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l'Epargne (le solde

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; et de surcharges

ures:

on dépôt, en temps u à la Caisse cen

5. l'octroi de crédit aux membres du Conseil d'Administration ou leur admission comme caution (et notamment sur ces points l'assentiment du Conseil de surveillance):

6. la gratuité de l'Administration et la fixation des débours faits par le Conseil d'Administration :

7. l'accomplissement régulier par le Président d'inspections mensuelles et extraordinaires :

8. la bonne tenue du registre des délibérations :

econnaissances de aque prêt; la menal, le Grand-Livre

ses de dette:

n compte courant:

III

Le Conseil de Surveillance

Sa composition de trois membres au moins selon la prescription de la loi, la régularité de ses séances, les inspections faites en exécution des statuts, la rédaction et la signature de ses délibérations à cet objet; la mention sur le registre des délibérations relatives à l'enquête sur la sécurité des prêts ainsi qu'à leur montant et leur terme :

ice de compte :

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la loi, tels l'envoi lépôt de la signainal de commerce, commerce et à la

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ricule de la société

a régularité de ce

IV

L'Assemblée Générale

principalement, ce qui concerne :

1. la tenue des séances, leur compte rendu et la signature des résolutions:

2. les modifications aux statuts, et la communication de ces modifications au greffe du tribunal de commerce :

3. les élections:

4. l'existence et le montant du droit d'entrée exigé des membres :

5. la fixation du nombre d'actions, leur import et leur dividende :

6. l'intérêt p. c. pour les emprunts et les prêts; la provision p. c.
pour les prêts, et son mode de paiement :
Intérêt pour les emprunts

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7. l'étendue du ressort de la Caisse d'épargne et de crédit, et le

nombre des membres et principalement :

al l'avalucion da toulo panconna ani bonita an dohors du

BIBLIOGRAPHIE

I

LEÇONS SUR LA THÉORIE DES MARÉES, PROFESSÉES AU Collège DE FRANCE par MAURICE LÉVY, Membre de l'Institut, Inspecteur général des Ponts et Chaussées. Première partie : Théories élémentaires. Formules pratiques de prévision des marées. I vol. in-4o de 298 pages. Paris, Gauthier-Villars, 1898.

Parmi tous les problèmes que Laplace a fait entrer dans le cadre de sa Mécanique céleste, il n'en est point qui soit, pour la généralité du public, d'un intérêt plus tangible que celui des marées. Il suffit de vivre bien peu de temps sur le bord de la mer, pour se convaincre de cet intérêt. Diverses notions qui se rapportent au problème (coefficient de la marée, établissement du port,...) sont, à l'usage, devenues familières à une foule de gens qui n'en soupçonnent même pas la genèse théorique. Aussi la prédiction des marées, c'est-à-dire l'annonce, pour un avenir aussi lointain qu'on le veut, des heures et des hauteurs des pleines et basses mers, a-t-elle, dans l'œuvre de l'illustre géomètre, joui d'une popularité spéciale et attesté plus particulièrement son extraordinaire puissance analytique aux yeux des profanes à qui certains mystères dévoilés de l'astronomie planétaire n'étaient pas susceptibles d'offrir des vérifications aussi immédiates.

que l'ana

Mais il s'en faut de beaucoup cela va de soi lyse de Laplace se soit vulgarisée au même titre que les résultats auxquels elle a conduit. Nombre de lecteurs, même familiers avec le langage mathématique, reculent devant la difficulté de suivre l'exposition du profond inventeur. D'autre part, plusieurs savants éminents ont, depuis lors, apporté à la théorie

divers perfectionnements notables qui ne se sont guère répandus en dehors d'un cercle assez restreint de spécialistes. Il y avait donc intérêt à refondre, en quelque sorte, toute cette théorie dans un moule qui lui imprimât une forme plus didactique, de façon à la rendre assimilable à un plus grand nombre de curieux. C'est une pareille entreprise que M. Maurice Lévy a très heureusement réalisée, il y a quelques années, dans son enseignement du Collège de France. Retardée par diverses circonstances, la publication de ces leçons vient seulement de débuter par un premier volume auquel sont consacrées les lignes qui suivent.

Ce premier volume contient deux sections bien distinctes. La première a trait à la théorie statique et à la prédiction des marées.

Le principe de la théorie statique est, comme on sait, dû à Newton qui, sur ce point comme sur bien d'autres, a su ouvrir à l'esprit humain des horizons nouveaux. Il consiste à admettre que la masse totale des mers répandues à la surface du globe tend, à chaque instant, à se mettre en équilibre sous les influences réunies de la gravité et de l'attraction des corps célestes, parmi lesquels seuls la Lune et le Soleil exercent à ce point de vue un effet sensible, avec prédominance notable d'ailleurs de la première.

Si le seul potentiel intervenant était celui de la gravité (attraction de la Terre et force centrifuge), la surface des mers prendrait une certaine forme d'équilibre appelée surface moyenne des mers. Le potentiel de l'attraction luni-solaire introduit dans cette surface une déformation constamment variable en raison du mouvement relatif des deux astres par rapport à la Terre. Le point de rencontre de cette surface variable avec une verticale quelconque peut être défini par sa distance au pied de cette normale sur la surface moyenne des mers: Ce sont les variations de cette distance ou hauteur qui constituent le phénomène des marées.

