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autres, et qu'il a fait répandre lui seul plus de sang que toutes les autres reli

le droit de la guerre connu pour lors. A la vérité, il étoit ordonné aux Juifs de traiter les Chananéens sans quar-, gions ensemble. Pour détruire une catier; les lois militaires dont nous lomnie aussi grossière, nous avons à avons parlé ne regardoient pas ce peuple prouver, 1o que presque tous les peuproscrit; mais l'Ecriture en donne la ples connus ont eu des guerres de reliraison Dieu vouloit punir les Chana- gion; 2o qu'il y en a eu beaucoup moins néens de leurs crimes; l'histoire sainte parmi nous que les incrédules ne le supen fait l'énumération; ils se traitoient posent; 3° que le principal motif de ces d'ailleurs les uns les autres comme ils guerres n'étoit pas la religion. Il suffit furent traités par les Israélites. de consulter l'histoire pour nous convaincre de ces faits.

On a beau dire que Dieu ne peut commander la férocité ni le carnage, qu'il pouvoit punir les Chananéens autrement, sans ordonner aux Juifs de violer le droit naturel, et sans envelopper les innocents dans la perte des coupables. Ces maximes, si sages en apparence, sont absurdes dans le fond. Si Dieu avoit exterminé les Chananéens par le feu du ciel, comme les Sodomites, par des volcans, par une contagion, par une inondation, etc., les enfants sans doute n'auroient pas été exceptés; mais qui auroit osé aller habiter la Palestine après un pareil désastre. Il est faux que les Juifs aient violé le droit naturel, tel qu'il étoit connu pour Jors; si nous le connoissons mieux aujourd'hui, c'est à l'Evangile que nous en sommes redevables.

En premier lieu, nous voyons un roi de Babylone qui ordonne d'abattre les statues et les idoles de l'Egypte. Ezech., c. 30, . 12. Un autre veut que l'on extermine tous les dieux des nations, et que l'on brûle leurs temples. Judith., c. 3, y. 13; c. 4, 7. 7. Cambyse et Darius Ochus suivirent à la lettre cette conduite en Egypte. Les Perses ont fait plus d'une fois la même chose dans la Grèce; les Grecs laissèrent subsister les ruines de leurs temples, afin d'exciter chez leurs descendants le ressentiment et la haine contre les Perses. Alexandre ne l'avoit pas oublié lorsqu'il détruisit à son tour les temples du feu dans la Perse, et qu'il persécuta les mages. Prideaux, Hist. des Juifs, 1. 4 et 7, p. 150 et 294. Zoroastre, à la tête d'une armée, parcourut la Perse et l'Inde, et répandit des torrents de sang, pour établir sa religion, et il inspira ce fanatisme sanguinaire à ses sectateurs. Chosroës, roi de Perse, jura qu'il poursuivroit les Romains jusqu'à ce qu'il les eût forcés de renoncer à Jésus-Christ et d'adorer le soleil.

On suppose encore faussement que les Juifs commencèrent par tout détruire. Ils épargnèrent les Gabaonites, ils ne firent qu'imposer un tribet à plusieurs autres; quelques-uns se maintinrent par la force, et Dieu déclara qu'il les conserveroit pour châtier son peuple, lorsqu'il seroit rebelle. Jos., cap. 17, 7. 13; Judic., c. 1 et 3. Sous le règne de Salomon, il y avoit dans la Judée cent cinquante-trois mille six cent étrangers ou prosélytes. II. Paral., c. 2, . 17. Les Juifs n'étoient donc pas un peuple insociable. Les Chananéens au- Les Romains ont persécuté et détruit roient été traités avec moins de rigueur, le druidisme dans les Gaules; ils ont s'ils n'avoient pas pris les armes les pre-employé le fer et le feu pour abolir le miers. Voy. CHANANÉENS.

