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REVUE

DES

QUESTIONS SCIENTIFIQUES

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(VINGT-TROISIÈME ANNÉE; TOME XLV DE LA COLLECTION)

LOUVAIN
SECRÉTARIAT DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE

(M. J. Thirion)

11, RUE DES RÉCOLLETS, I I

Imprimerie POLLEUNIS & CEUTERICK, 30, rue des Orphelins, Louvain.

Même maison à Bruxelles, 37, rue des Ursulines.

4.232 143

POUR

L'ASTRONOMIE GRECQUE

Depuis que Copernic a placé définitivement le Soleil au centre de notre système planétaire, que Kepler a découvert les lois du mouvement elliptique des planètes, et que Newton a révélé une règle invariable et précise qui comprend à la fois l'action qui dirige les astres dans leurs orbites et celles qui les en écartent et les troublent, le consentement unanime accorde à l'astronomie le premier rang entre les sciences mathématiques, et aux vérités qu'elle enseigne l'admiration la plus haute et la mieux justifiée. Personne ne songe à l'amoindrir; mais il est permis de combattre le préjugé qu'elle a fait naître et qui nous rend injustes à l'égard des astronomes de l'antiquité.

On feint trop souvent d'ignorer que c'est aux anciens que Copernic a emprunté la théorie géométrique des épicycles qu'il eût dû inventer, si elle n'avait pas existé, pour écrire son livre De Revolutionibus, asseoir son hypothèse héliocentrique et en montrer la simplicité et la symétrie. D'ailleurs, le principe même de cette hypothèse appartient aux astronomes grecs; on a tort de ne s'en souvenir que pour les accuser bien à la légère d'aveuglement et de maladresse pour n'avoir su ni reconnaître, ni utiliser la vérité.

On oublie que ce sont les géomètres d'Alexandrie qui ont enseigné à Kepler les propriétés des sections coniques

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