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Sayfa 11 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Sayfa 18 - Qui pendent sur tes eaux; Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords, par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés; Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise: Ils ont aimé!
Sayfa 21 - Témoin de ta puissance, et sûr de ta bonté, J'attends le jour sans fin de l'immortalité. La mort m'entoure en vain de ses ombres funèbres, Ma raison voit le jour à travers ses ténèbres ; C'est le dernier degré qui m'approche de toi, C'est le voile qui tombe entre ta face et moi. Hâte pour moi, Seigneur, ce moment que j'implore, Ou, si...
Sayfa 136 - Voilà ce chêne solitaire Dont le rocher s'est couronné, Parlez à ce tronc séculaire, Demandez comment il est né. Un gland tombe de l'arbre et roule sur la terre, L'aigle à la serre vide, en quittant les vallons, S'en saisit en jouant et l'emporte à son aire Pour aiguiser le bec de ses jeunes aiglons; Bientôt du nid désert...
Sayfa 57 - Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée, Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l'œil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d'une terreur secrète, Je n'osais m'approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas la majesté muette L'eût déjà consacré. Je n'osais!...
Sayfa 30 - L'air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d'un mourant le soleil est si beau...
Sayfa 128 - Suspendait sur les flots un orbe sans rayon, Puis plongeait la moitié de sa sanglante image, Comme un navire en feu qui sombre à l'horizon; Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise...
Sayfa 57 - Le vent qui caressait sa tête échevelée Me montrait tour à tour ou me voilait ses traits, Comme l'on voit flotter sur un blanc mausolée L'ombre des noirs cyprès. Un de ses bras pendait de la funèbre couche; L'autre, languissamment replié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L'image du Sauveur.
Sayfa 20 - C'est l'heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
Sayfa 36 - Ici gît. ..Point de nom! demandez à la terre ! Ce nom, il est inscrit en sanglant caractère Des bords du Tanaïs au sommet du Cédar, Sur le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le cœur de ces troupeaux d'esclaves Qu'il foulait tremblants sous son char.

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