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tre les français et les russes au sujet des embuscades de ces derniers devant la tour Malakoff. Ces embuscades sont tour-à-tour prises et reprises, sans résultat décisif.

18. Traité entre l'Autriche et le gouvernement du canton suisse du Tessin. Celui-ci, pour indemniser les capucins expulsés, leur patra une fois la somme de 115,000 francs suisses, monnaie d'ar gent. Le gouvernement autrichien, à cette condition, fera cesser les mesures de représailles, et les habitants du Tessin pourront de nouveau s'établir dans les Etats impériaux et y exercer leur industrie comme auparavant.

20. Appel du Très-Saint-Synode siégeant à St.-Pétersbourg, au peuple russe. On y exhorte les parents à mener eux-mêmes leurs enfants sur le champ de bataille pour la défense de la religion et de la patrie, et on engage les pasteurs à inspirer à leurs troupeaux la conviction que la guerre actuelle est une guerre ancienne du prince des ténèbres, qui résiste au règne du Christ et qui agit aujourd'hui dans les en. fants rebelles (Eph. 22).

L'escadre anglaise, formant l'avant-garde de la flotte de la Baltique, met à la voile de Spithead. Elle compte 9 navires.

21. L'amiral russe Istomine est tué d'un coup de canon dans les environs de la tour Malakoff. Il commandoit, de ce côté, la flotte de la place.

23. A 2 heures du matin, sortie considérable des russes de Sébastopol contre les ouvrages français devant la tour Malakoff. Deux fortes colonnes, faisant ensemble une dixaine de mille hommes, attaquent la parallèle et la sapent. Une lutte acharnée s'en

gage et dure plusieurs heures; on se bat à coups de fusil, de baionnettes, etc. Trois fois l'ennemi est repoussé, sans qu'il se retire. Enfin il se porte à droite vers la parallèle anglaise, qu'il occupe et qu'il dépasse, et d'où il prend les français à revers. Chassés de là également, les russes se retirent définitivement, laissant le terrain couvert de leurs morts. Leur perte est estimée de 6 à 700 tués et de 1,200 à 1,500 blessés. De leur côté, les français comptent environ 200 hommes tués, 375 blessés et 56 hommes disparus. Parmi les premiers, se trouve le chef de bataillon du génie Dumas. Les Anglais ont une soixantaine de tués ou blessés.

29. Le Folksting danois vote en deuxième et dernière lecture, par 94 voix contre 1, l'acte d'accusation dirigé contre les anciens ministres.

M. Drouyn-de-Lhuys, ministre des affaires étrangères en France, arrive à Londres pour avoir une entrevue avec les membres du gouvernement anglais, avant de se rendre aux conférences de Vienne, où l'empereur l'a envoyé.

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Omer-Pacha, dont l'armée à Eupatoria compte maintenant environ 40,000 hommes avec 150 canons, ayant su par les prisonniers que l'infanterie russe, ployée à la dernière attaque s'étoit retirée à Simphéropol, a jugé le moment opportun pour étendre sa position. Après avoir garni Eupatoria de fortifications solides, dont un ouvrage avancé sur l'extrême gauche balaye maintenant avec ses gros canons tout le champ d'attaque, pousse ses troupes en avant à environ 2000 mètres, en faisant occuper deux villages et en ordonnant que ce vaste camp soit retranché.

JOURNAL

HISTORIQUE ET LITTÉRAIRE,

DIRECTEUR-PROPRIÉTAIRE, PIERRE KERSTEN,

Auteur de l'Essai sur l'activité du Principe pensant considérée dans l'institution du langage, de l'Eroμn Tus Kains Arabnuns (1), du De rebus belgicis, etc.

Quelques personnes manifestent le désir de voir paroître le Journal historique et littéraire tous les 15 jours, et même plus souvent. Elles pensent qu'il seroit d'une utilité plus générale, qu'il rendroit plus de services, etc.

Cette opinion a été exprimée plus d'une fois, et l'on y a toujours fait une sérieuse attention. Pour y satisfaire, il faudroit au moins doubler les matériaux dont le journal se compose, et en augmenter proportionnellement le prix; ou il faudroit réduire les livraisons à la moitié de ce qu'elles sont aujourd'hui. Double inconvénient, que ne compenseroit pas, peut-être, l'avantage résultant d'une périodicité plus fréquente.

(1) La 12me édition de cet ouvrage classique est sous presse; vol. in-12, accompagné d'un lexique grec-latin-français. Les sommaires des chapitres, dans cette nouvelle édition, seront également en français.

vénient , que ne compenseroit pas, peut-être, l'avantage résultant d'une périodicité plus fréquente.

Le Journal historique, comme son titre le dit, sʼattache principalement aux faits. I recueille les événements importants et les documents qui y sont relatifs. Or les faits et les documents de ce genre que fournit chaque mois, ne sont pas tellement nombreux qu'un petit nombre de pages, si les détails inutiles en sont judicieusement écartés, n'y puissent suffire dans les circonstances ordinaires.

