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Du B grec ancien, capital et minuscule. Nous ferons peu de remarquès sur les caractères que nous donnons dans cette planche. Toute personne qui voudra comparer avec quelque attention les B grecs de la 1", de la 2o et d'une partie de la 3e division, verra facilement comment ils ont été formés du Ier, II, III et IV alphabets sémitiques. Quant à la ressemblance des B latins avec les B grecs, elle est trop facile à constater pour que nous nous arrêtions à en faire la comparaison.

Nous ferons observer seulement que tous les B composant la 1" division, comprennent les tems les plus anciens de la Grèce, jusqu'à Alexandre; la 2o, ceux depuis Alexandre jusqu'à Constantin; la 3, depuis Constantin jusqu'à la ruine de Constantinople; la 4*, quelques B cursifs du 6e siècle.

Du B capital latin des inscriptions.

C'est aux explications données dans la planche de l'A que nous renvoyons pour l'intelligence de ce B capital; nous ferons remarquer seulement ici que les B des n° 1 et 2 de la Ire division sont de la plus haute antiquité; ceux du n° 3 se reportent au-dessus du 4° siècle; ceux du n° 4 remontent au 4e siècle ; ceux du no 5 ont eu cours depuis le 8o jusqu'au 11° siècle ; ceux des no 6, 7 et 8 sont antérieurs au 10e siècle; ceux du n° 9 sont des bas âges ou bas tems.

Lesb minuscules de la IIe division n° 1, sont tous anciens, et se trouvent même quelquefois travestis en d ou en p renver. sés du no 2; ceux des no 3 et 4 peuvent être portés au-delà du 9° siècle; ceux du n° 5 sont gothiques dans presque tous leurs

caractères.

Explications servant à reconnaître l'âge des B minuscules dans les

manuscrits. Voir planche VI.

Le b minuscule était connu sous l'empire romain; et quoiqu'on en fît rarement usage dans les inscriptions, il ne laissait pas de s'y glisser. Il n'est pas rare d'en voir sur les monnaies latines des 5 et 6° siècles. Son antiquité égale sûrement celle de la cursive.

'Osservationi sopra alcuni frammenti di vasi antichi di vetro, p,

23.

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2.

Lombardique

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Visigothique bb b b b b b b 4 Saxon & b W

b b b b b b b b k b c

6

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85 Gallican) && b b b b

b

Merovingien b b b Y Z ) b b V L Z b b b b b b b b 4 h h h h & b b b b d b b b b b b b 1867 Allemand

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B & B b Carlovingien bb b b h b n b b b 1 b b Capétien bb b d h beg 7 7 6 b b b b b 4 1 7 6 6 & ELSA 10 Gothique bbbbb

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D'Italie 8 6 4 4 8 8 L & L L kd 6 6

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VILL IX X

XI

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IX

אוד.

IX

THX

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b b b b d

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ΔΙΧ

666

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༽་199

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XV

XVI

bbbb

XIV

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Dans le minuscule des manuscrits du 6 siècle, le montant de cette lettre, ainsi que de quelques autres, comme d, h, i, l, était par le haut un peu courbé vers la gauche; ou bien, sans s'écarter de la perpendiculaire, il doublait d'épaisseur, A cette courbure supérieuredont il restait encore des traces au 8e siècle, succédait l'abaissement d'une pointe vers la gauche, ou l'arrondissement des extrémités de ces lettres en forme de battant.

Lorsque la haste de ces lettres va toujours en augmentant de plein, du bas en haut, c'est une preuve qu'elles sont au moins du g' siècle. Dans ce même siècle on commença à former au haut de ces lettres un triangle rectangle, dont le sommet tombait perpendiculairement sur la haste.

Cette terminaison triangulaire s'accrédita au 10° siècle, et au 12o l'usage n'en était pas encore passé.

