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13. cúiri (cuoio, pelle), metatetico di corium. Si usa solo nella frase imprecativa: ti pozzano levá ri cuiri, (= che tu sia scorticato!)

14. vir-ti (tuo nonno, tuo padre); è vir tuus. È comune nel Molise il sufisso pronominale: frati-ti, mammita, sor-da (la d per la t è dovuta all'influenza della r).

15. conqueste (lamento, afflizione), da conquestum. È un vocabolo comune in Montagano, paesello presso Campobasso. 16. kim mú (perchè mai), per assimilazione, da cur mo(do)? La u normalmente dà i (v. n. 11, 12); qui ha influito sulla o, che di regola ha per corrispondente un suono tra la e e l'a francese (momo (do), mönte montem; döna = donat).

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17. tuanno (frutice), da ta mnum (cf. eauvós). Dal quale nome si è fatto il verbo stanna (togliere dalla vite i frutici inutili) e il sostantivo stannatira.

18. vituacchii (specie di frutice simile alla vite), da *vitac (u)lum. La a, se non v'è influenza di altra a iniziale o finale, si dittonga: uanne (annum), ualle (gallum), ma annata, allina (gallina).

19. rifölta (serbatoio d'acqua presso i mulini che non hanno abbondanza d'acqua corrente), da (aqua) *refulta, cioè acqua contenuta.

20. kindra (piccola culla), da cun(u)la; va con il romagnolo condla. L'Ascoli spiega il d come insertizio nella formula n'l; il D'Ovidio, a proposito di gondola, vuole che sia dovuto ad un fenomeno di alterazione ascendentale di nn in nd (Arch. glott., IV, 170). Per la dr vedi n. 2.

21. péd ngröne (fusto degli alberi), da *pedunculum+one, terminazione dei nomi accrescitivi. Quanto a ng da ne cf. inghitta (incollare); ingaminiato (incamminato), ed ingignia da encaeniare, rinnovare qualche cosa, come abito, cappello, ecc. (Cf. Augustini Tract. 84, in Joann.).

22. sirduacchio (alquanto sordo), da *surda c(u)lus.

23. cipio (prendo), da *cepio, che dovette esistere accanto alla forma capio. Lo usano i poveri di Vinchiaturo (paese) nel ringraziare i loro benefattori: ciento come cipio, (= che tu abbia il centuplo di quello che prendo).

24. fera (sarebbe), da foret, con la desinenza dei verbi della prima. Si usa nella frase: fera bune, (sarebbe opportuno) per es. far questo o quello. In altri paesi dicono

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fora,

25. scerpare usato da Dante e notato dal Diez (Etym. Wörtb., II, 63), per scerpere da discerpere (dis-carpere), vive ancora nel nostro dialetto con il significato originario.

26. camella (vaso di latta per bere e per mangiare), da camella posta da Gellio (XVI, 7), sebbene usata da Ovidio (Fast., IV, 779) tra le voces obsoletas et ex sordidiore vulgi usu petitas. Cf. franc. gamelle, spagn. gemella.

27. ristöccia (stoppia), da *aristoceam (cf. arista); così v'è 'mbaniccia (pappa) da in + paniceam.

28. tantillo (pochino, pochettino), da tantillum.

29. salto (podere, pascolo), da saltum.

30. ingenne (brucia, detto delle ferite infiammate), da incendit. 31. la marasa (nome di una contrada), da lama rasa. Da lama abbiamo lamatira (frana paludosa), lamacchiöne (luogo paludoso), e il verbo allamarsi (infangarsi) da *adlamare se. 32. sine (smetti, lascia, ecc.): si usa come esclamazione di disgusto e di noia, per es.: sine (= vattene); sine, chi bu (= finiscila, che vuoi ?).

33. lice (albeggia, risplende), da lucet.

D. TAMILIA.

LAT. VULG. (DE LA GAULE DU NORD)

*VAUSIO *ESTAUSIO ET *DAUSIO.

