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La régulation des groupes Telefunken est tout à fait médiocre; ce système ne permet pas l'emploi de bonnes réceptions sélectives et antiparasites. Les variations de longueur d'onde du poste de Nauen atteignent 2 pour cent, alors que celles du poste de Lyon ne sont pas supérieures à un pour mille.

On peut évidemment adjoindre des doubleurs de fréquence aux alternateurs à haute fréquence et par ce moyen réaliser une périodicité très élevée. Jusqu'à présent cela n'a pas été fait, car on n'en a pas reconnu l'utilité, mais l'on voit que, théoriquement, il n'y a pas de limite à la fréquence des courants que l'on peut produire.

Dans l'alternateur Goldschmidt on utilise les harmoniques d'ordre supérieur d'une génératrice à périodicité moyennement élevée, que l'on amplifie par résonnance. Son fonctionnement est basé sur le principe suivant: Considérons un alternateur monophasé dont le stator alimenté par une source de courant continu, mais formé d'un bobinage uniformément réparti, induit dans les enroulements du rotor un courant alternatif de fréquence f. Celui-ci crée un champ pulsatoire que l'on peut décomposer en deux champs tournant en sens inverse dont la vitesse est celle de rotation de la machine. Celui qui tourne dans le même sens que l'induit se déplace, par rapport au stator, avec une vitesse double et y engendre donc des courants de fréquence 2f. L'autre champ reste fixe dans l'espace, puisque sa vitesse est égale et opposée à celle du rotor et ne donne lieu, par conséquent, à aucun effet d'induction.

Le courant induit de fréquence 2f, dans le stator, produit à son tour un champ alternatif que l'on peut décomposer en deux champs tournant en sens inverse à une vitesse double de celle de l'induit. Celui qui se déplace dans le même sens que celui-ci y donne naissance à des courants de fréquence 2f + f = 3f, tandis que l'autre conduit à une fréquence 2fff. Par le mécanisme expliqué ci-dessus, le courant de fréquence 3f dans le rotor donnera lieu à un courant de fréquence 4f dans le stator qui produira à son tour un courant de fréquence 5ƒ et ainsi de suite. On s'arrange · pour que le courant de fréquence nf que l'on veut utiliser soit mis en résonnance dans son circuit qui est relié à l'an

tenne. En somme, dans ce système, l'élévation de la fréquence se fait par induction mutuelle entre l'inducteur et l'induit. Le principal inconvénient de ces machines, est que leur rendement décroît quand le rang de l'harmonique utilisée s'élève, à cause de la totalisation des pertes dues aux harmoniques inférieures. Aussi, en pratique, on ne dépasse pas 4f et c'est généralement sur la périodicité correspondante que l'antenne est accordée. La première génératrice de ce type a été construite en 1910. Sa puissance, qui était de 12,5 kilowatts pour une fréquence de 30 000 par seconde, descendait à 9 kilowatts pour une périodicité double.

L'alternateur Goldschmidt est employé à la station allemande de Eilvese (Hanovre). La fréquence de base de 10 000 périodes y est portée à 40 000 par le mécanisme expliqué ci-dessus. Il peut mettre 160 kilowatts dans l'antenne et a assuré, pendant la guerre, le service transatlantique de ce poste. Aux États-Unis, à Tuckenton, il existe un alternateur identique.

Si l'on compare, pour l'emploi dans les grandes stations d'émission, l'alternateur à l'arc, on constate que le premier a sur le second l'avantage de travailler sans onde de compensation, de demander moins de soins d'entretien et de donner des ondes plus régulières. Par contre, l'alternateur exige une constance très grande de la vitesse que l'on ne peut obtenir qu'avec des régulateurs fort précis, il est assez coûteux à cause de sa construction délicate et de la vitesse élevée à laquelle il doit fonctionner. Il paraît, cependant, qu'à l'heure présente on estime que ses avantages l'emportent sur ses inconvénients car, pour les postes nouveaux, on lui donne généralement la préférence sur l'arc. Ce dernier n'est d'ailleurs pas approprié au trafic d'outre-mer et ne convient pas pour la téléphonie sans fil.

MAURICE DEMANET,
Ingénieur civil.

REVUE

DES RECUEILS PÉRIODIQUES

ASTRONOMIE.

1922

SOMMAIRE. Coopération internationale: le Congrès de Rome de l'Union astronomique internationale; le Bureau international de l'heure. Physique solaire la constante solaire et la période des taches; courants solaires; le Soleil étoile variable; taches invisibles; l'ionisation de l'atmosphère solaire. Physique stellaire : étoiles à raies chromosphériques; températures stellaires ; pression dans les atmosphères stellaires; l'ionisation dans les atmosphères stellaires; étoiles naines et étoiles géantes. Système stellaire distances des étoiles; les coordonnées galactiques; J. C. Kapteyn; la structure de l'univers. - Diamètres stellaires: mesure interférentielle du diamètre angulaire des étoiles. L'Astronomie et la Relativité confirmations astronomiques de la Relativité; la déviation des rayons lumineux dans le voisinage du Soleil observée pendant l'éclipse du 20 septembre 1922.