GUERRES DE RELIGION. Un des reproches que nous trouvons le plus souvent dans les livres des incrédules, est que le christianisme est la seule religion qui ait armé les hommes les uns contre les

La guerre sacrée chez les Grecs dura dix ans entiers, et causa tous les désordres des guerres civiles. Les Antiochus ont exterminé des milliers de Juifs pour les forcer à changer de religion.

christianisme; les rois de Perse se sont exposés à dépeupler leurs provinces par le même motif; c'est leur religion et non la nôtre qui leur inspiroit ces fureurs. Tacité rapporte que deux peuples de Germanie se firent une guerre cruelle

non pour leur faire abjurer leur erreur. Ceux qui poursuivirent les priscillianistes en Espagne, avoient l'ambition de s'emparer de leurs biens, et ils furent excommuniés par plusieurs évêques. On a dit qu'au huitième siècle, Charlemagne avoit fait la guerre aux Saxons pour les forcer à se faire chrétiens ; c'est une imposture que nous réfuterons au mot NORD.

pour cause de religion. Les irruptions | cinquième siècle, on fut obligé d'ende ces peuples dans les Gaules avoient voyer des troupes en Afrique pour ar un motif religieux; ils s'y croyoient ob-rêter le brigandage des donatistes, et ligés pour l'expiation de leurs crimes. Grégoire de Tours, l. 1, n. 30. Les anciens Gaulois prétendoient avoir des droits sur tous les peuples qui avoient abandonné le culte primitif; leurs émigrations étoient une institution religieuse, et ils les faisoient toujours les armes à la main. On pourroit montrer encore le même esprit chez les Tartares. Lorsque les mahométans ont parcouru l'Asie et l'Afrique, l'épée d'une main et l'Alcoran de l'autre, ils étoient conduits par le fanatisme de religion aussi bien que par l'ambition; et si nous étions mieux instruits de leurs exploits, nous serions étonnés de l'excès de leurs ravages.

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Les incrédules ont-ils comparé la quantité du sang qui a été ainsi répandu pendant quinze ou dix-huit cents ans avec celui dont ils veulent rendre le christianisme responsable? Non, ils n'ont rien lu, rien examiné, rien comparé, et ils s'imaginent que nous sommes encore plus ignorants qu'eux.

En second lieu, si l'on excepte les croisades, nous défions les incrédules de citer aucune expédition militaire entreprise par des nations chrétiennes pour aller établir le christianisme sur les ruines d'une autre religion; et encore les croisades furent-elles animées par des motifs d'une politique très-sage, puisqu'il s'agissoit d'affoiblir la puissance des mahométans prête à envahir l'Europe entière. Voy. CROISADES.

Parmi les anciennes hérésies, nous n'en connoissons aucune qu'il ait fallu combattre le fer à la main. Les tumultes excités par les ariens avoient pour objet de s'emparer des églises des catholiques, et les empereurs orthodoxes ne mirent contre ces séditieux aucune armée en campagne, et ne les firent point punir par des supplices. Les Bourguignons et les Goths, engagés dans les erreurs de l'arianisme, suivirent l'amour du pillage et du carnage qui les avoient fait sortir de leurs forêts; ils furent persécuteurs et non persécutés. Au quatrième et au

Les philosophes eux-mêmes ont écrit que la vraie cause de la croisade faite contre les albigeois au douzième siècle, étoit l'envie d'avoir la dépouille de Raimond, comte de Toulouse; la vérité est, que l'on fut obligé de poursuivre ces hérétiques à cause des perfidies, des voies de fait et des violences dont ils étoient coupables. Voyez ALBIGEOIS. Nous présumons que personne ne sera tenté de soutenir que la religion a été la vraie cause des guerres par lesquelles les hussites ont ravagé la Bohême pendant le quinzième siècle.

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En troisième lieu, il est question de
savoir si les guerres civiles, auxquelles
les hérésies de Luther et de Calvin ont
donné lieu en Allemagne, en France,
en Angleterre, ont eu la religion pour
motif unique ou principal. Elle seroit
bientôt terminée, si nous nous en te-
nions à l'avis de plusieurs écrivains non
suspects. Bayle, dans son Avis aux
Réfugiés; David Hume, dans son His-
toire de la Maison de Tudor; l'auteur
d'Emile, dans sa Lettre à M. de Beau-
mont; l'auteur des Questions sur l'En-
cyclopédie, article RELIGION, et ailleurs;
celui des Annales politiques, tome 3,
n. 18, etc., conviennent et prouvent que
la religion n'étoit que le prétexte des
troubles, mais que les vrais mobiles qui
faisoient agir les réformateurs et leurs
prosélytes étoient le désir de l'indépen-
dance, l'esprit républicain, la jalousie
qui régnoit entre les grands, l'ambition
de s'emparer de l'autorité ecclésiastique
et civile; et cela est démontré par la
conduite que les huguenots ont tenue
dans tous les lieux où ils se sont rendus

