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parce que l'humeur demeure toujours. Les appétits, qui consistent à remplir les organes corporels, se finissent, à cause que les organes sont bornés : mais dans les appétits où l'imagination doit être remplie, il n'y a nulle fin; c'est ce qui s'appelle agir par humeur.

XXXI. Rien de plus commun dans la bouche des hommes que le mensonge, et que de prendre à témoin la première vérité. Quiconque ment, ne garde point la foi qu'il exige; car il veut que celui à qui il ment, lui soit fidèle dans la chose même sur laquelle il le trompe. Or, celui qui viole la foi donnée, est coupable d'une grande injustice.

XXXII. On dit : Cet homme m'a ôté mon honneur. Comment ? en me faisant un affront. Ce n'est pas lui qui vous l'ôte; car l'injuste injure étant mal fondée, n'ôte rien; c'est l'opinion de ceux qui jugent mal des choses.

XXXIII. La renommée nous en impose, quoique cent fois on ait été trompé par ses faux bruits. Cette séduction a pour principe, ou la malignité de notre cœur, toujours prêt à s'ouvrir à la médisance, ou notre amour-propre, aussi empressé à se persuader tout ce qui peut flatter l'intérêt de ses désirs.

FIN DU TOME QUINZIÈME.

TABLE

DU TOME QUINZIÈME.

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1.er SERMON POUR LA FÊTE DE LA CONCEPTION DE LA SAINTE VIERGE, prêché la veille de cette fête. Priviléges de Marie, ses prérogatives; l'amour éternel de son Fils pour elle, sa victoire sur le péché en la personne de sa mère. Question de l'immaculée Conception, non décidée. Extrémité de la foiblesse de l'homme; son impuissance sans la grâce de JésusChrist, seul vrai médecin.

Page 3 II. SERMON POUR LA FÊTE DE LA CONCEPTION DE LA SAINTE VIERGE. Marie prévenue, séparée par amour, par grâce et miséricorde. Ce qui la distingue du reste des hommes son alliance particulière avec JésusChrist: droits qu'elle lui donne sur ses bienfaits. Excès de l'amour qui nous a prévenus et qui nous prévient sans cesse : comment nous devons y répondre.

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III. SERMON POUR LA FÊTE DE LA CONCEPTION DE LA SAINTE VIERGE, prêché à la Cour. Fondemens de la "dévotion à la Vierge : sa coopération à la sanctification des ames. Règles qui doivent diriger l'exercice de cette dévotion. Dieu, principe et fin du culte que nous rendons à la sainte Vierge et aux saints: les imiter pour leur plaire et se les rendre propices. Fausses dévotions qui déshonorent le christianisme illusion de la plupart des chrétiens.

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1.er SERMON POUR LE JOUR DE LA NATIVITÉ DE LA SAINTE VIERGE. Sur les grandeurs de Marie. - Marie, un Jésus-Christ commencé, par une expression vive et naturelle de ses perfections infinies. Raisons qui doivent

nous convaincre que Jésus-Christ a fait Marie innocente dès le premier jour de sa vie : qu'est-ce qui la distingue de Jésus. L'union très-étroite de Marie avec Jésus, principe des grâces dont elle est remplie. Cette union commencée en elle par l'esprit et dans le cœur. La charité de Marie, un instrument général des opérations de la grâce. Avec quelle efficace elle parle pour nous au cœur de Jésus. Charité dont nous devons être animés, pour réclamer son intercession.

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Page 89 II. SERMON POUR LA FÊTE DE LA NATIVITÉ DE LA SAINTE VIERGE. En quoi consiste la grandeur de Marie : combien Jésus a le cœur pénétré d'amour pour elle. L'alliance de ce divin Fils avec Marie, commencée dès la naissance de cette Vierge mère. De quelle manière nous pouvons participer à la dignité de Mère de Dieu. En Marie une double fécondité. Tous les fidèles donnés à Marie pour enfans : extrême affection qu'elle leur porte quels sont ses véritables enfans. Dans quelles dispositions il faut implorer son secours.

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III. SERMON pour la fête de la Nativité de la sainte VIERGE. Marie, combien heureuse d'être mère de son Sauveur. Amour dont elle a été transportée pour ... lui. A quel degré de gloire elle doit être élevée dans le ciel. Quels étoient les sentimens d'affection de Jésus pour elle. Liaison étroite qu'elle a avec nous par sa qualité de Mère des fidèles. Erreurs de la plupart de ceux qui se croient ses dévots. Qui sont ceux qu'elle admet au nombre de ses enfans.

