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LETTRE DE S. E. LE CARDINAL GOUSSET,

ARCHEVÊQUE DE REIMS,

A M. L'ABBÉ GAULTIER, CHANOINE HONORAIRE DE REIMS, DIRECTEUR
AU SÉMINAIRE DU SAINT-ESPRIT.

Paris, 28 mars 1851.

MON CHER CHANOINE,

D'après le rapport que vous m'avez fait sur le livre de M. Phillips, intitulé du Droit ecclésiastique dans ses principes généraux; vu d'ailleurs la connaissance que j'avais de l'esprit de l'auteur par suite de la lecture d'une partie considérable de cet ouvrage, je suis heureux de vous dire que ce livre ne renferme rien qui ne soit conforme à l'esprit de notre mère la sainte Église romaine. J'ajoute qu'il est, à mon avis, bien propre à ranimer parmi nous le goût pour l'étude du droit canonique, dont on comprend aujourd'hui, mieux que jamais, la nécessité, et dont il expose les principes généraux avec une hauteur de vues et un savoir remarquables. Aussi je profiterai de toutes les occasions qui se présenteront pour le recommander à mon clergé. Agréez, mon cher chanoine, l'assurance de mes sentiments affectueux,

†T. CARDINAL GOUSSET,
Archevêque de Reims.

LETTRE DE S. E. LE CARDINAL FORNARI AU TRADUCTEUR.

Rome, le 8 mai 1851.

MONSIEUR L'ABBÉ,

Je voulais vous témoigner, avant mon départ de Paris, combien j'avais été content de l'ouvrage du docteur Phillips sur le Droit ecclésiastique, dont vous venez d'achever la traduction. Je n'avais encore pris connaissance que des deux premiers volumes. Le troisième, que vous venez de m'envoyer, me confirme dans la pensée que cet ouvrage est de nature à produire un grand bien. Il me paraît réunir, à des vues élevées et pleines d'intérêt, un exposé savant et approfondi des matières. Mais il m'a fait plaisir surtout à cause de l'esprit véritablement

catholique dont il est empreint. C'est une excellente pensée que d'avoir traduit ce livre en français. Il pourra servir de contre-poids à d'autres ouvrages, qui, on le sait, sont loin d'offrir sur tous les points une doctrine saine et irréprochable.

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Veuillez recevoir mes remercîments pour l'envoi, tant des deux miers volumes que j'avais reçus à Paris, que du troisième qui m'est parvenu ici; et agréez l'assurance de mes sentiments affectueux.

Le CARDINAL FORNARI.

LETTRE DE MONSEIGNEUR L'ÉVÊQUE DE LANGRES AU MÊME.

MONSIEUR L'ABBÉ,

Langres, 4 avril 1851.

Je ne puis que vous remercier d'avoir reproduit dans notre langue l'ouvrage éminemment remarquable du Droit ecclésiastique, par Georges Phillips. Je l'ai lu avec un profond intérêt. J'y ai trouvé une érudition solide, des vues élevées et des principes vrais. A part quelques points secondaires qui peuvent toujours être légitimement livrés à la controverse, l'auteur, expliqué par vos notes, y expose les pures doctrines catholiques, telles qu'il importe de les répandre pour l'affermissement de l'Église, et même pour le bien de la société.

Agréez donc, monsieur l'abbé, mes félicitations affectueuses en N. S.

+ P. L., Évêque de Langres.

LETTRE ET APPROBATION DE MONSEIGNEUR L'ÉVÊQUE D'Autun.

Le 12 avril 1851.

Je vous envoie, mon cher abbé, l'approbation que vous demandiez. Je désire qu'elle remplisse votre but. Ce que j'ai lu de votre ouvrage m'a intéressé, et j'espère bien en achever la lecture. Je suis heureux de vous voir occupé d'œuvres aussi graves et aussi utiles.

Kecevez, mon cher abbé, l'assurance de mon sincère attachement

+ BÉNIGNE,
Évêque d'Autun.

Bénigne-Urbain-Jean-Marie du Trousset d'Héricourt, par la miséricorde divine et la grâce du saint-siége apostolique, évêque d'Autun.

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Nous avons fait examiner, par un des directeurs de notre grand séminaire, la traduction de l'ouvrage allemand du docteur Phillips, du Droit ecclésiastique dans ses principes généraux, par M. l'abbé Crouzet, prêtre de notre diocèse.

Cet ouvrage a paru bien traduit, et les notes du traducteur lui ont encore donné plus de prix. Nous le croyons très-propre à répandre dans le clergé le goût de l'étude du droit canon.

Donné à Autun, sous notre seing et le sceau de nos armes, le 12 avril 1851.

+BENIGNE, Évêque d'Autun.

LETTRE DE MONSEIGNEUR L'ÉVÊQUE DE MOULINS.

MONSIEUR L'ABBÉ,

Le 15 mai 1851.