Pour calculer cette hauteur à un instant donné en un point donné, il faut connaître le potentiel de l'attraction totale exercée sur ce point. La détermination rigoureuse de ce potentiel. offre une difficulté singulière pour évaluer exactement le potentiel de l'attraction terrestre, il faudrait connaître celui de la couche aqueuse comprise entre la surface réelle et la surface moyenne des mers, c'est-à-dire connaître précisément l'inconnue du problème. Cette difficulté n'a été abordée jusqu'ici que par M. Poincaré qui a déjà fait faire un

premier pas à sa solution (1). Chargé maintenant à la Sorbonne du cours de Mécanique céleste, l'éminent géomètre se trouvera nécessairement amené, en parcourant le cycle de son enseignement, à envisager de nouveau la question et à la pousser plus avant. On peut donc espérer de ce côté un perfectionnement important de la théorie. Au point de vue pratique, la question est de moindre gravité, la densité de l'eau pouvant être prise comme négligeable auprès de la densité moyenne de la Terre (rapport de 1 à 5,5).

Tout se réduit, dès lors, à exprimer le potentiel d'un astre en fonction de ses coordonnées horaires et équatoriales. Après avoir effectué ce calcul, l'auteur, afin de faire naître une première idée du phénomène, en applique le résultat à la détermination et à la discussion de la hauteur de la marée lunaire pour une mer qui recouvrirait toute la Terre. Les traits généraux ainsi mis en évidence se retrouvent, plus ou moins altérés par les circonstances locales. dans le phénomène tel qu'on peut l'observer.

Cette discussion conduit à considérer la marée comme produite par la superposition de trois ondes:

10 L'onde semi-diurne qui présente deux maximums (pleine mer) correspondant aux passages journaliers de la Lune au méridien, deux minimums (basse mer) correspondant à son lever et à son coucher, et dont l'amplitude varie en raison inverse de la déclinaison de la Lune et de la latitude du point pris sur la Terre (elle est nulle aux pôles);

2o L'onde diurne qui ne présente qu'un maximum et un minimum par jour, et qui, nulle aux pôles et à l'équateur, atteint ses valeurs extrêmes, égales et de signes contraires, aux latitudes de ± 45°;

3o L'onde semi-mensuelle qui ne dépend pas du mouvement de la Terre, mais seulement de la variation en déclinaison de la Lune. Pour la marée solaire, la décomposition est évidemment la même, à cette différence près que l'onde semi-mensuelle est remplacée par une onde semi-annuelle.

Lorsqu'il ne s'agit plus d'une mer théorique recouvrant tout le globe, mais de la mer véritable limitée aux continents, la marche générale du calcul ne se trouve pas modifiée; seulement l'intégration, étendue à une aire sphérique non définie géométriquement, ne peut plus s'effectuer rigoureusement. Toutefois cette

(1) COMPTES RENDUS DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES, 30 avril 1894.

intégration peut, comme l'a fait voir Lord Kelvin, se ramener à la détermination de six constantes dont l'une n'est autre que l'aire occupée par les océans à la surface de la Terre.

D'ailleurs, la nouvelle forme du résultat correspondant comporte, au point de vue de l'allure générale du phénomène, plusieurs différences dignes d'attention, notamment en ce qui concerne la non-coïncidence des maximums et minimums avec les passages de l'astre attirant au méridien.

La détermination, à l'aide d'une mappemonde, des six constantes spécifiques dont il vient d'être question, a été effectuée par MM. Darwin et Turner. Elle offrait toutefois un aléa tenant à l'incertitude où l'on se trouve sur la distribution des terres dans la région antarctique. Le calcul a été effectué dans les deux hypothèses rendues les plus probables par les quelques rensei. gnements géographiques que l'on possède sur la région, et qui se distinguent l'une de l'autre par l'admission ou non de l'existence, entre la parallèle de 80o et le pôle austral, d'une terre s'étendant sur 180° en longitude.

Résultat bien curieux, cette différence d'hypothèse n'altère relativement d'une façon sensible que l'une des six constantes. La connaissance expérimentale de cette constante, dont l'auteur montre clairement la possibilité par l'observation des marées aux latitudes de ± 35°, fournirait donc une présomption très inattendue au sujet de l'existence encore problématique d'un continent austral.

L'étude précédente, indiquée dans le cas de la Lune, peut être répétée dans le cas du Soleil. Il suffit ensuite d'ajouter les résultats obtenus dans ces deux cas pour obtenir la marée totale. Aux remarques faites pour chaque marée prise isolément, viennent d'ailleurs s'en ajouter d'autres visant leur composition. Il y a lieu, par exemple, de distinguer les époques des syzygies où les ondes concordent pour donner lieu aux marées de vive eau, des époques de quadratures où les ondes se contrarient pour produire les marées de morte eau. Il convient aussi de distinguer les époques où les deux astres traversent à peu près en même temps l'équateur, auxquelles correspondent les grandes marées dites des syzygies équinoxiales.

En outre, l'inertie, la configuration des côtes, et aussi le frot⚫tement dans le voisinage de celles-ci, introduisent un retard dans la phase du phénomène, retard qui, dans notre région, est de 36 heures environ. D'ailleurs, l'action des astres se faisant d'autant plus sentir que la masse d'eau sur laquelle elle s'exerce est

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