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San

Bibliografia general de Tremblores y Terremotos.
tiago de Chile, 2 vol. in-8°. Impr. Universitaria.
Influence sismogénique des failles parallèles étagées de la
rainure érythréenne et de celles de la vallée du Rhin. -
C. R., t. CLX, pp. 346-347.

Bibliografia general de Temblores y Terremotos. Cuarta
Parte Asia, Africa y Oceania. PUBL. SOC. CHILENA.
HIST. GEOGR. Santiago de Chile.

Bibliografia general de Temblores y Terremotos. Quinta
Parte America, Tierras Antarcticas y Oceanos.
PUBL. SOC. CHILENA HIST. GEOGR. Santiago de
Chile.

Du rôle comparé des diverses nationalités dans les progrès
de la sismologie moderne. BOLL. SOC. SISMOLOG.
ITAL. Modena, vol. XX, pp. 263-272.
Historia sismica de los Andes meridionales al Sur del
parallela XVI. Soc. BARCELONA. SANTIAGO-VALPA-
RAISO, sexta parte, 1 vol. in-8°.

Les bases de la théorie géologique des tremblements de
terre. ANN. GEOGR., Paris, t. XXV, pp. 401-412.
Bibliografia general de Temblores y Terremotos. San-
tiago de Chile, 7a parte, a entrega, a, 2a y 3a partes.
1 vol. in-8o. Impr. Universitaria.

1o La Sismologia de los Autores clasicos griegos y ro-
manos. 2o Observaciones de 1914 y 1915. BULL.
SERV. SISMOLOG. CHILE, t. XIII.

Terremoto del año 1582 en Arequipa y erupcion del volcan
Omate en el año de 1600. REV. CHILENA HIST.

GEOGR. Santiago, t. XXIV, 39 pp.

Bibliografia general de Temblores y Terremotos.

tiago de Chile, 8 volumes.

San

Sur les origines de la théorie aristotélicienne des tremblements de terre. - BOLL. SOC. SISMOLOG. ITAL. Modena, vol. XXII, pp. 205-224.

Histoire de la Sismologie.

pp. 29-57, 320-350.

R. Q. S., 3me sér., t. XXIX,

C.R., t. CLXXII,

Paris, 1 vol. in-8°.

Sur la dépression longitudinale du Chili.
pp. 990-992.

(Sous presse).

La Géologie sismologique.

Libr. Armand Colin.

(Sous presse). Ethnographie sismique et volcanique. (Ouvrage

couronné par l'Acad. des Sciences). Paris, Champion.

Le travail des mines à l'âge de la Pierre ()

Il y a tout juste 1980 ans, en 57 avant notre ère, Jules César quittait son quartier-général de Besançon et montait avec ses huit légions, ses troupes légères et les escadrons éduens de Diviciac vers la Belgique.

La marche à travers le pays des bords de l'Oise, le Soissonnais et la région d'Amiens ne fut qu'une sorte de promenade estivale. Commencée à l'époque des premiers fourrages, elle se continuait par les mois ensoleillés, au moment des récoltes, lorsque le proconsul, poussant toujours vers le Nord, aborda la contrée marécageuse et forestière qui servait de territoire aux Nerviens.

A la lisière de notre Hainaut, aux gués de la Sambre, Boduognat et ses 80.000 hommes attendaient le Romain. Les femmes, les vieillards, les enfants avaient été concentrés dans une sorte de refuge naturel, au milieu des marais, peut-être Mons ou Thuin (2). César arriva, s'installa sur la rive gauche, ne se doutant pas que l'ennemi, tout proche, le guettait. La journée était déjà bien avancée. Brusquement les Nerviens débouchèrent de la

(1) Conférence faite à la SoCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXE: LFS, le mercredi 11 avril 1923.

(2) Des historiens l'ont placé au Nord du Rupel, d'autres dans la forêt de Soignes, à Ixelles, à Saventhem, à St-Josse-ten-Noode, etc... Nous suivons dans ce récit l'opinion de C. Jullian (Histoire de la Gaule, III, pp. 260 et suiv.) sans entrer dans le détail infini et fastidieux des controverses.

forêt, franchirent la Sambre profonde de trois pieds (1), remontèrent la pente au pas de charge et tombèrent sur l'ennemi. On avait à peine eu le temps de les voir venir (2). Ce fut un prodigieux tumulte. Une heure plus tard le camp des Romains était pris, leur chef lui-même presque cerné, Boduognat vainqueur. Les cavaliers Trévires lâchaient précipitamment leur allié d'un jour et galopaient déjà sur les routes de l'Est, annonçant partout la défaite de César.

Pendant qu'ils l'annonçaient, elle se transformait en victoire. Labienus, ayant culbuté les Atrébates dans le fleuve, faisait demi-tour et prenait les Nerviens à dos. Au soir couchant 60.000 Belges jonchaient les pentes de la Sambre. En quelques heures d'une après-midi d'été toute une époque de notre passé se terminait. Avec Rome, ses légionnaires, ses commerçants, ses écrivains, la Belgique entrait dans l'histoire, et là-bas, près du Palatin, le Sénat votait quinze jours d'actions de grâces pour célébrer cet exploit plus glorieux que la victoire de Pompée sur Mithridate.

