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NOTES ET PIECES JUSTIFICATIVES

I. Le récit des faits est le résultat de trois enquêtes successives.

La première enquête fut faite immédiatement après la guérison par le Dr Van Hoestenberghe, de Stalhille, à la demande de S. G. Monseigneur Faict, alors évêque de Bruges. Elle aboutit à un rapport adressé à l'évêché et dont voici la conclusion. Aucun doute n'est possible sur l'authenticité du fait : Pierre De Rudder a été guéri subitement et radicalement, le 7 avril 1875, après plus de huit années d'impotence, d'une fracture des deux os de la jambe gauche, avec complication de plaie, et ulcération au pied. Donnant ensuite son opinion comme médecin, le Dr Van Hoestenberghe déclarait qu'il jugeait cette guérison impossible sans l'intervention d'une puissance supérieure aux forces de la nature.

La seconde enquête a été faite, les 18 et 19 janvier 1893, par le Dr Royer, résidant alors à Lens-Saint-Remy (Liége) et actuelle. ment à Avennes. Ce fut à la demande du Dr Boissarie, médecin en chef du Bureau des Constatations,à Lourdes.Les résultats de cette enquête ont été publiés dans les ANNALES DE N. D. DE LOURDES, livraisons de mai, juin, juillet et août 1893. Voici les personnes interrogées par le Dr Royer: A Stalhille, le Dr Van Hoestenberghe et Jean Houtsaeger; à Jabbeke, Édouard Van Hooren, Jacques Van Esschen, Jacques De Simpel, Pierre Blomme, Hippolyte Luca, Pierre De Rudder lui-même, etc.

La troisième enquête a été faite en mai et en août 1899 par le Dr Deschamps, S.J., assisté par le R. P. Jos. Van Hoestenberghe, S. J., fils du médecin de Stalhille. Toutes les personnes citées par le Dr Royer furent de nouveau interrogées, à l'exception de Pierre De Rudder, Pierre Blomme et Jacques De Simpel, tous trois décédés depuis 1893.

Ils recueillirent en outre, à Jabbeke, les témoignages de Jacques De Fraeye, de Louis Knockaert, de Jean Duclos, ainsi que les récits minutieux de la veuve de Pierre De Rudder et de sa fille Sylvie, entendues séparément

Ils virent aussi Jules Van Hooren, actuellement cocher à l'Hôtel de la Plage à Ostende il reconnut avoir signé, avec son père et Marie Wittezaele, le certificat cité dans le récit.

Mme la vicomtesse du Bus de Ghisignies, veuve du vicomte Christian, l'un des signataires du document émané des notables de la commune de Jabbeke, fit les plus grands éloges de Pierre De Rudder. Peu de jours avant le pèlerinage, Pierre vint au château exposer son projet. Elle raconte la profonde émotion produite sur son mari, lorsqu'il reçut à Bruxelles l'annonce de cette guérison, lui qui avait vu l'état misérable de cette jambe brisée depuis si longtemps.

MM. Charles Boutens, bourgmestre actuel de Jabbeke, et Camille Somerlinck, secrétaire communal, ont affirmé qu'on pouvait avoir la plus entière confiance dans la sincérité de tous ces témoignages.

II. Voici la liste des principaux récits antérieurs :

10 En flamand: a) Le 9 avril 1875 (deux jours après la guérison) dans la GODSDIENSTIGE WEEK VAN VLAANDEREN (SEMAINE religieuse de FLANDRE), 7o année, no 50;

b) Juillet 1875: Het Vlaamsche Lourdes, door Emiel Scheerlinck, onderpastoor ; Gand. Ce livre, écrit par le vicaire d'Oostacker, fut traduit en français, en 1876, sous ce titre Lourdes en Flandre. Il contient, entre autres, le récit de la guérison de Pierre De Rudder; à part quelques détails absolument insignifiants, l'exactitude de ce récit a été confirmée par les enquêtes postérieures.

2o En français: a) PRÉCIS HISTORIQUES, 1876; Les Origines du pèlerinage d'Oostacker, par le P. Van Tricht, S. J. Les éléments de ce récit sont empruntés au livre de l'abbé Scheerlinck:

b) Oostacker-lez-Gand, Pèlerinage en l'honneur de N. D. de Lourdes. Guérison de Pierre De Rudder, par Le Couvreur, chanoine honoraire et curé de Saint-Laurent à Bayeux (Calvados), France. Cette brochure contient, outre un récit exact, les attes tations mentionnées déjà par l'abbé Scheerlinck : celle des voisins de P. De Rudder, et celle des notables de la commune. Elle relate en outre un défi, porté en 1876 par le journal ORDRE ET LIBERTÉ de Caen, promettant 500 fr. à qui pourrait fournir un témoignage infirmant ces attestations. Enfin, on y lit une lettre de M. Delanghe, notaire à Jabbeke en 1876, et datée du 12 octobre de la même année. M. Delanghe certifie que le récit, fait dans l'ouvrage de l'abbé Scheerlinck, est conforme à la vérité. Le

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