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signe de la croix, commence l'Introït d'une voix intelligible, et le continue les mains jointes. Lorsqu'il dit Gloria Patri, il fait une inclination de tête à la croix. Après avoir répété l'Introït sans faire un nouveau signe de croix, il va, les mains jointes, au milieu de l'autel, où il dit du même ton le Kyrie eleison, alternativement avec le répondant, ou seul, si personne ne répond (1).

352. Après le Kyrie, le prêtre étendant les mains, et les élevant jusqu'aux épaules (ce qui doit s'observer toutes les fois qu'on élève les mains), commence le Gloria in excelsis, s'il faut le dire. Au mot Deo, il fait une inclination de tête à la croix. Il fait la même inclination, lorsqu'il dit, Adoramus, le; Gratias agimus tibi, Jesu Christe; Suscipe deprecationem nostram, Jesu Christe. A ces mots, Cum Sancto Spiritu, il fait sur lui-même le signe de la croix, pendant lequel il achève, In gloria Dei Patris. Amen. Le Gloria se dit toutes les fois qu'il y a Te Deum à l'office du jour, mais on l'omet aux messes des morts et aux messes votives; à l'exception, cependant, des messes de la sainte Vierge In sabbato, de celles des Anges, et de celles qu'on célèbre avec solennité, pro re gravi. On excepte aussi le jeudi et le samedi saints, où il faut dire le Gloria, quoiqu'il n'y ait pas de Te Deum à matines (2).

Le prêtre ayant terminé le Gloria, baise l'autel au milieu, joint les mains, se tourne vers le peuple par le côté de l'épitre, ayant les yeux baissés, étend les mains, et dit, Dominus vobiscum. Puis il rejoint les mains, et va au livre, où il fait une inclination à la croix, en disant, Oremus; il ouvre et étend les mains, les tient élevées à la hauteur des épaules, et dit l'oraison (3). Quand le prêtre se tourne vers les fidèles, il doit avoir les yeux baissés, demissis oculis. Il faut remarquer ici que celui qui se sert de lunettes doit les ôter et les mettre sur l'autel, en dehors du corporal, avant de se tourner vers le peuple. Si on célèbre à un autel où le prêtre se trouve en face des assistants, on ne se tourne point, ni pour le Dominus vobiscum, ni pour l'Orate, fratres, ni pour la bénédiction. Il dit à intelligible voix le Dominus vobiscum, l'Oremus, et l'oraison qu'on appelle Collecte. A la conclusion de l'oraison Per Dominum nostrum, on joint aussitôt les mains; si elle se termine par Qui tecum ou par Qui vivis, on les joint aux mots In unitate. Lorsque l'oraison s'adresse directement à Dieu,

(1) Rubricæ Missalis. (2) Ibidem. (3) Ibidem.

elle se conclut par Per Dominum; si le nom de Jésus est au milieu, elle se termine par Per eumdem Dominum; si ce nom est à la fin, elle se conclut par Qui tecum; si l'oraison s'adresse à Jésus, elle finit par Qui vivis; si le Saint-Esprit y est nommé, elle se conclut par In unitate ejusdem Spiritus Sancti Deus, etc. Quel que soit le nombre des craisons qu'on dise, on ne conclut que la première et la dernière; et l'Oremus ne se dit qu'à la première et à la seconde oraison.

353. Après les oraisons, le prêtre ayant les mains sur le livre ou sur l'autel, de manière toutefois à ce qu'elles touchent le livre, ita ut palmæ librum tangant, lit l'épître à intelligible voix; et le servant ayant répondu, Deo gratias, il continue le graduel, l'alleluia, le trait et la prose, si on doit les dire (1). Le rite romain n'admet que quatre proses : celle de Pâques, Victimæ paschali; celle de la Pentecôte, Veni, Sancte Spiritus; celle de la fête du Saint Sacrement, Lauda, Sion; et celle des morts, Dies ira. Ayant achevé ce qu'il fallait dire du côté de l'épître, il fait porter le Missel du côté de l'évangile, se rend au milieu de l'autel, lève les yeux vers le ciel, les baisse aussitôt, et, s'inclinant profondément, il dit tout bas le Munda cor meum, le Jube, DOMINE, benedicere, le Dominus sit in corde meo; puis il s'approche du Missel, dit Dominus vobiscum, et, lorsqu'on lui a répondu, il fait avec le pouce de la main droite le signe de la croix sur le commencement de l'évangile qu'il doit lire, sur son front, sur sa bouche et sur sa poitrine, en même temps qu'il dit, Sequentia ou Initium sancti evangelii, etc. A la fin, quand le servant a répondu, Laus tibi, Christe, le prêtre soulève le livre et baise le commencement de l'évangile, en disant, Per evangelica dicta; ce qui, toutefois, ne s'observe point aux messes des morts (2). On doit avoir soin de placer le Missel, pour la lecture de l'évangile, de manière à ce qu'il soit tourné vers l'angle de l'autel : « Sic locat Missale ut - posterior pars libri respiciat ipsum cornu altaris, et non ad parietem, sive ad partem ejus contra se directam (3). » Nous ferons remarquer aussi que le prêtre, avant de lire l'évangile, dit, Jube, DOMINE, benedicere; tandis que le diacre, s'adressant au célébrant pour en recevoir la bénédiction, lui dit, Jube, DOMINE, benedicere (4).

