc potissimum in tantis Ecclesiæ, civilisque societatis calamitatibus, in tanta adversariorum contra rem catholicam, et hanc Apostolicam Sedem conspiratione tantaque errorum congerie, necesse omnino est, ut adeamus cum fiducia ad thronum gratiæ, ut misericordiam consequamur, et gratiam inveniamus in auxilio opportuno. Quocirca omnium fidelium pietatem excitare existimavimus, ut una Nobiscum Vobisque clementissimum luminum et misericordiarum Patrem ferventissimis humillimisque precibus sine intermissione orent, et obsecrent, et in plenitudine fidei semper confugiant ad Dominum Nostrum Jesum Christum, qui redemit nos Deo in sanguine suo, Ejusque dulcissimum Cor flagrantissimæ erga nos caritatis victimam enixe jugiterque exorent, ut amoris sui vinculus omnia ad seipsum trahat, utque omnes homines sanctissimo suo amore inflammati secundum Cor Ejus ambulent digne Deo per omnia placentes, in omni bono opere fructificantes. Cum autem sine dubio gratiores sint Deo hominum preces, si animis ab omni labe puris ad ipsum accedant, idcirco cœlestes Ecclesiæ thesauros dispensationi Nostræ commissos Christifidelibus Apostolica liberalitate reserare censuimus, ut iidem fideles ad veram pietatem vehementius incensi, ac per Pœnitentiæ Sacramentum a peccatorum maculis expiati fidentius suas preces ad Deum effundant, ejusque misericordiam et gratiam consequantur.

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Hisce igitur Litteris auctoritate Nostra Apostolica omnibus et singulis utriusque sexus catholici orbis fidelibus Plenariam Indulgentiam ad instar Jubilæi concedimus intra unius tantum

(1) S. Leo, epist. 156, al. 125.

(2) Pius VII, Epist. encycl. Diu satis, 15 maii 1800.

Et n'omettez pas d'enseigner « que la puissance royale a été << établie non-seulement pour exercer le gouvernement de ce << monde, mais surtout pour la protection de l'Église (1), et qu'il << n'est rien de plus profitable et de plus glorieux pour les souve<< rains des États et les rois que de laisser, comme notre très-sage << et très-courageux prédécesseur saint Félix l'écrivait à l'empe« reur Zénon, l'Église catholique user de ses lois, et de ne per« mettre à personne d'attenter à sa liberté. Il est certain qu'il est << avantageux pour les souverains, lorsqu'il s'agit de la cause de « Dieu, de soumettre, d'après les règles établies, leur volonté « royale aux prêtres de Jésus-Christ, et non de la leur im<< poser (2). »>

C'est toujours, mais maintenant surtout, votre devoir, vénérables frères, au milieu des calamités nombreuses de l'Église et de la société civile, en présence de la conspiration terrible de nos adversaires contre l'Église catholique et notre Siége Apostolique, et de l'entassement considérable des erreurs, c'est votre devoir dis-je, avant tout, d'aller avec la foi vers le trône de grâce, pour obtenir miséricorde et trouver un secours opportun.

C'est pourquoi nous avons jugé le moment venu d'exciter la piété de tous les fidèles, afin que, avec nous et avec vous ensemble, ils prient et supplient sans interruption, par de ferventes et humbles prières, le père des lumières et des miséricordes, afin que, dans la plénitude de leur foi, ils se réfugient vers Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui nous a rachetés de son sang divin, afin qu'ils obtiennent par leurs efforts multipliés, de ce cœur brûlant, victime de sa charité envers nous, d'attirer tout à soi par les liens de son amour, d'inspirer à tous les hommes enflammés de son saint amour le désir de marcher selon son cœur, se rendant agréables en tout à Dieu, et fructifiant dans toutes les bonnes œuvres. Mais comme il est hors de doute que les prières les plus agréables à Dieu sont celles des hommes qui s'approchent de lui avec un cœur pur de toute souillure, nous avons résolu d'ouvrir aux chrétiens, avec une libéralité vraiment apostolique, les célestes trésors de l'Église confiés à notre dispensation, afin que les fidèles, attirés plus fortement vers la vraie piété et purifiés des taches de leurs péchés par le sacrement de la pénitence, offrent avec plus de confiance leurs prières à Dieu et obtiennent sa miséricorde et sa grâce.

(1) Saint Léon, Epist. 156, al. 125.

(2) Pie VII, Epist. encycl. Diu satis, 15 mai 1800.

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mensis spatium usque ad totum futurum annum 1865 et non ultra, a Vobis, Venerabiles Fratres, aliisque legitimis locorum Ordinariis statuendum, eodem prorsus modo et forma, qua ab initio supremi Nostri Pontificatus concessimus per Apostolicas Nostras Litteras in forma Brevis die 20 mensis Novembris anno 1846 datas, et ad universum episcopalem vestrum Ordinem missas, quarum initium « Arcano Divinæ Providentiæ consilio, » et cum omnibus eisdem facultatibus, quæ per ipsas Litteras a Nobis datæ fuerunt. Volumus tamen, ut ea omnia serventur, quæ in commemoratis Litteris præscripta sunt, et ea excipiantur, quæ excepta esse declaravimus. Atque id concedimus, non obstantibus in contrarium facientibus quibuscumque, etiam speciali et individua mentione, ac derogatione dignis. Ut autem omnis dubitatio et difficultas amoveatur, earumdem Litterarum exemplar ad Vos perferri jussimus.

