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Certaines expériences physiologiques sont plutôt favorables aux probabilités dont parle Winkler. En effet, la physiologie admet (de Cyon, François-Franck, etc.) qu'il existe des nerfs accélérateurs du cœur appartenant à un groupe bulbo-médullaire. Ces fibres accélératrices passent, chez le chat et le chien, par les trois premières paires cervicales, gagnent le ganglion cervical supérieur, puis rejoignent les plexus cardiaques par le cordon cervical. Ces expériences concernant les nerfs cardioaccélérateurs médullaires supérieurs, ne nous apprennent rien sur la localisation des cellules d'origine des dites fibres. Sont-elles bulbaires ou médullaires supérieures ? Quoi qu'il en soit, la localisation n'est certainement pas thoraco-lombaire.

B) La connaissance des émergences ou origines apparentes des fibres connectrices à la surface du névraxe, est importante. Les connecteurs se dirigeant vers les ganglions végétatifs doivent sortir du névraxe. On peut dire que les fibres préganglionnaires ne sortent jamais du névraxe d'une manière indépendante (sauf peut-être une exception, celle du nerf accessoire de Willis, portion bulbaire, qui appartient indubitablement au nerf pneumagastrique).

1. De ce point de vue les connecteurs centro-ganglionnaires parasympathiques se divisent nettement en deux groupes ceux à émergence craniale et ceux à émergence sacrée.

a) Les fibres d'origine craniale cheminent toujours de concert avec des fibres animales de certaines paires craniennes. A une distance plus ou moins grande du névraxe, les fibres connectrices abandonnent le tronc des fibres radiculaires de relation pour gagner un ganglion végétatif splanchnique ou parenchymateux. En d'autres termes, les fibres préganglionnaires constituent

pour ces nerfs craniens des annexes végétatives. Nous sommes amenés ainsi à considérer un certain nombre de nerfs craniens végétatifs.

IIIe paire. L'oculo-moteur commun végétatif, en relation par l'intermédiaire du ganglion ciliaire avec les muscles constricteur de l'iris et ciliaire (tenseur de la choroïde).

VIIe paire. Le facial végétatif en relation par le ganglion sphéno-palatin avec la glande lacrymale, les glandes muqueuses du nez, du voile du palais et de la voûte palatine.

VIIebis paire. L'intermédiaire de Wrisberg (nerf glossopalatin de Benett Bean) en relation par la chorde du tympan et le groupe des ganglions sous-maxillaires avec la glande sous-maxillaire et avec la glande sublinguale.

IXe paire. Le nerf glossopharyngien en relatión par le rameau de Jacobson (nerf tympanique) et le ganglion otique avec la glande parotide.

Xe paire. Le pneumogastrique ou vague en relation par les ganglions de Wrisberg, juxta-pancréatique et une foule de microganglions parenchymateux avec le cœur, l'arbre respiratoire, le tube digestif et annexes, etc.

b) Dans la région sacrée on constate l'existence de fibres connectrices à caractère parasympathique. Ces fibres quittent le névraxe par les trois racines sacrées antérieures et, lors de la constitution des nerfs mixtes, abandonnent ceux-ci pour former un nerf blanc unique, parfois double. C'est le nerf pelvien ou nerf érecteur de Eckhardt (nervus erigens) qui se met en relation, par le groupe ganglionnaire complexe hypogastrique et nombre de microganglions parenchymateux, avec le colon descendant, le rectum, l'uretère, la vessie, l'utérus, la prostate, les organes génitaux etc. (fig. 1.)

2. Les fibres préganglionnaires orthosympathiques se réunissent en faisceaux et sortent de la moelle épinière

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par le sillon collatéral antérieur avec les fibres radiculaires. motrices animales de la racine antérieure jusque dans le nerf mixte. Un peu en dehors de l'origine de celui-ci, les fibres préganglionnaires se séparent du nerf mixte sous forme d'un cordon blanc qui se dirige vers la chaîne latéro-vertébrale. Ce cordon blanc constitue le rameau communicant blanc.

Le rameau communicant blanc réalise donc une connexion capitale entre le névraxe et le système nerveux végétatif périphérique. Il renferme aussi des fibres végétatives centripètes.

Le nombre de paires de rameaux communicants blancs correspond au nombre des segments thoracolombaires hébergeant des centres connecteurs ; par conséquent il y en a quinze paires, environ. En d'autres termes, les paires de C 1 à L 3, chez l'homme, sont des paires privilégiées. En effet, elles renferment des fibres préganglionnaires, tandis que les autres paires n'en possèdent pas, abstraction faite des 2, 3 et 4 sacrées parasympathiques qui sont privilégiées, elles aussi. Ces paires privilégiées D 1 L 3 représentent donc dans le système ortho ce que certaines paires craniennes représentent dans le para (nerfs III, VII, IX et X).

La marche rationnelle de l'étude des fibres orthosympathiques consisterait donc à suivre l'annexe végétative de chacune des paires en question jusqu'aux confins périphériques, étude analogue à celle suivie pour les paires craniennes. Telle sera la marche suivie dans un avenir qui n'est pas bien éloigné ; actuellement elle est difficilement réalisable. En effet, entre les paires spinales et les territoires végétatifs d'innervation, s'interpose la barrière caténaire latéro-vertébrale (fig. 2) dans laquelle il semble que tout s' « embrouille »>, du moins à première vue. Si les fibres d'une paire spinale ne faisaient que traverser la chaîne, ou ne contractaient leur synapse que dans le ganglion caténaire correspondant à cette

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