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Introduction. Le contre-sens universel sur le mot « énergie ». Première partie. Classification des diverses formes d'énergie. I. Exposé général de la loi de dégradation de l'énergie. II. Formes supérieures de l'énergie. Énergie mécanique, élastique, électrique. III. L'énergie chimique libre. - IV. L'énergie de l'air comprimé et le froid artificiel. V. Formes inférieures de l'énergie. 1. La chaleur. — VI. 2. La lumière. VII. 3. Les chaleurs latentes de changements d'état physique.

Seconde partie. Le sens des transformations spontanées. VIII. L'irréversibilité et le frottement. - IX. Frottements électrique et magnétique.-X. La tendance à l'homogène. La diffusion. XI. Un agent de dégradation dans la nature le tourbillon. XII. La dégradation de l'énergie chimique. XIII. La dégradation de l'énergie dans l'être vivant. XIV. Le rôle de l'industrie. -XV. La dégradation de l'énergie intra-atomique. Troisième partie. XVI. Histoire d'un principe et d'un mot. — XVII. L'histoire du mot « énergie ».

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Quatrième partie. Dégradation et mécanisme.

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XVIII. La

XX.

crise du mécanisme. 1. Le retour à la physique cartésienne. XIX. 2. La réaction contre le mécanisme : l'énergétique. 3. Le nouvel aspect de l'atomisme. XXI. Les systèmes mécanistes et la dégradation de l'énergie. Cinquième partie. La portée du principe de la dégradation de l'énergie. XXII. La dégradation de l'énergie n'est-elle qu'une probabilité? XXIII. L'instabilité de l'homogène ». - XXIV. Les tentatives d'extension du principe à l'univers. -- XXV. La dégradation de l'énergie devant la critique des sciences. — XXVI. La lente diffusion de l'idée de dégradation de l'énergie. Conclusion.

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Parmi les volumes récemment parus de la même collection, nous signalerons comme particulièrement intéressants:

Émile Picard. LA SCIENCE MODERNE ET SON ÉTAT ACTUEL. Un vol. de 301 pages. Lucien Poincaré. LA PHYSIQUE MODERNE, SON ÉVOLUTION. Un vol. de 311 pages. J. T.

EUVRES DE PIERRE CURIE, publiées par les soins de la Société Française de Physique. Un vol. grand in-8° de XXI-621 pages, avec portrait, deux planches et figures. Paris, GauthierVillars, 1908.

Cette superbe édition s'ouvre par une préface de M Pierre Curie qui nous fait assister au travail intense et aux importantes découvertes de l'illustre physicien français. Ses notes et mémoires sont groupés par ordre des matières; en voici un aperçu :

1. Recherches sur la détermination des longueurs d'onde des rayons calorifiques à basse température. — II. Cristallographie ; pyroélectricité; piézo-électricité; symétrie (15 articles). III. Équations réduites; mouvements amortis (2 articles). IV. Sur la conductibilité des diélectriques solides. Sur l'emploi des condensateurs à anneau de garde et des électromètres absolus. Propriétés magnétiques des corps. - VI. Radioactivité (30 articles). VII. Expériences diverses à faire avec une balance (manuscrit inédit, 1903). - VIII. Appareils (8 articles). L'ouvrage se termine par diverses photographies du très médiocre laboratoire où se fit la découverte du radium, à l'École de Physique et Chimie de la ville de Paris.

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J. T.

Albert Turpain. LA TÉLÉGRAPHIE SANS FIL ET LES APPLICATIONS PRATIQUES DES ONDES ÉLECTRIQUES. Télégraphie avec conducteur. Télégraphie sans fil. Commande à distance. Prévision des orages. Courants de haute fréquence. Éclairage. Deuxième édition. Un vol. in-8° (Bibliothèque technologique) de x1-396 pp. avec 224 figures dans le texte. Paris, Gauthier-Villars, 1908. Exposé excellent des applications pratiques des ondes électriques, s'adressant à la fois au grand public et aux techniciens. La plus large part est faite à la télégraphie sans fil.

Après une étude générale des ondes électriques modes de production et d'observation des phénomènes - l'auteur développe les principes de leur application à la télégraphie sans fil : détails des dispositifs, questions d'amortissement et de d'accouplement, syntonie; progrès de la télégraphie sans fil, essais de téléphonie sans fil. Il expose ensuite les applications des ondes à la télégraphie avec conducteurs. La commande à distance et l'étude des orages font l'objet de deux chapitres. Viennent enfin l'exposé des procédés permettant de produire les courants de haute fréquence à partir des ondes électriques, et celui d'expériences permettant de produire l'éclairage au moyen des courants de haute fréquence, essais de pure curiosité jusqu'ici, mais qui sont peut-être le germe d'applications pratiques futures.

J. T.

Impr. F. & R. Ceuterick, rue Vital Decoster, Louvain.