« Rogemus, Venerabiles Fratres, de intimo corde et de tota « mente misericordiam Dei, quia et ipse addidit dicens: miseri<«< cordiam autem meam non dispergam ab eis.,Petamus et acci« piemus, et si accipiendi mora et tarditas fuerit quoniam gravi«<ter offendimus, pulsemus, quia et pulsanti aperietur, si modo << pulsent ostium preces, gemitus, et lacrymæ nostræ, quibus' « insistere et immorari oportet, et si sit unanimis oratio...., << unusquisque oret Deum non pro se tantum, sed pro omnibus «< fratribus, sicut Dominus orare nos docuit (1). » Quo vero facilius Deus Nostris, Vestrisque, et omnium fidelium precibus, votisque annuat, cum omni fiducia deprecatricem apud Eum adhibeamus Immaculatam sanctissimamque Deiparam Virginem Mariam, quæ cunctas hæreses interemit in universo mundo, quæque omnium nostrum amantissima Mater « tota suavis est... «< ac plena misericordiæ...., omnibus sese exorabilem, omnibus <«< clementissimam præbet, omnium necessitates amplissimo «< quodam miseratur affectu (2),» atque utpote Regina adstans a dextris Unigeniti Filii Sui Domini Nostri Jesu Christi in vestitu deaurato circumamicta varietate nihil est, quod ab Eo impetrare non valeat. Suffragia quoque petamus Beatissimi Petri

(1) S. Cyprian., epist. 11.

(2) S. Bernard., Sermo de duodecim prærogativis B. M. V. ex verbis Apocalyp.

Par ces lettres émanant de notre autorité apostolique, nous accordons à tous et à chaque fidèle des deux sexes de l'univers une indulgence plénière en forme de Jubilé, pendant un mois jusqu'à la fin de l'année 1865 et non au delà. A vous, vénérables frères, et aux autres légitimes Ordinaires de statuer à cet égard de la façon et manière établies au début de notre souverain pontificat, par nos lettres apostoliques en forme de bref du 20 novembre 1846 et envoyées à tout l'épiscopat du monde, commençant par ces mots : «< Arcano divinæ Providentiæ consilio, » et avec les facultés données par nous dans ces mêmes lettres.

Nous voulons cependant que toutes les prescriptions de nos lettres soient observées, sauf les exceptions que nous avons dédéclarées admises. Nous en avons décidé ainsi, nonobstant tout ce qui pourrait être fait de contraire par une mention spéciale et individuelle, et qui serait digne d'une dérogation; mais, afin que toute hésitation et toute difficulté soient écartées, nous avons ordonné qu'on vous envoyât un exemplaire de notre lettre.

Prions, vénérables frères, du fond du cœur et de toute notre âme, la miséricorde de Dieu; il nous y a encouragés, en disant : « Je ne leur retirerai pas ma miséricorde. Demandons-la et nous la recevrons, et s'il y a lenteur, retard à la recevoir, parce que nous l'avons gravement offensé, frappons, parce qu'il ouvre à celui qui frappe; pourvu que ce qui frappe la porte soient les prières, les gémissements et les larmes, au moyen desquels il faut insister et persévérer, et pourvu que la prière soit unanime, que chacun prie Dieu non-seulement pour lui-même, mais pour tous ses frères, comme le Seigneur nous a enseigné à prier (1). »

Mais, pour que Dieu accède plus facilement à nos prières et à nos vœux, et à ceux de tous ses fidèles, employons pour intermédiaire, en toute confiance, auprès de lui la vierge Marie, qui a détruit toutes les hérésies dans le monde entier, et qui, notre Mère bien-aimée à tous, « est toute suave... et pleine de miséri« corde... se laisse toucher par tous, se montre très-clémente <<< envers tous, et prend sous sa pitié, avec une affection sans << bornes, toutes nos misères (2), » et « qui, se tenant en sa qua«lité de reine, à la droite de son Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ, « dans un vêtement doré et brillante d'ornements variés, ne con

(1) Saint Cyprien, epist. 11.

(2) Saint Bernard, Serm. De duodecim prærogativis, B. M. V., ex verbis Apocalyp.

Apostolorum Principis, et Coapostoli ejus Pauli, omniumque Sanctorum Cœlitum, qui facti jam amici Dei pervenerunt ad cœlestia regna, et coronati possident palmam, ac de sua immortalitate securi, de nostra sunt salute solliciti.

Denique cœlestium omnium donorum copiam Vobis a Deo ex animo adprecantes singularis Nostræ in Vos caritatis pignus Apostolicam Benedictionem ex intimo corde profectam Vobis ipsis, Venerabiles Fratres, cunctisque Clericis, Laicisque fidelibus curæ vestræ commissis peramenter impertimus.

Datum Romæ apud S. Petrum die VIII decembris anno 1864, decimo a Dogmatica Definitione Immaculatæ Conceptionis Deiparæ Virginis Mariæ.

Pontificatus Nostri Anno decimo nono.

PIVS PP. IX.

SYLLABUS

COMPLECTENS PRÆCIPUOS NOSTRÆ ÆTATIS ERRORES

QUI NOTANTUR IN ALLOCUTIONIBUS CONSISTORIALIBUS IN ENCYCLICIS ALIISQUE APOSTOLICIS LITTERIS SANCTISSIMI DOMINI NOSTRI PII PAPÆ IX.

§ I. Pantheismus, Naturalismus et Rationalismus absolutus.

I. Nullum premum, sapientissimum, providentissimumque Numen divinum exsistit ab hac rerum universitate distinctum, et Deus idem est ac rerum natura et iccirco immutationibus obnoxius, Deusque reapse fit in homine et mundo, atque omnia Deus sunt et ipsissimam Dei habent substantiam; ac una eademque res est Deus cum mundo, et proinde spiritus cum materia, necessitas cum libertate, verum cum falso, bonum cum malo, et justum cum injusto.

Alloc. Maxima quidem, 9 junii 1862.

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