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Il se met au milieu de l'autel, au commencement de la messe, puis sur le pupître pour la préface et le canon et encore au milieu pour la bénédiction.

2. Il se relie en maroquin rouge, avec dorure à la tranche et aux plats, sur lesquels sont empreintes les armoiries de l'évêque.

3. Pie IX, dans la constitution Apostolicæ sedis a interdit aux protonotaires l'usage du canon : «Non canone utantur».

CHAPITRE XV

LE SERVICE DE LA CRÉDENCE

1. Sur la crédence est posée l'argenterie qui doit servir à l'office divin, bougeoir, aiguière et plateaux. Je dis argenterie, conformément au Cérémonial, parce que l'argent doré ne convient qu'au pape, aux cardinaux et aux patriarches, excepté les jours de pénitence et de deuil, où ils ne doivent employer que l'argent.

2. Le bougeoir diffère des bougeoirs domestiques par un long manche plat, à l'extrémité duquel sont gravées les armoiries de l'évêque. Quelques chapitres ont, par indult, l'usage du bou geoir, qui ne compète qu'à ceux à qui il a été formellement concédé1 ou qui en usent de plein droit. Les proto

1 « An canonici cathedralis uti possint palmatoria in celebratione missæ, etiam quando celebrant extra cathedralem? Similiter in aliis functionibus ecclesiasticis, vesperis, benedictionibus, etc., saltem ex prætextu obscuritatis in aliquibus casibus? Negative in omnibus, nisi habeatur apostolicum indultum, de quo certioretur Sacr. Congr. et detur decretum generale. »> (S. R. C., jun. 1817.)

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In sacris functionibus, sive publicis, sive privatis, non licere dignitatibus et canonicis, superioribus regularibus, prælatis quoque Romanæ curiæ, protonotariis apostolicis honorariis, aliisque omnibus, quocumque nomine nuncupentur, quibus ex jure non competit, etiamsi habeant ex indulto usum mitræ, palmatoriam adhibere, nisi Apostolico privilegio donentur, vel hoc personale sit, vel corporis cujus membra sunt attributum ita tamen, ut non

notaires sont exclus de ce privilége par la constitution Apostolicæ sedis de Pie IX'.

La bougie qu'on y fait brûler doit être en cire.

3. L'aiguière sert à laver les mains avant la messe, à l'offertoire, au lavabo et après la communion, ainsi qu'après certaines cérémonies spéciales, comme consécration, distribution de cierges, cendres et rameaux.

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On la remplit d'eau odorante et, pour les fonctions extraordinaires, l'évêque se frotte préalablement les doigts avec de la mie de pain et du citron.

L'aiguière est un vase de forme élégante, avec pied rond, panse armoriée, goulot ouvert et anse. Elle se pose sur un bassin circulaire, armorié au milieu; en France, on fait des cuvettes peu convenables, parce qu'elles ressemblent à celles de nos maisons.

4. Les plateaux sont des disques sans profondeur, montés sur des pieds, et armoriés au centre.

Sur les plateaux se mettent les serviettes nécessaires pour essuyer les mains, la calotte, l'anneau, les bas, les sandales et les gants. Il en faut au moins quatre.

5. Aucun de ces ustensiles ne doit être orné de croix ou d'images de saints".

6. Quand l'évêque doit officier pontificalement, il s'habille au trône. Si cependant, par exception, il devait le faire à la sacristie ou ailleurs, on dresserait pour lui ce que l'étiquette romaine nomme le lit des parements. Ce lit est une espèce de

aliter eo uti possint, quam servatis modo et forma, et cum limitationibus et conditionibus in Apostolica concessione præscriptis. » (S. R. C., 31 Maii 1817.)

1 «Non palmatoria utantur. »

2 Pelvis pro abluendis manibus et urceus argenteus cum aqua pro manuum lotione, quatuor mappæ ad tergendas manus. » (Cær. episc., lib. I, cap. x, n. 19.) « Duas argenteas lances seu fontes, si commodum erit, vel bacile et buccale cum aqua odorifera... Si est cardinalis, quo casu convenit etiam prægustationem dictæ aquæ fieri apud abacum a ministris vel scutiferis. » (Ibid., cap. xi, n. 12.)

3 « Vasa... argentea ampla et magnifica..., sed neque crux neque sanctorum imagines in ea ponendæ sunt. » (Ibid., cap. xII, n. 20.)

crédence, garnie, en dessus et tout autour, d'une étoffe en laine verte ou violette, suivant le temps. Sur cette crédence sont disposés les ornements, comme sur l'autel. Dans l'un et l'autre cas, on les recouvre d'une couverture carrée, deux fois grande comme le grémial et de la couleur du jour; elle est de la même étoffe que l'ornement et brodée tout autour, ainsi qu'au milieu, avec armes au centre ou aux angles.