les maîtres. Donc, sans aucun motif de religion, les gouvernements ont été très-bien fondés à réprimer par la force et à intimider par les supplices un parti redoutable dès son origine, et qui a changé en effet le gouvernement partout où il est parvenu à dominer.

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Nous avouons que, dans l'esprit du peuple, ces guerres étoient des guerres de religion; le peuple calviniste prenoit les armes non seulement pour avoir l'exercice libre de sa religion, mais pour bannir l'exercice de la religion catholique, qu'on lui peignoit comme une idolâtrie dont la destruction étoit un devoir de concience pour tout bon chrétien. De son côté, le peuple catholique craignoit pour sa religion, de laquelle les huguenots avoient juré la perte, et se croyoit dans l'obligation de la défendre; le souverain et les grands craignoient avec raison pour leur autorité, parce que le parti huguenot étoit bien résolu à la leur ôter et à s'en emparer. Mais nous soutenons que si ces hérétiques avoient été paisibles, s'ils n'avoient ni calomnié, ni insulté, ni vexé les catholiques, le gouvernement n'auroit jamais pensé à les inquiéter.

Nous avouons encore que toutes les fois qu'il s'est agi de justifier les révoltes des calvinistes contre nos rois, leurs docteurs ont toujours mis en avant les motifs de religion, et ont soutenu qu'il étoit permis de prendre les armes contre le souverain pour en obtenir la liberté de conscience; qu'ainsi ils ont toujours envisagé les guerres qu'ils ont faites au gouvernement comme des guerres de religion; et c'est ce que leur a soutenu avec raison M. Bossuet, dans son 5. Avertissement aux protestants, $9.

Mais ils n'ont pas été peu embarrassés lorsqu'il a fallu en faire l'apologie. Dans les commencements de la réforme, les prédicants faisoient profession de la plus parfaite soumission au gouvernement. Rien de plus respectueux que les protestations de fidélité que Calvin adressoit à François Ier, à la tête de son Instruction chrétienne; c'est qu'alors ce parti étoit foible. A mesure qu'il eut acquis des forces, il changea de langage, ses

docteurs soutinrent qu'il étoit permis aux calvinistes de se défendre, c'est-àdire d'exiger et d'obtenir par la rébel lion et par la force la liberté de suivre et d'exercer publiquement leur religion; et cela fut ainsi décidé solennellement dans plusieurs de leurs synodes.

M. Bossuet leur a prouvé le contraire par les leçons et par l'exemple de JésusChrist, par la doctrine et par la conduite des apôtres, par le témoignage de tous nos anciens apologistes, par la patience et la soumission constante des premiers chrétiens au milieu des persécutions les plus sanglantes, et dans un temps où par leur nombre ils étoient en état de faire trembler l'empire. Vainement Jurieu a fait tous ses efforts pour défendre son parti contre ces preuves accablantes, M. Bossuet a détruit tous ses arguments et réfuté pleinement toutes ses réflexions, ibid., § 12 et suiv. Et nous ne connoissons aucun auteur protestant qui ait entrepris de répondre à cet ouvrage de M. Bossuet, dans lequel il a confirmé et justifié tout ce qu'il avoit dit dans son Histoire des Variations, liv. 10.

Ce que Basnage y avoit opposé, Histoire de l'Eglise, 1. 25, c. 6, mérite à peine une réfutation. Il allègue d'abord les disputes qui ont eu lieu entre les papes et les souverains au sujet de leur autorité et de leurs droits respectifs; la révolte des enfants de Louis le Débonnaire contre cet empereur, soutenue et approuvée par les évêques ; les tumultes populaires qu'excita plus d'une fois la dispute touchant le culte des images, et celle qui arriva à Constantinople lorsque les eutychiens voulurent altérer le Trisagion. Il est clair que dans les deux premiers cas il n'étoit point question de religion, mais de droits temporels ; que dans les deux derniers il y a bien de la différence entre des émeutes populaires, effets d'une fougue momentanée, et qui se calme au moment même qu'on l'a vue éclore, et des guerres continuées pendant plus d'un siècle après des délibérations formelles, et après avoir déjà obtenu plus d'une fois des traités trèsfavorables.