Ni César, ni ses soldats, ni les Nerviens eux-mêmes ne se doutaient que le sol sur lequel ils se battaient, était déjà riche d'une immense tradition d'efforts humains. Ils ne le savaient pas. Aujourd'hui, parmi nous, beaucoup persistent à l'ignorer. La période historique, dans nos régions, couvre à peine deux mille ans. De toute la préhistoire antérieure, qui se chiffre en millénaires, nos manuels ne nous disent rien que des phrases indigentes (3). Un peuple assez sauvage, couché sur des peaux de chien, dans des villages de huttes rondes, faisant la guerre ou

(1) De bello gallico, lib. II, c. 18.

(2) Ibid. c. 19. Incredibili celeritate... paene uno tempore et ad silvas et in flumine et jam in manibus nostris.

(3) L'Histoire de Belgique de M. Pirenne ne commence malheureusement qu'avec l'époque romaine. Le petit volume de M. Vanderlinden Vue générale de l'Histoire de Belgique, Payot, 1918, ne contient pas un mot sur la préhistoire.

:

traquant le sanglier, semant des céréales ou pêchant dans les fleuves, c'est sans doute le peuple des origines belges, et il sera resté le même jusqu'à César !

La réalité est plus complexe et moins immobile. Du paléolithique supérieur à l'époque de La Tène presque tout s'est transformé dans l'homme lui-même et dans son milieu, et ces transformations n'ont pas, semble-t-il, obéi à une loi simple et constante. La marche du progrès, dès qu'on peut l'observer avec assez de précision, se montre pleine de sinuosités et de caprices, et les problèmes de chronologie, de races, d'influences apparaissent de plus en plus bizarres et insolubles à mesure que du vieil âge de la pierre on descend vers notre époque. Le paléolithique accepte encore plus ou moins de se ranger dans les classifications linéa res assez simples qu'on lui impose. Personne n'a encore songé à grouper les époques néolithiques dans un pareil schéma. On n'est d'accord ni sur la nature et l'extension du Tardenoisien, ni sur la date de l'Omalien, ni sur les variétés du Campignyen, ni sur l'existence même du Flénusien, etc.... Les sceptiques triomphent de ces incertitudes, mais les sceptiques ont tort. Une vraie science n'est pas celle qui contient beaucoup d'affirmations catégoriques, mais celle qui se garde des affirmations prématurées et conserve, comme des munitions d'avenir, beaucoup de points d'interrogation.

Donc, à une époque très reculée, l'homme, dans nos régions, n'avait pas encore observé que certaines roches se fondaient à la chaleur de la flamme et se durcissaient après la cuisson. Il ignorait l'art merveilleux du métallurgiste. Et pourtant il creusait dans le sol des puits et des galeries, comme nos mineurs d'aujourd'hui, il en extrayait le silex, matière première de la plupart de ses outils, il le taillait à grands ou à petits éclats, et il succombait parfois à la peine, écrasé par les éboulements du sol au fond de ces galeries souterraines.

Les documents abondent qui vont nous raconter cette histoire.

Vers 1840, Désiré Toilliez et son frère Albert consacraient leurs promenades, dans le Hainaut, à explorer la surface du sol, et ils ramassaient, aux environs de Mons, un bon nombre de pièces de silex. Quaregnon, Obourg, Nimy, Jemappes, Harmignies, Spiennes, Ghlin, Hyon, Ciply, Baudour.... dans toutes ces localités la récolte se montrait particulièrement fructueuse (1).

Les frères Toilliez moururent. En 1865, la collection qu'ils avaient réunie, et qui était d'une valeur unique, fut mise en vente. Ni le Cercle archéologique de Mons, ni le Musée de cette ville ne consentirent à débourser les mille francs nécessaires pour garder à la province du Hainaut les plus vieilles de ses archives. Tout fut acheté par John Evans qui emporta le trésor en Angleterre. Il y est encore et tout espoir de le revoir jamais chez nous est définitivement perdu.

Avant de mourir, Albert Toilliez avait signalé deux faits intéressants concernant le territoire de Spiennes, petit village à 4 kilomètres au Sud-Est de Mons, au milieu des prairies qui couvrent de leur gazon les alluvions de la Trouille. Toilliez avait remarqué la présence, sur une surface de plus de cinquante hectares, d'innombrables éclats de silex mêlés aux terres de labour. Le sol en était littéralement pétri. Il l'est encore et l'endroit est appelé par les gens du pays le Camp à Cayaux.

A cette constatation, Toilliez en avait joint une autre. Par endroits, au milieu de ce champ à silex, on découvrait des dénivellations assez brusques, des affaissements de terrain à périmètre nettement circonscrit. Avec une sagacité méritoire Toilliez réunit dans son esprit les deux phénomènes affaissement du sol et présence de nombreux silex en surface, et il conjectura que des galeries avaient dû être creusées sous le sol pour l'extraction du silex et

(1) Cf. BULL. SOC. ANTHROP. Bruxelles, t. VI, p. 65. (1887-1888).

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