Le 11° siècle se distingue davantage par des sommets qui tranchent, soit obliquement soit horizontalement le haut de ces lettres, comme dans nos capitales d'imprimerie. Souvent aussi, vers le même tems, on voit les sommets terminés en fourche, dont l'usage se maintint plus ou moins jusqu'aux derniers siècles. Ce sont là les moyens de discerner les écritures minuscules des 9° 10° et 11° siècles, quoiqu'en disent quelques auteurs.

Les hastes de cette lettre, ainsi que de celles de d, h, i, l, dont nous avons parlé ci-dessus, s'élèvent dès le tems des Romains au point qu'elles pénètrent la ligne précédente, ou s'en approchent de fort près. Telle est encore leur excessive hauteur à la fin du 9° siècle, dans les diplomes, ainsi que dans quelques manuscrits. A la fin du siècle suivant on en trouve encore beaucoup qui touchent la ligne supérieure.

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Au 6 siècle ces hastes se replient souvent sur elles-mêmes en revenant directement sur la même trace. -Au 7e ils sont droits, sans se terminer pour l'ordinaire en pointes rabattues, mais insensiblement ils s'inclinent sur la droite. Vers le milieu du 8e la courbure est considérable : ce caractère est encore plus marqué à l'entrée du 9°, vers le milieu duquel ces courbures se perdent dans l'interligne en déliés très-fins. Au 10° siècle on en forma tantôt des boucles, tantôt des lignes tremblantes. Dans le 11', après bien des variations, elles commencèrent à

se voûter.

-Au 13o leur voûte qui était surbaissée fut surhausAu 14° ce montant s'abaisse jusqu'à toucher la panse, ou au moins la haste à différentes hauteurs. Dans le 15 la panse

sée.

et le montant, à peu près de hauteur égale, se réunissent, et portent en commun une pointe vers la gauche.

L'Allemagne, au 10° siècle, brisait les montans de ces mêmes lettres. Sur des perpendiculaires d'un quart de pouce s'élevaient des lignes obliques six ou sept fois plus étendues, mais toujours dirigées dans le même sens : d'obliques qu'elles étaient, clle se métamorphosèrent en horizontales, sans varier leur direction vers la droite. On s'en tint à cet usage jusqu'au 12° siècle qu'on chargea les extrémités supérieures de ces lettres de traits ondulés. Puis succéda la mode de terminer les sommets des lettres par deux traits fourchus. Au 13° siècle ces montans se terminèrent par une espèce d'anse de panier.

Dans le siècle même où les hauteurs étaient en vogue, c'està-dire dans le 10°, l'Espagne n'élevait pas si haut que les autres nations la haste de ces lettres; mais elle avait cela de singulier, qu'elle les tranchait par des sommets.

Explications servant à reconnaître l'âge des B cursifs dans les diplomes.

Dans l'écriture cursive antique des diplomes, telle qu'est celle du 5° siècle, le portait une queue fort élevée, quelquefois un peu courbe vers la droite, quelquefois repliée sur elle-même au -point de se confondre avec la haste, du bas de laquelle elle sortait assez souvent vers la gauche en forme de crochet, ce qui lui donnait l'air du cl joints ensemble; ce trait surabondant était quelquefois à plusieurs reprises entrelacé dans la haste.

Au 8° siècle la panse du b, après avoir terminé son arrondissement, se retourne souvent en forme d's, fig. 1 dụ b cursif. Dans l'écriture mérovingienne des 7o et 8. siècles, et dans la romaine du 9°, la panse, au lieu de finir par une s, présente plutôt un e, comme dans les fig. 2 et 3. Dans la même cursive mérovingienne le b n'eut quelquefois pour toute panse qu'une s sans aucun retour, comme la fig. 4. Cette forme s'étend depuis le 6e siècle jusqu'au 8* : quand ce trait joint ou traverse la haste, il dénote un tems borné à peine par le 11° siècle, lorsqu'il est ondulé; on en peut trouver encore des exemples même au 14o.

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