Œuvres complètes de Lamartine: Harmonies poétiques et religieuses [suite] Contre la peine de mort. Saül. Chant du sacre

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L'auteur, 1860
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 13 - MILLY ou LA TERRE NATALE M Ml LIA lA TERRE NATALE Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie? Dans son brillant exil mon cœur en a frémi ; II résonne de loin dans mon âme attendrie, Comme les pas connus ou la voix d'un ami.
Sayfa 103 - II eSt... il serait tout, s'il ne devait finir, Si le cœur d'un mortel le pouvait contenir, Ou si, semblable au feu dont Dieu fit son emblème, Sa flamme en s'exhalant ne l'étouffait lui-même ! Mais, quand ces biens que l'homme envie Déborderaient dans un seul cœur, La mort seule au bout de la vie Fait un supplice du bonheur : Le flot du temps qui nous entraîne N'attend pas que la joie humaine Fleurisse longtemps sur son cours. Race éphémère et fugitive, Que peux-tu semer sur la rive De...
Sayfa 14 - II résonne de loin dans mon âme attendrie, Comme les pas connus ou la voix d'un ami. Montagnes que voilait le brouillard de l'automne. Vallons que tapissait le givre du matin. Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide, Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide, Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour ; Chaumière où du...
Sayfa 328 - Et jamais le laurier qui pare d'autres têtes, Ne jeta d'ombre sur mon front ! Souris même à l'envie amère et discordante. Elle outrageait Homère ; elle attaquait le Dante. Sous l'arche triomphale elle insulte au guerrier.
Sayfa 21 - Passe de mains en mains troqué contre un vil prix, Comme le toit du vice ou le champ des proscrits! Qu'un avide étranger vienne d'un pied superbe Fouler l'humble sillon de nos berceaux sur l'herbe, Dépouiller l'orphelin, grossir, compter son or Aux lieux où l'indigence avait seule un trésor, Et blasphémer ton nom sous ces mêmes portiques Où ma mère à nos voix enseignait tes cantiques!
Sayfa 117 - Je sais sur la colline Une blanche maison ; Un rocher la domine, Un buisson d'aubépine Est tout son horizon. Là jamais ne s'élève Bruit qui fasse penser : Jusqu'à ce qu'il s'achève, On peut mener son rêve Et le recommencer.
Sayfa 227 - Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées? Laissons le vent gémir et le flot murmurer; Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Sayfa 321 - Abritons mon navire. Ne livrons plus ma voile au vent qui la déchire. Cachons ce luth. Mes chants peut-être auraient vécu! Soyons comme un soldat qui revient sans murmure Suspendre à son chevet un vain reste d'armure, Et s'endort, vainqueur ou vaincu!
Sayfa 326 - lis ne sont pas du monde et du temps dont nous sommes. » Ces poètes sont-ils nés au sacré vallon? » Où donc est leur Olympe? où donc est leur Parnasse? » Quel est leur dieu qui nous menace? » At-il le char de Mars? at-il l'arc d'Apollon?
Sayfa 327 - Voilà de quels dédains leurs âmes satisfaites Accueilleraient, ami, Dieu même et ses prophètes ! Et puis, tu les verrais, vainement irrité, Continuer, joyeux, quelque festin folâtre, Ou pour dormir aux sons d'une lyre idolâtre Se tourner de l'autre côté. Mais qu'importe? accomplis ta mission sacrée. Chante, juge, bénis...

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