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ports avec l'État, avec les divers pays, les peuples, les individus. (P. 28-51.)

Les objections faites pour tranquilliser les consciences et leur réfutation. (P. 51-68.)

Considérations de droit public. (P. 69-75.)

Nous allons examiner successivement ces divers chapitres.

I

Déclaration (de M. Schulte) en guise de préface.

1. La déclaration préalable de M. le docteur Schulte, déclaration qui sert en même temps de préface à son écrit, commence par la traduction allemande de la requête que plusieurs archevêques et évêques, à la date du 10 avril 18701, adressèrent aux présidents des congrégations générales du Concile pour les prier de ne pas mettre en délibération et de ne pas faire décider la question de l'infaillibilité des Papes avant qu'on eût étudié et examiné sous toutes ses faces la question du pouvoir du Saint-Siége en matière temporelle, autrement dit des rapports du pouvoir ecclésiastique avec le pouvoir civil; et par

1 Je crois nécessaire de faire ici expressément remarquer qu'au sujet de cette requête de plusieurs archevêques et évêques, du 10 avril 1870, je n'ai en tout et pour tout sous les yeux que la traduction donnée par M. le docteur Schulte dans son écrit, et qu'il dit absolument littérale.

suite, ou de présenter séparément la question de savoir si le Christ, Notre-Seigneur, a donné à saint Pierre et à ses successeurs pouvoir sur les rois et les empires, ou de faire discuter en premier lieu la question des rapports du pouvoir ecclésiastique avec le pouvoir civil. Il ajoute que cette requête resta sans effet.

Cette requête de plusieurs Archevêques et Évêques forme, pour ainsi dire, le bouclier dont se couvre l'auteur, et la base sur laquelle il s'appuie pour ouvrir son attaque contre le Pape. La requête en question reconnaît que la tâche principale du Concile est «< de chercher les meil» leurs moyens d'accroître la gloire de Dieu et » d'augmenter le bonheur des hommes », et elle trouve naturel que dans une assemblée aussi nombreuse des opinions diverses se produisent, sans toutefois la diviser en partis. Elle mentionne en particulier ce fait, que la question de l'infaillibilité présente plusieurs difficultés, notamment une de la plus grande importance, qui touche directement aux rapports de la doctrine catholique avec la société civile, et qui pourrait faire trouver une contradiction entre la doctrine. exposée jusqu'ici par ces Évêques sur les rapports de l'Église avec l'État, et les conclusions

à tirer de la doctrine de l'infaillibilité du Pape. Sans doute, c'est un fait que cette difficulté n'a pas été mise séparément en discussion; comme c'est aussi un fait qu'on n'a point placé la question des rapports du pouvoir ecclésiastique avec le pouvoir civil en tête des sujets à discuter, mais bien la doctrine de l'Église touchant le Pape considéré comme fondement et comme chef visible de l'Église catholique. Mais quiconque examine tout ceci sans prévention, accordera néanmoins qu'il pouvait y avoir à ce sujet deux appréciations différentes : on pouvait se demander s'il ne valait pas mieux discuter d'abord la doctrine catholique touchant le Pape considéré comme le fondement et le chef visible de l'Église, sauf à examiner ensuite la question des rapports du pouvoir ecclésiastique avec le pouvoir civil. On pouvait aussi se demander si c'était le contraire qu'il fallait faire. On accordera, en outre, qu'il existait des raisons sérieuses de part et d'autre, et que l'opinion qui voulait que l'on commençât par la doctrine relative au Pape était parfaitement raisonnable et bien fondée.

Mais, pourrait-on dire, il fallait donc au moins examiner les difficultés qui ont été soule

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