Sayfadaki görseller
PDF
ePub

on n'a pas encore reçu à Paris les revues archéologiques de Rome, où ces monuments seront certainement reproduits et expliqués. Nous souhaitons qu'ils fournissent aux savants membres de l'Institut archéologique et de la Commission municipale d'archéologie les moyens de corriger le plan que nous avons donné de l'Isium et du Sérapéum de la IXe région d'après Canina. Ces découvertes récentes portent à une trentaine environ le nombre des monuments qui ont été tirés des ruines de l'édifice antique.

P. 226 note 4. Ajoutez no 93.

P. 229 note 3. I. R. N., 1479, 1525 à 1531 = C. 1. L., IX, 1640, 1682 à 1687 et 1663.

C. I. L., IX, 1153.

Ibid. note 5. 1. R. N., 1529 = C. 1. L., IX, 1685. P. 230 note 4. I. R. N., 1090 Ibid. notes 5 et 6. 1. R. N., 5704 et 5705 = C. I. L., IX, 4112 et 4109. P. 245. M. F. Chabas a publié récemment dans les Mémoires de la Société éduenne (nouvelle série, t. VI, 1877) une Notice de quelques statuettes antiques d'origine égyptienne, trouvées à Autun. Cette notice a été résumée par M. Alex. Bertrand (Revue des sociétés savantes des départements pour 1878, 6e série, t. VIII, p. 72) dans un article que nous croyons devoir reproduire textuellement :

« Huit statuettes égyptiennes (trois statuettes funéraires, trois statuettes d'Osiris infernal, une statuette d'Isis allaitant le jeune Horus, une statuette de femme), faisant partie de la collection du musée et de celle de M. Bulliot, avaient été soumises à l'examen de M. Chabas. Ces statuettes devaient-elles être regardées comme authentiques? Y devait-on voir l'indication de l'existence d'un culte d'origine égyptienne en Gaule? Telles sont les questions auxquelles M. Chabas avait à répondre. M. Chabas ne doute point de l'authenticité des statuettes en terre. La statue en bronze du musée d'Autun, portant une série de signes hiéroglyphiques, dont deux sont altérés et qui peuvent se traduire : illumination de l'Osiris am-ap-neter-snau, Ouah-het-Phra fils de la dame Touha, lui semble douteuse. « Les statuettes funéraires en métal sont extrêmement rares. Le savant conservateur du British Museum, M. S. Birch, exclut le métal de la liste des matières qui pouvaient servir à la confection des figurines mystiques. Le musée du Louvre en possède une qui serait de l'époque de Ramsès II, mais on doute de son authenticité. En définitive, toutes celles de métal sont suspectes de fausseté. Le spécimen du musée d'Autun ne peut qu'accroître les soupçons des égyptologues. » M. Chabas est disposé à croire que quelques-unes des statuettes en terre ont été apportées à Autun dès l'époque de la conquête romaine; mais il se refuse à y voir la preuve de l'importation d'un rite égyptien dans la contrée. « A quelque date reculée que puisse remonter cette importation, écrit-il, on n'est pas fondé à en tirer la moindre conséquence historique. Les ustensiles du culte d'Isis et de Sérapis chez les Romains n'ont qu'un rapport très éloigné avec ceux du culte égyptien. Ils ne comprennent ni statuettes funéraires, ni figures d'Osiris infernal. Nous avons uniquement affaire ici à des objets de curiosité recueillis par des voyageurs en souvenir de leurs excursions lointaines. » En résumé, on ne doit pas s'étonner de trouver des statuettes en terre remontant, en Gaule, aux premiers temps de la conquête romaine; d'autres musées que celui d'Autun en possèdent d'authentiques; mais il ne faut les regarder, d'après M. Chabas, que comme objets de curiosité et non comme de véritables monuments historiques de nature à nous éclairer sur la religion de nos pères après la conquête. »>

Quoiqu'il nous en coûte de nous trouver en contradiction avec un égyptologue de grand mérite, nous ne saurions accepter cette théorie que les témoignages de l'antiquité classique démentent absolument. Ce

n'est pas seulement à Autun, ni même en Gaule, mais da l'étendue de l'Empire romain que le culte égypto-grec a laissé ces. Si l'opinion de M. Chabas était la vraie, il faudrait supp ces statuettes, découvertes un peu partout, étaient importées objets de curiosité, » là où les inscriptions attestent qu'on rendait aux divinités qu'elles représentent. Ainsi Isis et Sérapis ava temples, des prêtres et des adorateurs en Italie, en Gaule, en I mais leurs images, trouvées dans ces provinces aussi bien qu' même, n'auraient pas eu plus de valeur aux yeux des populat........... n'en ont les statuettes bouddhiques qu'on nous apporte aujourd'hui de la Chine ou du Japon! C'est là une étrange inconséquence. En somme, la question qui intéressait les savants d'Autun ne nous paraît pas avoir été posée et résolue d'une façon claire. La Société éduenne voulait-elle savoir si ses statuettes, dont une porte des hieroglyphes altérés, remontent à l'époque pharaonique et si elles attestent l'existence d'un culte emprunté par les Gaulois à la religion nationale de l'Egypte? Si le problème est ainsi présenté, nous répondons avec M. Chabas: non. Mais ces objets sont-ils de fabrication et d'importation alexandrine et doiventils être considérés comme des monuments du culte que les dieux alexandrins reçurent dans tout l'Empire romain? Nous répondons oui sans aucune hésitation.

P. 251 1. 23. Serapis a été très rarement représenté debout par les sculpteurs. Ceci doit s'entendre seulement des statues de grandes dimensions; les petits bronzes qui reproduisent ce type ne sont pas rares; celui de Florence n'est donc pas le seul, comme nous l'avons dit.

P. 255 note 8. 1. R. N. 2807-2810 C. I. L., X, 3615 et 3618.

P. 270 no 17. L'original est conservé actuellement à la Bibliothèque nationale, à Paris.

P. 289. Ajoutez à la bibliographie du no 90: Von Sallet, Asclepios et Hygieia dans la Zeitschrift für Numismatik, 1882, t. IV, livr. II.

[merged small][merged small][graphic][merged small][merged small][merged small][merged small]
[merged small][merged small][graphic][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
« ÖncekiDevam »