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354. Quand l'évangile est dit, le prêtre retourne au milieu de l'autel, et, étendant et élevant les mains, il commence le Credo,

(1) Rubricæ Missalis. — (2) Ibidem. — (3) Ibidem. — (4) Ibidem.

s'il faut le dire. Aux mots In unum, il joint les mains, et incline la tête à Deum. Quand il dit, Jesum Christum, il fait encore une inclination de tête à la croix ; et il fléchit le genou depuis ces mots, Et incarnatus est, jusqu'à ceux-ci inclusivement, Et homo factus est. Il fait une nouvelle inclination à la croix à Simul adoratur. Enfin, il fait le signe de la croix sur lui-même, du front à la poitrine, quand il dit, Et vilam venturi sæculi. Amen. Le Symbole se dit tous les dimanches, quand même on ferait ce jour-là l'office d'un saint dont la messe ne l'aurait point exigé un autre jour. On le dit aussi à toutes les fêtes de Notre-Seigneur, de la sainte Vierge, des Anges, des Apôtres, des Évangélistes, des Docteurs dont l'office est double, aux dédicaces des églises, le jour de la consécration d'une église ou d'un autel, et autres jours où il est prescrit par les Rubriques. S'il y a sermon à la messe, le prédicateur doit le faire immédiatement après l'évangile; après quoi on dit le Credo. Après le Credo, quand il a fallu le dire, le prêtre baise l'autel; et, les mains jointes devant la poitrine, il se tourne vers le peuple, et dit, Dominus vobiscum. Puis, s'étant retourné vers l'autel, il étend et joint les mains, et, s'inclinant devant la croix, il dit, Oremus, et ensuite l'offertoire (1). Quelques prêtres disent l'offertoire à voix basse; ce qui paraît contraire à la Rubrique, qui s'exprime formellement pour les cas où l'on doit baisser la voix.

355. L'offertoire étant fini, le célébrant découvre le calice, le place du côté de l'épitre, déplie le corporal, prend la patène avec l'hostie, et, la tenant des deux mains à la hauteur de la poitrine, il lève les yeux vers Dieu, et les baisse aussitôt, en disant, Suscipe, sancte Pater, etc. Puis il fait avec la patène et l'hostie le signe de croix au-dessus du corporal, dépose l'hostie vers le milieu de la partie antérieure du même corporal, sous lequel il glisse un peu la patène du côté de l'épitre. Il prend ensuite le calice, l'essuie avec le purificatoire, et, le tenant de la main gauche, il reçoit de la droite la burette de vin qui lui est présentée par le servant. Après avoir mis le vin dans le calice, il fait le signe de la croix sur la burette d'eau (on omet ce signe de croix aux messes des morts), en disant, Deus, qui humanæ substantiæ; et, en versant un peu d'eau dans le calice, il continue, Da nobis per hujus aquæ et vini mysterium; fait une inclination vers la croix à Jesus Christus, et s'avance au milieu de l'autel, met le purificatoire sur la partie découverte de la patène, élève le calice, qu'il tient de la

(1) Rubrica Missalis.

