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ne serait pas après une pareille lettre, qu'on aurait continué à négocier avec cette puissance.

(Page 273.)

"Note du Baron Engestrom à M. de Cabre."

On savait à quoi s'en tenir sur les dispositions du cabinet de Stockholm et ses liaisons avec celui de Londres: elles n'étaient plus douteuses.

(Page 323.)

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"Lettre du prince royal de Suède, à S. M. l'empereur des Français."

Stockholm, 23 mars 1813.

Le style de cette lettre dit assez que c'est un libelle; elle n'a jamais été reçue. Ce n'était pas un mois avant Lutzen, qu'on écrivait ainsi à l'empereur des Français. Il est fâcheux que des personnes aussi élevées en dignité prêtent leur signature à des pièces aussi fausses.

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(Page 338.)

Le général Lauriston fut envoyé au prince Kutusow pour proposer un armistice. Le prince reçut Lauriston au milieu “de ses généraux.”

Tout cela est faux: la mission de Lauriston n'eut pour but de demander ni la paix, ni un armistice.

(Page 340.)

"Le 11 octobre, Murat fut chargé par Bonaparte de "faire une deuxième tentative auprès du général Mi"loradowich qui commandait l'avant-garde de l'armée "russe."

Ce dialogue du roi de Naples avec le général Miloradowich, est également faux.

DIX-SEPT NOTES

SUR L'OUVRAGE INTITULÉ :

CONSIDÉRATIONS SUR L'ART DE LA GUERRE,

IMPRIMÉ A PARIS, EN 1816.

OBJET DES NOTES.

1re, Organisation et recrutement de l'armée. —2o, Infanterie.3o, Cavalerie.-4°, Artillerie.-5°, des Ordres de bataille.6o, de la Guerre défensive.-7°, de la Guerre offensive.— 8°, de la Force des armées sous Napoléon et sous Louis XIV.-9o, Bataille d'Eylau et d'Iéna.-10°, Bataille d'Esling.-11, Moskow.-12°, Retraite de Russie et de Saxe.13o, Campagne de 1813.-14°, Bataille du Mont-Saint-Jean. -15°, Légion-d'honneur.-16°, Comparaison de la marche de Napoléon, en 1800, à celle d'Annibal, en 218, avant Jésus-Christ.-17, Conclusion.

Cet ouvrage est divisé en quatorze chapitres, formant un volume de six cents pages. L'auteur n'a aucun usage du commandement; il

est étranger au service de l'infanterie, de la cavalerie, de l'artillerie, à celui d'état-major. Il était lieutenant-colonel du génie, en 1809, en Espagne; il dirigea plusieurs siéges des places, de Catalogne, d'Arragon, de la province de Valence. Le maréchal Suchet le recommanda comme un bon ingénieur ; il obtint successivement pour lui le grade de général de brigade, de général de division, et le titre de baron: en 1813, à la campagne de Saxe, il fut désigné pour remplir à cette armée les fonctions de premier ingénieur. Il ne justifia pas l'opinion qu'en avait conçue le maréchal Suchet: il n'avait ni assez d'expérience, ni assez de solidité dans l'esprit ce qu'il faut surtout au premier ingénieur d'une armée qui doit concevoir, proposer et diriger tous les travaux de son arme; c'est un bon jugement.

PREMIÈRE NOTE.

ORGANISATION ET RECRUTEMENT DE L'ARMÉE.

(Page 70.)

"L'usage des armées permanentes, constamment à la disposition du prince, destinées à remplacer des levées temporaires et tumultuaires, s'établit dans toute l'Europe, et l'on soumit les villages à l'obligation de fournir annueljement un certain nombre d'hommes pour les former et les

recruter, ces soldats ou miliciens (milites) étaient désignés par la voie du sort sur toute la population."

(Page 72.)

"De quels moyens bas et odieux les recruteurs ne se servaient-ils pas pour attraper, dans leurs filets, une jeunesse inconsidérée......"

(Page 75.)

"Mais ce mot de conscription effarouche les esprits de la multitude! Eh bien! changeons ce mot terrible. Prenons-en un autre, celui de milice, par exemple......'

(Page 79.)

"

"Il se présente une question importante à examiner, c'est de savoir jusqu'à quel âge il est convenable au bien des armées et de l'état, de retenir les soldats sous les drapeaux, Vers l'âge de trente ans, lorsque l'homme a fini son accroissement, ses membres commencent à perdre de leur souplesse, il devient bientôt lourd, pesant

(Page 86.)

....

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"Les habitans du nord, engourdis par les frimas, engraissés par la bière, ont le corps gras et lourd, l'humeur patiente et flegmatique, et l'imagination paresseuse. Ceux du midi, animés par la douce chaleur du climat et du vin, ont le corps sec et maigre, mais nerveux, l'imagination vive et l'humeur inconstante. Les premiers, habitués à une vie dure au milieu de leurs affreux climats, soutiennent les travaux et les fatigues de la guerre sans proférer de plaintes; sont impassibles aux coups de la fortune, et obéissent machinalement sans aucune réflexion : mais froids, apathiques et lents, ils soutiennent difficilement les marches rapides, et sont peu propres aux attaques Tome I.-Mélanges.

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