Coopération internationale

En mai 1922 s'est tenu à Rome le premier Congrès de l'Union astronomique internationale fondée à Bruxelles en

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(*) Abréviations bibliographiques. R. Q. S. = Revue des Questions scientifiques (Louvain). C. R. = Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences de Paris. B. A. MÉM. = Bulletin astronomique, 2me série, mémoires et variétés (Paris). PR. R. S. Proceedings of the Royal Society, Series A, Mathematical and Physical Sciences (Londres). M. N. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society (Londres).

OBS.

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juillet 1919 (1). La plupart des commissions de l'Union se sont réunies et des rapports ont été présentés. Ces rapports, les discussions auxquelles ils ont donné lieu et les conclusions adoptées viennent d'être publiés (2) ; ces travaux seront signalés, lorsqu'il y aura lieu, au cours de cette Revue. Le Comité exécutif de l'Union se compose actuellement de W. Campbell (Harvard), président, V. Cerulli (Rome), W. De Sitter (Leide), H. Deslandres (Meudon), S. Hirayama (Tokyo), S. Hough (Cape Town), vice présidents, A. Fowler (Londres), secrétaire général. Les pays qui ont adhéré jusqu'ici (juin 1923) sont l'Afrique du Sud, l'Australie, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Suisse, la Tchéco-Slovaquie et les États-Unis.

A. S. W.

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Observatory (Londres). P. M. Philosophical Magazine (Londres). APH. J. The Astrophysical Journal (Chicago). Pro- ceedings of the National Academy of Sciences (Washington). A. S. PAC. = Publications of the Astronomical Society of the Pacific (San-Francisco). - A. N. Astronomische Nachrichten (Kiel). ROME, voir ci-dessous, deuxième note.

(1) Cette Revue d'Astronomie pour 1920, R. Q. S., 3me série, t. 30(1921, 2), p. 255 (p. 7 du tiré-à-part).

(2) Transactions of the International Astronomical Union, vol. I, First General Assembly held at Rome... may 1922, publié par A. Fowler, secr. gén. Ce volume sera désigné dans cette chronique par l'abréviation ROME. Des trente-deux commissions, six ont été supprimées ou absorbées par d'autres: 2, réédition d'ouvrages anciens; 10, radiation solaire; 11, spectro-hélio-enregistreurs des vitesses; 13, expéditions astronomiques; 21, comètes; 32, réforme du calendrier. A la demande de G. Lecointe (Uccle), le Bureau central des télégrammes astronomiques a cessé d'avoir son siège à Uccle; il a été transféré à Copenhague et placé sous la direction de E. Strömgren. Les recherches concernant la variation des latitudes (commission 19) seront dirigées par une commission mixte constituée partiellement de membres de l'Union géodésique et géophysique internationale et dont l'administration sera entre les mains de la section de Géodésie de cette dernière association. L'Union géodésique et géophysique internationale a tenu aussi son premier Congrès à Rome en mai 1922 sections de géodésie, sismologie, météorologie, magnétisme et électricite terrestres,. océanographie physique, vulcanologie.

Bureau international de l'heure. Parmi les commissions de l'Union internationale, la commission de l'heure occupe une situation particulière (1). Elle résulte de la transformation de l'Association internationale de l'heure, créée à Paris en 1913 au cours d'une réunion à laquelle 32 États s'étaient fait représenter, à l'invitation du gouvernement français. Cette Association devait assumer les charges du Bureau international de l'heure dirigé par B. Baillaud et dont la Tour Eiffel était la station émettrice des signaux de T. S. F. La guerre empêcha la réalisation de ce programme; le Bureau de l'heure n'en fonctionna pas moins à la charge de l'Observatoire de Paris, jusqu'en 1919, où l'Union astronomique internationale, dès sa fondation, l'adopta. G.Bigourdan en est aujourd'hui le directeur. Le Bureau international a pour objet en ce qui concerne les signaux ordinaires, de centraliser les résultats des déterminations de l'heure universelle qui lui seront transmis par les centres horaires nationaux, et de communiquer ces résultats aux stations émettrices et aux centres nationaux ; en ce qui concerne les signaux scientifiques, de centraliser les déterminations de l'heure faites dans les observatoires associés et d'en déduire l'heure la plus exacte (2).

Physique solaire

La constante solaire et la période des taches. Vers 1840, Pouillet donna le nom de constante solaire à la quantité de

(1) ROME, principalement pp. 110, 230.

(2) B. Baillaud, Mme Chandon, M. Pourteau, Mme Michaud, Rapport relatif aux signaux émis de l'Observatoire de Paris par le poste radiotélégraphique de la Tour Eiffel, Paris 1922, et B. A. MÉM., t. 2 (1922-1923). - G. Bigourdan, Rapport annuel sur les travaux effectués par le Bureau international de l'heure en 1920, B. A. MÉM., t. I(1920-1922), p. 189; Correction des signaux horaires, tant normaux qu'occasionnels, émis, observés ou enregistrés par le Bureau international de l'heure, même vol., pp. 229, 359; Les services horaires de l'Observatoire de Paris et le Bureau international de l'heure, histoire, description et fonctionnement, étude commencée dans B. A. MÉM., t. 2 (1922-1923), p. 379. - H. Philippot et F. Moreau, Note sur la détermination de l'heure, M. N., t. 82 (1921-1922), p. 201.

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