main gauche par le pied, et de la main droite par le nœud, et en fait l'oblation, en disant, Offerimus tibi, Domine, ayant les yeux tournés vers le ciel pendant toute cette prière. Après quoi il fait le signe de la croix avec le calice, comme il l'a fait avec la patène, puis il le pose derrière l'hostie, sur le milieu du corporal, et le couvre de la pale. Ensuite, tenant les mains jointes sur l'autel, et étant médiocrement incliné, il dit tout bas, In spiritu humilitatis. Après cette prière, il se redresse, lève les yeux, étend les mains, et les rejoint aussitôt devant la poitrine (ce qu'il doit toujours observer quand il bénit quelque chose), et dit, Veni, Sanctificator, etc. Aux mots Et benedic, il fait sur l'hostie et sur le calice tout ensemble un signe de croix avec la main droite, la gauche · étant posée sur l'autel (1). Ensuite le prètre, tenant les mains jointes, va au côté de l'épitre, où il se lave les mains, c'est-à-dire, l'extrémité du pouce et de l'index, en disant à voix basse, Lavabo, avec le Gloria Patri, qu'il omet aux messes des morts, sans y substituer le Requiem æternam. On l'omet aussi aux messes du temps, depuis le dimanche de la Passion jusqu'au samedi saint exclusivement (2). A Gloria Patri, le célébrant fait une inclinatíon à la croix, et retourne au milieu de l'autel, en continuant, Sicut erat, etc. Arrivé au milieu de l'autel, il lève et baisse les yeux, s'incline médiocrement, tient les mains jointes sur l'autel, et dit à voix basse l'oraison Suscipe, sancta Trinitas; après quoi il baise l'autel, se tourne modestement vers le peuple, étend et rejoint les mains, en disant d'une voix tant soit peu élevée, Orate, fratres, continuant à voix basse, Ut meum ac vestrum sacrificium; il se retourne non par le côté de l'épitre, mais par celui de l'évangile, en faisant un tour entier; et lorsque le clerc ou le servant a terminé le Suscipiat Dominus, il répond, Amen. Le répondant doit dire, Suscipiat Dominus sacrificium, et non pas hoc sacrificium. Si le célébrant est obligé de répondre lui-même, il dira, Suscipiat Dominus sacrificium de manibus MEIS, au lieu de dire, comme le répondant, de manibus TUIS (3).

356. Ensuite le prêtre se tournant un peu vers le Missel, qui est rapproché, il dit tout bas les oraisons secrètes, sans dire Oremus au commencement, observant ce que nous avons dit des Collectes. Il dit Amen à la conclusion de la première secrète, s'il y en a plusieurs, et conclut la dernière en disant tout haut, Per omnia sæcula sæculorum S'il n'y a qu'une secrète, il la conclut

(1) Rubrica Missalis. (2) Thidem,

13 Ordo Missæ.

de la même manière; et alors il a les mains étendues sur l'autel hors du corporal, jusqu'à ce qu'il ait dit, Dominus vobiscum. A Sursum corda, il élève les mains à la hauteur de la poitrine, en sorte que la paume de l'une regarde celle de l'autre. Il joint les mains quand il dit, Gratias agamus Domino; lève les yeux à Deo nostro, et fait aussitôt une inclination à la croix. Quand on lui a répondu, Dignum et justum est, il élève et étend les mains, et continue la préface, propre ou commune, selon le temps. Au Sanctus, qu'il dit d'une voix médiocre et étant incliné, il joint les mains devant la poitrine. Au Benedictus, il se redresse et fait sur lui le signe de la croix, du front à la poitrine (1). Après le Sanctus, le célébrant élève un peu les mains, et lève les yeux au ciel; il baisse aussitôt les yeux et les mains, s'incline profondément, et, tenant les mains jointes sur l'autel, il commence à voix basse le canon, en disant, Te, igitur. A ces mots, Uti accepta habeas, il baise l'autel, se relève, et joint les mains devant la poitrine. Lorsqu'il dit, Hæc dona, hæc munera, hæc sancta sacrificia, il fait trois signes de croix conjointement sur l'hostie et sur le calice. Ensuite, les mains étendues comme pendant la préface, il poursuit à voix basse, In primis quæ tibi offerimus. Remarquez que le prêtre ne doit commencer le canon que lorsqu'il a les mains sur l'autel, et qu'il est profondément incliné.

357. Aux mots Papa nostro N., on prononce le nom du Pape vivant, en faisant une inclination simple vers le Missel. Aux mots Antistite nostro N., on ajoute le nom de baptême de l'évêque du lieu où l'on célèbre la messe; mais on ne fait point d'inclination. Si on ne sait pas le nom de l'évêque, on dit simplement, Antistite nostro, en sous-entendant le nom de l'évêque du lieu. Pendant la vacance du siége apostolique ou du siége épiscopal, on omet ce qui se rapporte au Pape et à l'évêque. Dans les Missels à l'usage des églises de France, on ajoute, Et pro rege nostro N.; ce qui ne se trouve point dans le Missel romain.

358. En disant, Memento, Domine, le prêtre élève et joint les mains jusqu'à la hauteur de la bouche ou de la poitrine. Il demeure quelque temps en cet état, la tête un peu inclinée; et il fait, à volonté, mémoire des fidèles vivants, ou en rappelant leurs noms qu'il n'est pas nécessaire d'exprimer, ou par une simple commémoration mentale. Il peut aussi, avant la messe, se rappeler ceux pour qui il se propose de prier; et alors il n'en fera mémoire

(1) Rubrica Missalis.

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