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avec une morta

les non-vaccinés s'éleva à 64,97 °

lité de 8,35 ° l'immunité fut complète chez les

vaccinės.

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Au cours de l'année 1912, 31 380 militaires (troupes de la guerre ou des colonies) ont été vaccinés en France aucun d'entre eux n'a été atteint de la fièvre typhoïde. D'autre part, l'ensemble des non-vaccinés a compté 2,22 cas et 0,30 décès dans l'armée coloniale.

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Pendant l'été de 1912, une épidémie formidable de typhus éclate à Avignon. Cette ville compte 49 000 habitants; elle possédait à ce moment une garnison de 2053 hommes. Il y eut, dans la population civile, de 5100 à 2000 cas et 64 morts et, parmi les militaires, 155 cas avec 22 décès. Le nombre des militaires vaccinés avant l'épidémie était de 525; 841 demandèrent à être vaccinés au cours même de l'épidémie, ce qui donna au total 1366 vaccinés et 687 non-vaccinés. Or, aucun des vaccinés n'a pris la fièvre typhoïde, même légère; et ceux des habitants qui se sont fait vacciner sont également demeurés indemnes.

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L'efficacité du vaccin polyvalent s'est affirmée également, en 1912 et en 1913, au Maroc occidental, en Algérie et en Tunisie: alors que les non-vaccines ont eu à souffrir d'une morbidité et d'une mortalité souvent élevées, atteignant au Maroc occidental 168,44 cas et 21,13 décès les vaccinés ont offert une immunité presque complète en Algérie-Tunisie, on a constaté un cas de fièvre typhoide, sans décès, parmi les 1031 vaccinės, soit 0,09 : encore l'homme atteint avait-il reçu du vaccin périmé et, par conséquent, sans efficacité. « Je ne saurais trop insister, dit à ce sujet le Dr Vincent, sur la nécessité de rejeter tout vaccin ancien. Son délai de conservation est au plus de trois mois, à la glacière et à l'obscurité. » De même au Maroc occidental, au cours de l'épidémie meurtrière

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que nous rappelions plus haut, sur 10 794 vaccinés on ne compta que 0,18 cas et 0,09 décès

Dans des épidémies récentes, à Issoudun, Montauban, Marseille, Tours, Saintes, la vaccination a protégé tous les militaires vaccinés et a exercé une action d'arrêt très marquée, en huit à dix jours, sur la marche du fléau.

Des constatations semblables ont été faites à l'occasion d'épidémies ayant régné, dans la population civile, à Puy-l'Évêque, Paimpol, Jargeau, Rouffignac, SaintLattier, Grans, Bengy, Margency, Sermaizes, etc.

Ainsi, à Puy-l'Évêque, gros bourg du département du Lot, on releva 62,85 cas et 7,14 décès ‰ habitants non-vaccinés. Sur les instructions du Dr Vincent, « des vaccinations furent faites exclusivement sur les jeunes gens, les jeunes filles et les enfants, en un mot chez les sujets les plus réceptifs pour la fièvre typhoïde ». Or, cette mesure suffit pour arrêter, en quinze jours, l'extension de l'épidémie, et aucun des 312 vaccinés ne fut atteint. Les cas survenus ultérieurement se sont manifestés chez les non-vaccinės seuls.

A Paimpol, à l'occasion d'une épidémie qui a sévi à la même époque, les non-vaccinės eurent une proportion de 41,66 cas avec 4,58 décès ° tandis que des 400 vaccinés aucun ne fut frappé.

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Nous pourrions allonger beaucoup cette statistique; elle deviendrait plus persuasive encore, mais les faits que nous avons rappelés suffisent à notre but.