Basnage a osé soutenir que ce furent des chrétiens qui portèrent Julien sur le trône impérial, par une révolte contre Constance; qu'ensuite ils injurièrent cet empereur pendant sa vie et après sa mort, et qu'il est fort incertain si ce n'est pas un chrétien qui l'a tué en combattant contre les Perses.

Il n'y a d'abord aucune preuve que les soldats chrétiens aient plus contribué que les soldats païens à faire prendre à Julien, déjà César, le titre d'Auguste; et quand il y en auroit, il ne s'ensuivroit rien, puisque le motif de religion n'entra pour rien dans cet événement. Mais il y a bien de la différence entre les plaintes que les chrétiens ont faites contre ce prince apostat, soit pendant sa vie, soit après sa mort, et les batailles que les calvinistes ont livrées à leurs souverains. Le simple soupçon de quelques historiens touchant l'auteur de la mort de Julien ne fait pas preuve; quand ce seroit un chrétien qui l'auroit tué, ce crime ne concluroit rien contre les autres, et il faudroit encore savoir quel en a été le motif.

Basnage prétend encore que les Arméniens et leurs voisins se révoltèrent | contre Chosroës, roi de Perse, parce qu'il les vexoit au sujet de leur religion; il cite Photius, Cod. 64, pag. 80. Nous répondons que deux mots d'un historien, conservés par Photius, ne suffisent pas pour nous instruire des motifs qui portèrent les Arméniens et les peuples voisins à se révolter contre les Perses; il est même incertain si tous ces peuples étoient chrétiens. On sait que la Mésopotamie et les contrées voisines étoient un sujet continuel de guerres entre les Perses et les Romains, que tantôt elles appartenoient aux uns, et tantôt aux autres, qu'elles n'étoient jamais assurées d'avoir longtemps le même souverain; elles ne pouvoient donc être affectionnées à aucun. Il n'en étoit pas de même des souverains contre lesquels les calvinistes ont souvent levé l'étendard de la rébellion, sans avoir lieu de se plaindre d'aucune vexation.

Enfin Basnage allègue la révolte des chrétiens du Japon contre leur empe

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reur, et les fureurs de la ligue contre Henri IV. Nous vengerons les chrétiens japonois, au mot JAPON, par le témoignage même d'un protestant. Quant aux excès de la ligue, nous n'entreprendrons pas de les justifier, ni même de les excuser. Nous observerons seulement que dans la guerre séditieuse dont nous venons malheureusement d'étre témoins, la cruauté et les excès de toute espèce ont été poussés pour le moins aussi loin que dans les fureurs de la ligue; la religion cependant n'y est entrée pour rien. On a dit que dans la guerre contre Henri IV, il y avoit trois mille moines et pas un philosophe; mais dans celle de 1789 il y a plus de vingt mille philosophes et pas un moine. Il est bien singulier que pour faire leur apologie, les protestants soient réduits à compiler dans toutes les histoires des exemples des vertiges qui ont saisi les peuples, et de tous les crimes qui ont été commis par des révoltés. S'ils se font un honneur de se ranger parmi les séditieux dont on a connoissance depuis dix-sept cents ans, nous ne leur disputerons point ce privilége. Mais que prouvent tous ces exemples contre les leçons formelles de Jésus-Christ et des apôtres, contre la déclaration expresse de tous nos apologistes, contre la patience invincible dans laquelle les premiers chrétiens ont persévéré pendant trois cents ans? Des hommes qui se donnoient pour réformateurs du christianisme, pour restaurateurs de la doctrine évangélique, ont bien mal imité ceux qui l'ont reçue des apôtres. C'est une tache de laquelle cette prétendue réforme ne se lavera jamais.