ÉTUDE

SUR

QUELQUES EFFETS REMARQUABLES

DE

L'ÉLASTICITÉ DES LIQUIDES

Quand on propose de citer des corps élastiques, la première idée qui se présente à notre esprit concerne certains solides, par exemple la gomme élastique, le caoutchouc, ou bien certains gaz tels que l'air, l'hydrogène, le gaz d'éclairage: généralement on ne songe pas aux liquides. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner que, pendant très longtemps, ceux-ci aient été regardés comme incompressibles; il a fallu les expériences de plus en plus rigoureuses de Canton, de Perkins, d'Ersted, de Colladon et Sturm, de Regnault, etc. pour mettre enfin hors de doute la compressibilité des liquides; seulement, comme il fallait s'y attendre, elle est très faible par exemple, l'eau distillée à la température de la glace fondante et sous la pression d'un kilogramme par centimètre carré, perd à peine les 50 millionièmes de son volume. Mais dès que la pression cesse d'agir, le liquide reprend exactement son volume primitif; il suit de là que son élasticité est parfaite.

Il convient d'ajouter que la moindre diminution de

III SÉRIE, T. XV.

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volume qu'éprouve une masse liquide sous l'action d'une force mécanique, y détermine aussitôt une réaction énergique en vertu de laquelle la masse tend à reprendre sa constitution normale. C'est l'un des motifs pour lesquels il n'est pas permis de regarder toujours les liquides comme pratiquement incompressibles; car cette hypothèse rend parfois impossible l'explication d'un grand nombre de phénomènes curieux. A ce propos, qu'il nous soit permis de résumer les principales publications où nous avons décrit quelques-uns des nombreux effets de l'élasticité des liquides.

C'est en 1896 qu'a paru notre première note à ce sujet (1) nous y citons d'abord quelques faits des plus simples et relatifs au choc d'un liquide contre un liquide ou contre un solide; puis nous passons à l'influence mystérieuse d'une atmosphère électrisée sur un jet d'eau très fin et dirigé de bas en haut. Nous cherchons ensuite la vraie cause de l'explosion avec laquelle éclate une bulle de savon: nous avons montré sans peine que cette explosion est d'autant plus vive que la bulle est plus mince; à coup sûr cette particularité méritait d'être signalée, et n'avions-nous pas ainsi une très belle occasion de prouver que le phénomène le plus vulgaire mérite d'être étudié ?

En terminant la note, nous disions pourquoi, selon nous, l'ingénieur allemand Weisbach n'a pas pu réaliser une longue veine liquide horizontale, lancée par un orifice circulaire d'un centimètre de diamètre et sous une pression de 122 mètres d'eau. Dans ces conditions, l'eau à sa sortie était tellement comprimée qu'elle ne pouvait se détendre sans contracter une élasticité de traction telle que toute la masse s'éparpillait, comme l'a observé Weisbach.

La même année, dans une deuxième communica

(1) BULL. DE L'ACAD. ROY. DE BELG., t. XXXII, p. 270.

tion (1), nous avons rappelé les expériences classiques de François Donny sur la cohésion des liquides et sur leur adhérence aux corps solides; c'est à ce propos que nous avons pu conclure que l'eau possède non seulement une grande élasticité de compression, mais encore une étonnante élasticité de traction. Comment, dira-t-on sans doute, l'eau peut-elle être étirée entre certaines limites et exercer alors une traction très forte sur l'enveloppe qui la contient? Assurément pareille chose semble incroyable, mais les faits sont là pour en donner des preuves irrefragables: témoin les expériences d'Osborne Reynolds sur l'élasticité de traction développée dans un liquide par la force centrifuge; celles de Berthelot sur ce qu'il appelle l'extension mécanique produite dans l'eau par le refroidissement; enfin et surtout celles de M. Worthington qui non seulement démontrent l'extension en volume de l'alcool, mais permettent même de déterminer la force élastique de traction correspondante. C'est ce qui nous a permis de conclure qu'une veine liquide descendante est soumise à la fois à une tension superficielle et à la force élastique de traction développée sans cesse dans la masse entière par l'action de la gravité; voilà pourquoi toute veine descendante produit un son qui lui est propre, absolument comme une corde ne devient sonore que par l'effet d'une tension suffisante.

Notre travail se termine par la description d'une expérience tout à fait analogue à celle imaginée par Joseph Plateau dans le but de réaliser une lame liquide cylindrique en faisant s'écouler de l'eau par une fente circulaire pratiquée au fond d'un vase de 60 centimètres de hauteur. Jamais l'ingénieux physicien n'a pu réussir, malgré les multiples essais qu'il a fait faire; mais la réalisation qu'il avait en vue était absolument impos

(1) BULL. DE L'ACAD. ROY., 3me série, t. XXXII, p. 448, 1896.

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