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DIAGRAMME MOYEN, ROSARIO; DIAGRAMME INFÉRIEUR, AUTRES PORTS.

Fig. 1. DIAGRAMME SUPÉRIEUR, BUENOS-AIRES;

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AUTRES PORTS

ROSARIO

BUENOS AIRES

Fer et métaux

A quoi faut-il attribuer ce monopole? Il résulte, à notre avis, du concours de plusieurs circonstances :

1° Jusqu'en 1777, Buenos-Aires jouit du monopole légal du commerce d'importation non seulement avec les provinces de l'ancienne vice-royauté de la Plata, inais encore avec le Chili et le Pérou. C'est grâce à cette situation juridique que l'activité commerciale se concentra à Buenos-Aires et s'y maintint même après l'abolition du monopole par le vice-roi Cevalos.

Ceci fut d'autant plus facile que jusqu'en 1880 Buenos-Aires resta un port colonial desservant un pays aux besoins restreints où il n'y avait pas place encore pour un organisme concurrent.

2o Buenos-Aires a une population absolument disproportionnée avec les chiffres de la population totale du pays. En 1902, date du dernier recensement géné ral, celle-ci était d'environ 5 millions dont 865 000 occupaient la ville et 344 000 la province de BuenosAires; c'est-à-dire que 1 209 000 habitants (soit 24 °) de la population totale) se concentraient dans les environs immédiats du port.

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3o Cette population, très dense par elle-même, a une capacité et une qualité consommatrice beaucoup plus grandes que celle des autres provinces. Buenos-Aires est en effet le centre intellectuel et la ville de luxe de la République. Les habitants fortunés de l'intérieur viennent y dépenser pendant les mois d'hiver la majeure partie de leurs revenus. Aussi la vie d'hôtel y est-elle très développée. Sous le rapport de la clientèle de luxe et de ses facultés consommatrices, BuenosAires peut être comparée à nos villes d'hivernage de la Côte d'azur.

Les chiffres du tableau ci-dessous nous donnent la répartition dans le port des marchandises débarquées. Il nous faut noter, dès à présent, le tonnage de réexpé

dition directe par chemin de fer et celui du transbordement (spécialement vers la Boca) et du transit direct.

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Exportation. La ville et la province de BuenosAires ont une température moyenne de 15° environ. La hauteur annuelle des précipitations varie entre 600 et 1000 m/m. Ces conditions climatériques jointes à l'abondance de la main-d'oeuvre expliquent les emblavements très denses qu'on y rencontre et font au port une situation privilégiée puisqu'il draine immédiatement une des parties les plus favorisées de la République. Le tableau suivant nous renseignera sur les exportations de Buenos-Aires.

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Transit et réexpedition. Buenos-Aires n'a, à proprement parler, qu'un transit de réexpédition des marchandises étrangères importées.

Par voie fluviale et maritime, ce port réexporte pour environ 25 millions de pesos or de produits étrangers nationalisés, en plus de 5 millions de $ or expédiés en Uruguay et au Paraguay. Quant à la distribution de ce transit fluvial, on pourra s'en rendre compte en jetant un coup d'oeil sur la carte (fig. 2), où nous avons porté en face de chaque port fluvial la valeur en $ or des marchandises nationales et nationalisées reçues de Buenos-Aires.

Il ne nous a malheureusement pas été donné de retrouver la valeur ou le tonnage des réexpéditions par chemin de fer. Tout ce que nous savons, c'est que la réexpédition directe comprend 300 000 tonnes.

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Done le transit fluvial représente 16 % de la valeur des importations totales, le transit par chemin de fer 4 du tonnage total débarqué, abstraction faite des cokes et charbons et des marchandises transbordées ou transitant directement par allèges.

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Reliement au hinterland. Quelque paradoxale que la chose paraisse, la facilité de communication résultant du fait que Buenos-Aires est situé près de l'embouchure des Rio Uruguay et Parana nuit plutôt qu'elle ne sert à son développement.

Les vapeurs calant jusque 22 pieds remontent en effet facilement le Paraguay jusque Santa Fé à 420 km. de son embouchure. Ils brûlent done l'étape de BuenosAires et vont charger directement aux lieux de production. Il s'ensuit dès lors que le trafic d'exportation du moyen fleuve échappe à notre port. C'est presque uniquement par chemin de fer que lui arrivent les produits à embarquer par navires de mer.

Voici les quantités amenées par chacune des lignes

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