Nous nous en sommes tenu surtout à la méthode de Dr Vincent, et aux résultats qu'elle a donnés, parce qu'elle est celle que nous avons le plus souvent appliquée et dont nous avons pu contrôler l'efficacité. Il eût été intéressant sans doute de comparer ces résultats à ceux qu'ont donnés des vaccins différents. Cela nous eût conduit trop loin; du reste, à l'heure actuelle, bien

des méthodes nouvelles ont été trop peu expérimentées pour qu'on puisse se faire à leur sujet une opinion définitive. L'avenir, sans doute, nous réserve encore bien des progrès, soit dans la préparation du vaccin antityphique, soit dans ses applications, et c'est de lui qu'il faut attendre des indications plus précises que celles que nous possédons aujourd'hui sur la durée de l'immunité qu'il confère. Certains auteurs lui assignent une limite maxima de trois ans ; d'autres, plus nombreux, la réduisent à une année.

Quoi qu'il en soit, nous pouvons conclure, dès maintenant, que la vaccination préventive contre la fièvre typhoïde nous met entre les mains une arme de choix contre cette affection redoutable. Nous y recourons surtout pour protéger les membres des familles au sein desquelles un cas de typhus a éclaté; nous vaccinons les « réceptifs », et jusqu'ici, nous n'avons eu qu'à nous louer de cette mesure de prophylaxie. Acclamons cette nouvelle victoire de l'expérimentation pasteurienne à ajouter à tant d'autres. remportées par elle sur les maladies infectieuses et virulentes.

Recueillons ses bienfaits; mais n'oublions pas que la nécessité des mesures hygiéniques préventives n'a pas cessé de s'imposer. Redisons-le encore une fois : les distributions d'eau, en particulier, constituent et constitueront toujours le rempart le plus sûr contre l'invasion des maladies infectieuses d'origine hydrique. D'ailleurs, la vaccination antityphique ne peut s'appliquer à toute une population: c'est aux sujets jeunes et bien portants qu'elle s'adresse surtout; tandis que l'hygiène générale protège tout le monde.

Grâce à ses progrès et à cette nouvelle conquête de la prophylaxie microbienne, il y a lieu d'espérer, comme le proclamait le professeur Chantemesse, que le siècle présent triomphera de la fièvre typhoïde, comme le

siècle passé a vaincu la variole. L'évolution heureuse. qui s'est produite pour la variole, est en marche pour le typhus et voici que nous faisons un pas de plus « vers cet idéal inaccessible, toujours poursuivi, écrit le Dr Vincent, jamais atteint, qui veille comme une lampe sacrée au coeur de tout hygiéniste: affranchir l'homme de la maladie évitable ».

Dr A. HAIBE,

Directeur de l'Institut Bactériologique Provincial

de Namur.

LES

ONDES HERTZIENNES ATMOSPHÉRIQUES

Enregistrées à l'Observatoire St-Louis de Jersey, Manche, de novembre 1911 à octobre 1913

Une antenne de 10 fils de bronze de 100 mètres de long chacun, pendant du sommet de la Tour métallique St-Louis, à 50 mètres du sol, est reliée, en bas, à un détecteur électrolytique à réception intégrale, à un condensateur, à un ampèremètre relais-trembleur et à un chronographe totalisateur. L'idée du relais-trembleur est neuve; elle est bonne puisqu'elle m'a donné, après deux années d'un fonctionnement continu et satisfaisant, les résultats consignés principalement dans les tableaux qui vont suivre.

Ces résultats paraîtront, sans doute, aussi importants qu'intéressants, du moment qu'ils sont les premiers, du moins à ma connaissance, à être publiés sur ce phénomène des Ondes hertziennes atmosphériques qui est assez nouveau en météorologie.

C'est après avoir vu, pendant plusieurs mois, fonctionner l'ampèremètre, relié au voltamètre électrolytique à réception intégrale et à l'antenne, comme enregistreur direct des ondes soit graphiquement sur papier blanc ou sur papier enfumé, soit photographiquement sur papier au gélatino-bromure, que j'ai vu la nécessité de modifier le fonctionnement même de

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