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est exposée de façon particulièrement nette ; et l'auteur rend judicieusement compte des objections qui s'attachent encore à la forme actuelle de la théorie relativiste de l'électromagnétisme.

H. DOPP.

EXPOSÉ ÉLÉMENTAIRE DE LA THÉORIE D'EINSTEIN ET DE SA GÉNÉRALISATION, suivi d'un appendice à l'usage des mathématiciens, par J. BECQUEREL, professeur au Muséum d'histoire naturelle. Un vol. de 205 pages (16 XII) avec 17 fig. dans le texte. Collection Payot. Paris, Payot 1922. fr.

« La théorie actuelle pourra être retouchée ou plutôt complétée, surtout en ce qui concerne les hypothèses cosmologiques, la généralisation de la théorie d'Einstein et l'interprétation philosophique des lois. Mais ce qu'on peut affirmer, c'est qu'un retour en arrière, vers les idées encore enracinées dans quelques esprits, est une chose impossible » (1). C'est par ces mots que l'auteur termine son opuscule écrit pour répandre les idées nouvelles.

Son manuel se distingue par la netteté de l'exposé il montre clairement les notions fondamentales postulées dans les théories classiques et les raisons d'adopter les notions nouvelles qui permettent d'exprimer les lois de la Nature indépendamment du système servant à repérer les événe

ments.

Ces lois reçoivent dès lors une expression très générale et très abstraite en calcul tensoriel, ou absolu. On n'en a plus l'intuition directe; pour les comprendre, il faut déchiffrer les équations qui les expriment. Dans ce livret très maniable et avenant, il va sans dire qu'on n'a pu démontrer ces équations; mais on a trouvé très heureusement le moyen de dire tout le nécessaire pour permettre d'en saisir la signification. Bien des lecteurs aimeront surtout l'appendice écrit pour les mathématiciens. C'est un formulaire exquis de la relativité.

H. DOPP.

(1) P. 133.

LA THÉORIE DE LA RELATIVITÉ EXPOSÉE SANS MATHÉMATIQUES, par PAUL KIRCHBERGER. Traduction française par MARCEL THIERS, ancien élève de l'École Polytechnique. Un vol. de 218 pages (19×12).- Paris, Payot, 1922. — 5 fr.

Cet ouvrage, préfacé par M. von Laue, en était en novembre 1921 à sa troisième édition, au bout d'un peu plus d'une année. Le lecteur auquel on s'adresse est « celui qui, s'il ne se soucie pas de la forme de la transformation de Lorentz, s'intéresse cependant aux idées fondamentales : relativité du temps et de l'espace, possibilité de vérifier la théorie par les faits ». Ce lecteur devra s'accommoder d'une certaine imprécision et de quelques longueurs dans l'exposé; qu'il s'en prenne moins à l'auteur qu'à lui-même, puisqu'il veut saisir sans mathématiques une théorie toute basée sur elles.

H. D.

UNE NOUVELLE FIGURE DU MONDE. LES THÉORIES D'EINSTEIN, par LUCIEN FABRE. Nouvelle édition épurée, accrue de notes liminaires, d'un exposé des théories de Weyl et de Painlevé, et de trois notes de MM. Guillaume, Brillouin, et Sagnac sur leurs propres idées. Paris, Payot, 1922. 7,50 fr.

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Cet ouvrage, analysé dans la REVUE en juillet 1921, p. 216, atteint actuellement le 28e mille; preuve de l'intérêt qui s'attache à la question. L'épuration annoncée sur la nouvelle couverture du livre a consisté à supprimer les déclarations de M. Einstein, « dont les autographes, dit l'auteur, demeurent entre mes mains pour exercer la sagacité des psychologues futurs » (1).

Les appendices nouveaux sont peu développés et plus techniques que l'ouvrage. Celui qui est dû à M. Brillouin est significatif. Cet éminent professeur, qui publia avant la guerre des « propos sceptiques sur la théorie de la relativité », écrit aujourd'hui, en soulignant la phrase : « Je ne connais aucune raison scientifique d'être anti-relativiste ».

(1) Notes liminaires, p. 16.

H. DOPP.

LE PRINCIPE DE LA RELATIVITÉ ET LA THÉORIE D'EINSTEIN, par LÉON BLOCH, Docteur ès sciences. Une brochure de 42 pages (23 × 14). — Paris, Gauthier-Villars, 1922. — 3,50 fr.

Deux conférences faites en novembre dernier à l'École supérieure des Postes et Télégraphes de Paris. Elles s'adressent, non pas au grand public, ni aux spécialistes de la physique, mais à des esprits cultivés, curieux de posséder un aperçu sur la physique nouvelle. Le conférencier met avec bonheur en relief l'évolution suivie par la pensée d'Einstein. Il insiste sur cette idée très juste que la théorie nouvelle est essentiellement tirée de l'expérience, et que, fidèle aux méthodes des Copernic et des Newton, elle veut en perfectionner le rendement par l'abolition d'hypothèses trop étroites.

H. DOPP.

LA TEORIA DE LA RELATIVIDAD EN LA FISICA MODERNA. LORENTZ, MINKOWSKI, EINSTEIN, par JOSÉ UBACH, S. J. Une brochure de 45 pages (23×16). - Buenos-Ayres, de Amorrortu, 1920; Tortosa (Espagne), Observatorio del Ebro.