GUILLELMITES, congrégation d'ermites ou de religieux, fondée par saint Guillaume, ermite de Maleval en Toscane, et non par saint Guillaume, dernier duc de Guyenne, comme le prétendent ces religieux. Ils ne suivent point la règle de saint Augustin, et ils s'opposèrent à l'union que le pape avoit faite de leur ordre à celui des ermites de saint Augustin. Alexandre IV, par une bulle de l'an 1256, leur permit de conserver leur habit particulier, qui

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cupèrent depuis l'an 1299 jusqu'en 1630. Alors les bénédictins de la congrégation de Saint-Vannes prirent leur place, el ceux-ci l'ont cédée à la congrégation de Saint-Maur.

Il n'en reste que quatorze maisons en Flandre; ils en ont eu autrefois en Outre saint Guillaume de Maleval, il y France; le roi Philippe-le-Bel leur donna a eu deux ou trois saints religieux ou celle que les servites, nommés blancs-ermites de même nom. Vies des Pères manteaux, avoient à Paris, et ils l'oc- et des Martyrs, tom. 2, pag. 200.

H

HABACUC, l'un des douze petits pro- | Nous ne voyons pas sur quel fondement phètes de l'ancien Testament, est nommé quelques figuristes appliquent ces paAmbakoum par les traducteurs grecs; roles au dernier avénement de Jésusson nom hébreu paroît signifier lut-Christ à la fin des siècles ; c'est ce qui a teur. On ne sait pas précisément en quel donné lieu aux incrédules de dire que temps il a vécu; mais comme il a prédit les apôtres annonçoient la fin du monde la ruine des Juifs par les Chaldéens, l'on comme prochaine, et cela est faux. Voy. conjecture qu'il prophétisoit avant le MONDE. règne de Sédécias, ou vers celui de Manassès. Sa prophétie ne contient que trois chapitres; le troisième, qui est un cantique adressé à Dieu, est du style le plus sublime.

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HABIT DES CHRÉTIENS. La modestie et la mortification commandées dans l'Evangile, ne permettoient pas aux premiers chrétiens d'affecter le luxe et la somptuosité dans les habits. JésusChrist dit que ceux qui sont mollement vêtus, sont dans les palais des rois, Matth., c. 11, 7. 8; Luc., c. 8, 7. 25. Saint Pierre, Epist. 1, c. 3, f. 3, et saint Paul, I. Tim., c. 1, 7. 9, condam

Dans le livre de Daniel, c. 14, †. 32, il est parlé d'un autre Habacuc; saint Jérôme a cru que c'étoit le même; mais il est difficile qu'un homme ait pu vivre depuis le règne de Sédécias jusqu'au temps de Daniel: il faudroit donc sup-nent l'affectation des parures, même poser que le prophète Habacuc a paru plus tard qu'on ne le croit communé

ment.

dans les femmes. Il faut, disent les Pères de l'Eglise, laisser les habits couverts de fleurs à ceux qui sont initiés aux mystères de Bacchus, et les broderies d'or et d'argent aux acteurs de théâtre. Suivant saint Clément d'Alexandrie, Pædag., 1. 3, c. 11, il est permis à une femme de porter un plus bel habit que les hommes; mais il ne faut pas qu'il

Saint Paul, Act., c. 13, ỷ. 40, adresse aux Juifs la prédiction que ce prophète avoit faite à leurs pères en leur annonçant leur ruine prochaine, c. 1, 7. 5; et l'apôtre leur dit : Prenez garde que la même chose ne vous arrive. Il les avertissoit ainsi des calamités qu'ils al-blesse la pudeur ni qu'il sente la molloient bientôt éprouver de la part des lesse. Tertullien et saint Cyprien ont Romains. Dans l'Epitre aux Hébreux, condamné, avec la plus grande rigueur, c. 10, y. 37, il applique aux fidèles les femmes qui portoient, dans les églises souffrants, la promesse que ce même ou ailleurs, un faste indécent et une prophète faisoit aux Juifs de leur déli-parure immodeste. Mais les leçons de c. 2, 7. 3: « Encore un peu de l'Evangile et celles des Pères sont une » temps, dit saint Paul, et celui qui doit foible barrière contre la vanité et contre » venir arrivera, il ne tardera pas. » l'habitude du luxe; celui-ci s'introduit

vrance,

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