Les faits se recueillent et se conservent, non point pour satisfaire une vaine curiosité, mais pour notre instruction. Si l'histoire est l'école du genre humain, c'est à condition qu'elle nous rende meilleurs,, plus sages, plus prudents, etc. Au-dessus des faits et des événements, se placent les doctrines et les principes qui y donnent lieu. Les doctrines peuvent s'altérer, se corrompre, se perdre. Il faut les rappeler sans cesse, les examiner, les discuter, les défendre et les démontrer si elles sont vraies, les combattre et les réfuter si elles sont fausses. Le Journal historique regarde cette tâche comme la sienne propre, et il s'efforce de maintenir les principes, en politique comme en religion, en littérature comme en philosophie. Il traite toutes les questions graves à l'occasion, et c'est à ce travail que la plus grande partie de ses livraisons est consacrée. Il faut certain développement pour exposer une idée avec clarté, et surtout pour l'approfondir et la faire pénétrer efficacement dans les esprits. Mais pour cette raison même, il faut aussi du temps, du loisir, afin de rendre possibles les recherches nécessaires, l'étude et la méditation.

Ces motifs et la résolution prise de ne pas changer sans nécessité ou sans une utilité évidente, ont conservé au Journal historique et son volume, et sa forme, et son mode de périodicité mensuelle, comme répondant le mieux au but qu'il s'est proposé et aux moyens dont il dispose.

Pour les améliorations réelles, il les adopte avec empressement à mesure que l'idée en est conçue ou que les circonstances en font naître l'occasion. Sous ce rapport, la composition et la rédaction du journal ont été modifiées successivement et elles pourront l'être encore. Plus de variété, plus de choses utiles et instructives dans un cadre restreint, plus de développement donné aux faits et aux questions politiques, etc.; tels et d'autres changements ont pu être remarqués par le lecteur attentif ; et le journal, tout en demeurant le même quant aux principes, a tâché de faire, d'année en année, quelque progrès et de se rendre plus généralement utile.

C'est en persévérant avec prudence et avec modération dans cette voie, qu'il a gagné la confiance d'un grand nombre de personnes distinguées, et qu'il est parvenu à exercer, au profit des saines doctrines, une autorité qui n'est plus contestée et qui semble loin de s'affoiblir. Indépendamment des encouragements que deux Papes ont daigné lui accorder, il s'est trouvé constamment soutenu par des témoignages graves et honorables; et aujourd'hui, par respect même pour le jugement favorable de tant de personnages vénérés, il ne pout, ce semble, que demeurer fidèle aux règles qu'il s'est tracées.

tre les français et les russes au sujet des embuscades de ces derniers devant la tour Malakoff. Ces embuscades sont tour-à-tour prises et reprises, sans résultat décisif.

18. Traité entre l'Autriche et le gouvernement du canton suisse du Tessin. Celui-ci, pour indemniser les capucins expulsés, leur paira une fois la somme de 115,000 francs suisses, monnaie d'argent. Le gouvernement autrichien, à cette condition, fera cesser les mesures de représailles, et les habitants du Tessin pourront de nouveau s'établir dans les Etats impériaux et y exercer leur industrie comme auparavant.

20. Appel du Très-Saint-Synode siégeant à St.-Pétersbourg, au peuple russe. On y exhorte les parents à mener eux-mêmes leurs enfants sur le champ de bataille, pour la défense de la religion et de la patrie, et on engage les pasteurs à inspirer à leurs troupeaux la conviction que la guerre actuelle est une guerre ancienne du prince des ténèbres, qui résiste au règne du Christ et qui agit aujourd'hui dans les en. fants rebelles (Eph. 22).

L'escadre anglaise, formant l'avant-garde de la flotte de la Baltique, met à la voile de Spithead. Elle compte 9 navires.

21. L'amiral russe Istomine est tué d'un coup de canon dans les environs de la tour Malakoff. Il commandoit, de ce côté, la flotte de la place.

23. A 2 heures du matin, sortie considérable des russes de Sébastopol contre les ouvrages français devant la tour Malakoff. Deux fortes colonnes, faisant ensemble une dixaine de mille hommes, attaquent la parallèle et la sapent. Une lutte acharnée s'en

gage et dure plusieurs heures; on se bat à coups de fusil, de baionnettes, etc. Trois fois l'ennemi est repoussé, sans qu'il se retire. Enfin il se porte à droite vers la parallèle anglaise, qu'il occupe et qu'il dépasse, et d'où il prend les français à revers. Chassés de là également, les russes se retirent définitivement, laissant le terrain couvert de leurs morts. Leur perte est estimée de 6 à 700 tués et de 1,200 à 1,500 blessés. De leur côté, les français comptent environ 200 hommes tués, 375 blessés et 56 hommes disparus. Parmi les premiers, se trouve le chef de bataillon du génie Dumas. Les Anglais ont une soixantaine de tués ou blessés.

29. Le Folksting danois vole en deuxième et dernière lecture, par 94 voix contre 1, l'acte d'accusation dirigé contre les anciens ministres.

M. Drouyn-de-Lhuys, ministre des affaires étrangères en France, arrive à Londres pour avoir une entrevue avec les membres du gouvernement anglais, avant de se rendre aux conférences de Vienne, où l'empereur l'a envoyé.

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Omer-Pacha, dont l'armée à Eupatoria compte maintenant environ 40,000 hommes avec 150 canons, ayant su par les prisonniers que l'infanterie russe, ployée à la dernière attaque s'étoit retirée à Simphéropol, a jugé le moment opportun pour étendre sa position. Après avoir garni Eupatoria de fortifications solides, dont un ouvrage avancé sur l'extrême gauche balaye maintenant avec ses gros canons tout le champ d'attaque, pousse ses troupes en avant à environ 2000 mètres, en faisant occuper deux villages et en ordonnant que ce vaste camp soit retranché.

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