En une série de conférences au Collège del Salvador de Buenos-Ayres, l'auteur a voulu faire un exposé simple de la théorie de la relativité. Il a pu supposer chez ses auditeurs la connaissance du calcul infinitésimal; et plus d'une fois, sans paraître redouter leur émoi, il les met en présence de systèmes d'équations passablement abstraits, comme celui du champ électro-magnétique d'après Mawxell-Lorentz. D'autre part, l'allure générale de ses explications est plutôt élémentaire.

A chaque idée nouvelle surgissant dans le développement de ces théories « révolutionnaires », les remarques critiques de l'auteur dénoncent des postulats gratuits, la méconnaissance des concepts classiques de l'espace et du temps absolus, le passage illégitime d'équations purem nt formelles à leur interprétation dans l'espace-temps. Quant aux expériences invoquées en faveur du renversement des conceptions reçues, il insiste sur leur excessive délicatesse. Il faut, dit-il, s'en tenir aux théories claires, sanctionnées par une expérience

très variée et très complète, et surtout exemptes de conséquences paradoxales.

L'auteur exagère, je pense, en taxant de philosophie idéaliste une théorie qui prétend simplement se maintenir au point de vue phénoménal, exprimer et prévoir la réalité sensible comme elle nous apparaît.

H. DOPP.

LA THÉORIE EINSTEINIENNE DE LA GRAVITATION. Essai de vulgarisation de la théorie, par GUSTAVE MIE, professeur de physique à l'Université de Halle. Ouvrage traduit de l'allemand (par J. Rossignol). Un vol. de XIX-140 pages (1912). Paris, Hermann, 1922. —

4,50 fr.

« L'auteur expose telles qu'il les entend les idées directrices sur lesquelles peut s'édifier la théorie de la gravitation sous sa forme actuelle, de sorte que cet ouvrage est plutôt une analyse critique des principes fondamentaux de la théorie qu'une étude de cette théorie elle-même >> (1).

Le physicien veut au moyen de ses mesures donner une représentation raisonnable de l'univers et le moyen d'en prévoir les phénomènes. Se plaçant à ce point de vue, M. G. Mie montre que certains axiomes de la métrique classique ne s'adaptent plus à l'expérience perfectionnée. Pour lui les corpuscules matériels élémentaires ne sont que des grains d'énergie dans un substratum universel ou éther, champ de force à la fois et «vide physique » susceptible de perturbations électromagnétiques. La seule présence de la matière modifie l'état de l'éther environnant, et réciproquement l'état de ce dernier influe sur la matière. La loi de la gravitation d'Einstein précise ces influences mutuelles en tenant compte de leur indépendance relativement au choix d'un système de référence. M. Mie reconnaît avec Einstein que tous les systèmes imaginables peuvent servir logiquement pour la description des phénomènes de la nature dans un domaine assez restreint; mais il n'admet pas comme lui leur équivalence complète. Partant du principe de bon sens que ce qui paraît simple doit être décrit en termes simples, il

(1) Préface des traducteurs, p. V.

pense que dans chaque cas particulier la raison impose au physicien un système de coordonnées bien déterminé.

Cette brochure écrite par un relativiste renommé méritait d'être rendue accessible au lecteur français. La traduction en est excellente.

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H. DOPP.

VI. · LE PREMIER LIVRE DE L'AMATEUR EN T. S. F., par JOSEPH ROUSSEL.- Un vol. de 308 pages (17X25), 2e édit.Paris, Vuibert, 1922. 15 francs.

Secrétaire général de la Société française d'étude de Télégraphie et de Téléphonie sans fil, M. Roussel peut mieux que personne fournir des renseignements pratiques et actuels sur la T. S. F.

L'attente du lecteur n'est pas trompée.

Le but du 1er livre est de vulgariser, mais « non pas en éliminant les vérités et les explications qui pourraient paraître trop arides à première vue ».

M. Roussel indique d'une façon simple et concrète, les diverses constructions ordinaires : Réception, amplification, inscription, haut-parleur ; un schéma de poste complet est particulièrement digne de remarque.

Puis, après quelques renseignements utiles, tels que les indicatifs principaux, les codes, les cartes situant les postes européens, l'auteur, par un exposé clair, donne à ce travail manuel décrit dans la rre partie, un intérêt scientifique : Les notions d'arithmétique usuelle de T. S. F. se conciètent et permettent à l'amateur de mesurer ses appareils, d'effectuer quelques calculs. Qui l'empêcherait dès lors d'apporter par ses contrôles, sa quote-part au mouvement scientifique ?

Dans un appendice, plusieurs idées intéressantes provoquent les initiatives: l'usage de l'électromètre capillaire, un aperçu sur les phénomènes d'interférence, l'enregistrement graphique des orages. En ce dernier point M. Roussel souhaite avec raison « que tout observatoire soit doté d'appareils enregistreurs permettant de recueillir, conserver et étudier à loisir les dépêches météorologiques européennes et de compléter ces documents par la marche graphique des orages ».

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