7. L'évêque, au lavement des pieds, le jeudi-saint, doit remettre de l'argent aux pauvres. D'après le Cérémonial, cet argent est contenu dans un bassin'; ailleurs, on se sert d'une bourse, conformément à la coutume de la chapelle du pape. Cette bourse est en soie violette, lacée à l'ouverture; elle va en s'élargissant et se termine par un triangle, dont chaque pointe est ornée d'une petite houppe en or ou en soie jaune.

CHAPITRE XVI

LE FOURNIMENT ÉPISCOPAL

Je crois rendre un véritable service aux nouveaux évêques en leur fournissant ici le détail de tous les objets qui leur sont strictement nécessaires et dont ils doivent se pourvoir avant leur sacre. Je me conforme pour cela à l'étiquette romaine qui fait loi en pareille matière.

Le costume ordinaire

1. Boucles d'or ou de vermeil pour les souliers, au moins deux paires.

2. Bas de soie violette, ou de laine fine pour l'hiver, au moins trois paires de chaque espèce.

1 « Alia (lanx) similis (argentea) cum pecuniis pro eleemosyna pauperibus donanda, pro unoquoque æquali portione divisis. » (Cær. episc., lib. II, cap. XXIV, n. 4.)

3. Une simarre en drap noir, agrémentée de rouge cramoisi, pour l'hiver.

4. Une simarre, en mérinos noir, agrémentée de rouge cramoisi, pour l'été.

5. Une simarre en drap noir, agrémentée de violet, pour les temps de pénitence et de deuil, en hiver.

6. Une simarre d'été semblable, avec la même destination.

7. Deux soutanes d'hiver analogues aux n° 3 et 5.

8. Deux soutanes d'été, analogues aux n° 4 et 6.

9. Une ceinture violette, en soie, à franges de même couleur, pour accompagner les simarres n° 3 et 4 et les soutanes analogues.

10. Une ceinture noire, en soie, avec houppes de même cou leur, pour aller avec les simarres no 5 et 6 et les soutanes analogues.

11. Cols en soie violette, au moins trois.

12. Collets, en batiste ou en toile fine, au moins une douzaine.

13. Une calotte, en drap violet, pour l'hiver.

14. Une autre calotte, en soie violette, pour l'été.

15. Une croix pectorale en or, sans pierreries ni émaux, attachée à une chaîne également en or.

16. Un anneau en or: au chaton, une grosse pierre (excepté le saphir qui est réservé aux cardinaux), non gravée et entourée d'un cercle de brillants.

17. Un tricorne, en feutre noir pour l'hiver, avec un cordon en soie verte, terminé par des glands, sans mélange de fils d'or, ce qui appartient aux patriarches.

18. Un tricorne en paille, recouvert de soie noire, pour l'été, avec un cordon de même.

19. Un grand manteau de cérémonie, en soie violette unie. 20. Un grand manteau analogue, pour les temps de pénitence et de deuil, en soie noire.

21. Un manteau en drap violet, avec doublure et revers de soie violette, pour l'hiver.

22. Un manteau analogue en drap noir, pour les temps de pénitence et de deuil, en hiver.

23. Gants en soie violette, au moins deux paires.

Le costume d'église

1. Une soutane à queue, en drap violet, agrémentée de rouge cramoisi, pour l'hiver.

2. Une soutane semblable, en mérinos violet, pour l'été. 3. Une soutane de deuil, en drap noir agrémenté de violet, pour l'hiver.

4. Une soutane analogue pour l'été.

5. Une ceinture violette en soie, avec houppes de même couleur, pour aller avec les soutanes n° 1 et 2.

6. Une ceinture noire, en soie, avec houppes noires, pour assortir aux soutanes n° 3 et 4.

7. Un rochet en batiste, plissé, garni de dentelles, avec des transparents en soie cramoisie, pour accompagner les soutanes n° 1 et 2.

8. Un rochet en batiste, plissé, avec dentelles et transparents en soie violette, qui concorde avec les soutanes no 3 et 4. 9. Une mozette de drap violet pour l'hiver, agrémentée de soie rouge cramoisie.

10. Une mozette pareille pour l'été, en mérinos.

Ces deux mozettes assortissent aux soutanes 1 et 2.

11. Une mozette de drap noir, agrémentée de soie violette, pour les temps de pénitence et de deuil, en hiver.

12. Une mozette semblable, pour l'été, en mérinos. Ces deux mozettes concordent avec les soutanes 3 et 4. 13. Un mantelet violet, en drap, agrémenté de soie rouge cramoisie, pour l'hiver il se porte hors du diocèse ou en présence d'un cardinal. Il remplace la mozette n° 9.

14. Un mantelet d'été, en mérinos.

15. Un mantelet en drap noir, agrémenté de soie violette, pour les temps de pénitence et de deuil, en hiver.

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