138 PRÉCIS D'UN SERMON pour le même jour. - Avantages qui discernent la naissance de Marie: biens qu'elle nous apporte.

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PRÉCIS D'UN SERMON pour le jour de la Présentation de la sainte Vierge.

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Ier SERMON POUR LA FÊTE DE L'ANNONciation. Gran

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deur du mystère de l'Incarnation. Ordre merveilleux qui y est gardé, Méthode dont Dieu se sert pour guérir

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notre orgueil. Sentimens dans lesquels nous devons entrer à la vue des abaissemens du Verbe incarné. Combien son appauvrissement est étonnant : de quelle manière il relève la bassesse de notre nature. Page 177 II. SERMON Pour la fête de l'ANNONCIATION, prêche à la Cour. Combien il est digne d'un Dieu de se faire aimer de sa créature, de n'exiger d'elle que l'amour et de le prévenir. Effets sensibles de son amour pour elle, dans les abaissemens de son incarnation: son dessein de conquérir les cœurs. Modèle qu'il nous fournit de l'amour que nous devons avoir pour Dieu. Quel besoin l'homme avoit d'un médiateur, pour rendre à son Dieu un culte digne de sa majesté. Toutes les qualités nécessaires à ce médiateur rassemblées en Jésus-Christ. Pressant motif de nous unir à lui pour aimer en lui, par lui et comme lui.

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III. SERMON POUR LA FÊTE DE L'ANNONCIATION. bien admirables et extraordinaires les abaissemens du Dieu - homme. Pourquoi les moyens les plus efficaces Dieu a d'établir sa gloire, se trouvent nécessairement joints avec la bassesse. Amour que Dieu a pour l'humilité : quelle part elle a dans le mystère de notre réparation. Antiquité de la promesse de notre salut. Rapports admirables de Marie avec Eve.

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IV. SERMON POUR LA FÊTE DE L'ANNONCIATION. promesse de notre salut presque aussi ancienne que la sentence de notre mort. La réparation du genre humain figurée même dans les auteurs de sa ruine. Miséricordieuse émulation du Rédempteur de notre nature. De quelle manière Dieu fait servir à notre salut ce que le démon avoit employé à notre ruine. Rapports admirables entre Eve et Marie : par quelle fécondité celle-ci est rendue Mère de tous les fidèles.

AUTRE EXORDE pour le même jour.

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VIERGE.

1.er SERMON POUR LA FÊTE DE LA VISITATION DE LA SAINTE Pourquoi Jésus tient-il sa vertu cachée dans

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ce mystère. La sainte société que le Fils de Dieu contracte avec nous, un des plus grands mystères du christianisme. Trois mouvemens qu'il imprime dans le cœur de ceux qu'il visite. L'abaissement d'une ame qui se juge indigne des faveurs de son Dieu, représenté dans Elisabeth: le transport de celle qui le cherche, figuré en saint Jean : et la paix de celle qui le possède, marquée dans les dispositions de Marie. Page 259 TROISIÈME POINT DU MÊME SERMON, prêché devant la Reine d'Angleterre. Caractères d'une véritable paix : quel en est le principe. Manière bien différente, dont les enfans du monde et les enfans de Dieu la considèrent. Discours à la Reine d'Angleterre.

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290 II. SERMON Pour la fête de la Visitation de LA SAINTE VIERGE, prêché devant une congrégation de prêtres.— Union de l'Evangile avec la loi. La Synagogue figurée . dans Elisabeth, et l'Eglise en Marie. Caractère de l'une -et de l'autre. Esprit de ferveur, dont les prêtres doivent cêtre animés pureté qui leur est nécessaire. Sainteté inviolable des mystères qu'ils traitent. Condescendance qu'ils doivent avoir pour les foibles. Quel est le vrai sacrifice de la nouvelle loi. DISCOURS aux Religieuses de Sainte-Marie, le jour de la fête de la Visitation de la sainte Vierge. 319 1.er SERMON POUR LE JOUR DE LA PURIFICATION DE la SAINTE VIERGE, prêché devant le Roi. — Esprit de sacrifice et d'immolation avec lequel Jésus-Christ s'offre à son Père: obligation de nous immoler avec lui : trois genres de sacrifices que nous imposent son exemple et celui des personnes qui concourent au mystère de ce jour.'

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II. SERMON POUR LE JOUR DE LA PURification de la SAINTE VIERGE, prêché à la Cour. Nécessité des lois : soumission qui leur est due. Dépendance dans laquelle nous devons vivre à l'égard de Dieu et des ordres de sa providence.

BOSSUET. XV.

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