Les formes de l'ancien français vois estois *dois (d'où doins) sont restées jusqu'aujourd'hui un problème. On persiste à répéter (par exemple le Traité de la formation de la langue française de Darmesteter, revu par M. Thomas, § 609) qu'elles sont dues à une action de puis, du verbe pouvoir, sans arriver, je crois, à persuader personne. D'abord entre puis ou, si l'on veut, pois, qui existe aussi en ancien français, et vois estois *dois, on ne découvre pas un rapport dans la signification. Une objection beaucoup plus grave est d'ordre phonétique: puis ne peut guère être séparé de son subjonctif puisse, qui a une s sourde, et puisque puis puisse a produit d'un côté ruis ruisse 1), truis truisse, pruis pruisse, comment aurait-il déterminé vois, subj. voise? 2).

1) Il y a une certaine connexion de sens entre ruis, je prie, je demande (la permission), et puis, qui dans certains cas signifie: j'ai la permission. Je crois que puis a d'abord déterminé ruis et celui-ci les autres à cause de l'identité absolue de leurs formes dans la conjugaison presque entière.

2) La meilleure explication de puis puisse n'est pas *pocsu (G. Paris) ni possio venu du subj. *póssia (Meyer-Lübke), c'est pos u influencé par les inchoatifs et leur empruntant leur finale, explication qui éclaircit aussi le provençal, ce que ne fait pas *possio.

Si bien que M. G. Paris, un peu en désespoir de cause peut-être, a posé dans la Romania, XXII, 156, des thèmes vulgaires *vautio *estautio *dautio, au subj. *vautia etc., sans chercher du reste à en expliquer l'origine. Toute sa petite dissertation, très serrée, est à relire; bien entendu, je la suppose connue en écrivant ceci.

M. Paris émettait son hypothèse en 1893. Juste un an après paraissait dans la Zeitschrift de M. Gröber (XVIII, 232) un excellent article de M. Horning sur les destinées du groupe ti en français. De cet article il résulte que ti, à la finale, donne z sans dégager de yod. Par conséquent *vautio estautio dautio auraient donné *voz *estoz *doz. M. Horning cite puz (puteu, chavez (capitiu, rez roiz (retiu, nombre d'autres mots qui sont concluants et auxquels on pourrait joindre haz (*hatio; il montre que des exceptions, telles que puiz et puis puteu, pris, palais, réclament des explications spéciales. *Vautio *vautia doit donc être rejeté (M. Horning n'en parle pas du reste).

Marchant hardiment dans la voie qu'a tracée M. Paris et ne craignant pas de poser des formes vulgaires, supposons, au lieu de *vautio etc., *vausio *estausio *dausio, au subj. *va usia etc. La difficulté phonétique est levée. Mais comment les expliquer? Évidemment, il faut les décomposer en le lat. vulg. *vao *estao *dao et une finale -sio. Si nous admettons que *vausio est le premier en date de la série et qu'il a donné le branle, comme ç'a été le cas pour *vao (de vado) dans la série *vao *estao *dao, nous sommes porté à rechercher si sio ne serait pas la finale dans des verbes ayant un sens rapproché de celui de *vao. Et de la sorte nous

Rappelons que pois est dans les Serments. L'indicatif puis a amené le subj. puisse, comp. conois conoisse, parois paroisse, nais naisse, pais paisse, etc.

tombons immédiatement sur exio (autrement ecsio) et trasio (cl. transeo). Trasio a pu subsister assez tard, puisque le simple eo a survécu dans deux temps: irai irais.

Quant a ecsio, si l'on admettait son influence, il faudrait la placer à une époque où dans la Gaule du Nord s latine intervocale ne s'était pas encore adoucie, car ecsio a une s dure qui se maintient (a fr. is isse), tandis que vois voise a une s douce: le type *vausio devrait être antérieur à l'adoucissement.

PAUL MARCHOT.

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