Si j'ai tardé si longtemps à vous remercier de l'envoi que vous avez bien voulu me faire de l'ouvrage du docteur Phillips, c'est que j'espérais toujours pouvoir dérober à mes occupations assez de loisir pour le lire avec l'attention dont il est digne. Malheureusement, je découvre de jour en jour que, plus j'avance, moins mes travaux me permettent ce plaisir, et qu'il faudra renoncer à le placer au milieu des fatigues et des dérangements d'une visite pastorale. J'ai donc dù, avant de former mon opinion, me contenter de le parcourir, et m'en rapporter pour le surplus à des personnes qui ont toute ma confiance, et dont les récits, qui ajoutent à mes regrets, les tempèrent cependant par la satisfaction qu'ils m'autorisent à éprouver en vous offrant mes félicitations bien sincères. Tout ce que j'ai vu et tout ce qui m'a été rapporté de l'ouvrage en lui-même, de la traduction et des notes dont elle est accompagnée, me font bien augurer du succès de ce livre et des heureux fruits qu'il est destiné à produire. Je ne manquerai pas de le recommander à mon clergé dans toutes les occasions qui s'en présenteront, et de l'inviter à raviver à sa lecture, avec le goût de l'étude du droit canonique, l'amour des doctrines véritablement catholiques.

Recevez, je vous prie, monsieur l'abbé, avec la nouvelle expression de ma reconnaissance, l'assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.

Votre très-humble et très-obéissant serviteur,

PIERRE,
Évêque de Moulins.

MONSIEUR,

LETTRE DE L'AUTEUR.

Il n'a pu m'être qu'infiniment agréable de recevoir, par votre obligeance, la traduction de mon ouvrage sur le Droit ecclésiastique, que vous avez entreprise et exécutée; car, assurément, si ce livre est le moins du monde capable de répondre au but unique que je me suis proposé, de servir l'Église selon la mesure restreinte de mes forces, c'est seulement par votre travail que ce but aura réellement été atteint. Moyennant la langue française, si universellement répandue, le livre se trouvant à la portée d'un bien plus grand nombre de lecteurs, il deviendra l'objet d'une critique plus générale, et qui promet à l'auteur de nombreux avertissements sur les lacunes et les défectuosités de son travail.

Je viens donc vous offrir, à vous, monsieur, ainsi qu'à M. l'abbé Gaultier, le promoteur de cette traduction, mes bien vifs remercîments de l'attention que vous avez bien voulu accorder à mes faibles efforts. Autant que j'en ai pu juger par la confrontation avec l'original, cette traduction est non-seulement parfaitement exacte, mais je lui dois d'avoir donné à certains passages une précision qui m'avait échappé, outre que, par les notes excellentes que vous avez ajoutées, d'autres ont été mis à l'abri des malentendus auxquels ils auraient pu être exposés. Je vous réitère donc, monsieur, mes remercîments, en vous priant d'agréer l'assurance de la haute considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur. GEORGES PHILLIPS.

Inspruck, le 28 juin 1851.

Après avoir lu cette lettre, admirable de simplicité et de modestie, le lecteur comprendra aisément que nous n'avons pu avoir l'idée de la reproduire ici, dans sa teneur textuelle, que comme une garantie, pour luimême, de la fidélité de notre travail. C'est tout le mérite que nous pussions aspirer à lui donner et avoir à cœur de constater. Quant aux autres éloges de l'illustre écrivain, si nous pouvions, un seul instant, nous croire sérieusement obligé de les décliner, en faisant observer qu'ici sa modestie intervertit les rôles, nous ferions preuve d'une ingénuité vaniteuse qui réussirait, tout au plus, à se rendre ridicule.

UN MOT DU TRADUCTEUR.

Nous ne faisons pas de préface; une préface serait ici sans objet. L'avant-propos de l'auteur, en donnant les motifs de son travail, donne en même temps ceux du nôtre, et sa savante et lumineuse Introduction ne laisse rien à désirer sur l'objet, l'importance du sujet qu'il traite, ni sur le plan qu'il a cru devoir adopter. Quant à la valeur de l'ouvrage, le retentissement qu'il a eu dans toute l'Allemagne, les éditions nombreuses qui s'y sont faites successivement de chaque livraison, avant même la publication des suivantes, la part considérable qu'il peut s'attribuer dans l'heureuse révolution qui a fait sortir les gouvernements et le clergé de ce pays de la funeste voie où les avaient engagés les doctrines schismatiques du fébronianisme et le système désastreux de Joseph II, enfin le compte rendu enthousiaste qu'en ont donné les organes les plus éminents de la presse catholique d'Europe (voir, par exemple: Correspondant, t. xx, p. 353; Auxiliaire catholique, t. 11, p. 302 ; t. ш, p. 27-207; t. iv, p. 53): ce sont là autant de faits qui rendent plus que superflu tout ce que nous pourrions dire du mérite et de l'utilité de cette remarquable production, fruit, comme va nous le dire lui-même le célèbre écrivain, d'un labeur obstiné et d'un enseignement public de vingt ans.

Quant à notre modeste travail, nous n'avons qu'un mot à en dire c'est que nous nous sommes attaché, par-dessus tout, à reproduire avec une fidélité scrupuleuse la pensée de l'auteur. Pour la laisser toujours intacte, quand parfois elle nous a paru

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