Lettres sur l'Italie: souvenirs du VIII décembre MDCCCLIV à RomeBauchu, 1855 - 263 sayfa |
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Sayfa 68 - En y regardant bien , vous reconnaîtrez des contours humains : ce petit tas , qui touche à une des extrémités longitudinales de la niche, c'est la tête; ces deux autres tas , plus petits encore et plus déprimés, placés parallèlement un peu au-dessous, à droite et à gauche du premier, ce sont les épaules ; ces deux autres , les genoux. Les longs ossements sont représentés par ces faibles traînées, dans lesquelles...
Sayfa 69 - Ce dernier calque de l'homme, cette forme si vague, si effacée, à peine empreinte sur une poussière à peu près impalpable, volatile, presque transparente, d'un blanc mat et incertain, est ce qui donne le mieux quelque idée de ce que les anciens appelaient une ombre. Si vous introduisez votre tête dans ce sépulcre pour mieux voir, prenez garde : ne remuez plus, ne parlez pas, retenez votre respiration. Cette forme...
Sayfa 68 - Mais cette consistance n'en est pas moins un progrès de la destruction : ces ossements d'homme tournent à la pierre. Un peu plus loin, voici une tombe dans laquelle il ya une lutte entre la force qui fait le squelette et la force qui fait la poussière : la première se défend, la seconde gagne, mais lentement. Le combat qui existe en vous et en moi entre la mort et la vie sera fini, que ce combat entre une mort et une mort durera encore longtemps.
Sayfa 68 - ... ce combat entre une mort et une mort durera encore longtemps. Dans le sépulcre voisin, tout ce qui fut un corps humain n'est déjà plus, excepté une seule partie, qu'une espèce de nappe de poussière un peu chiffonnée et déployée comme un petit suaire blanchâtre, d'où sort une tête. Regardez enfin dans cette autre niche : là, il n'ya décidément plus rien que de la pure poussière, dont la couleur même est un peu douteuse, à raison d'une légère teinte de rousseur. Voilà donc,...
Sayfa 69 - ... respiration. Cette forme est plus frêle que l'aile d'un papillon, plus prompte à s'évanouir que la goutte de rosée suspendue à un brin d'herbe au soleil ; un peu d'air agité par votre main , un souffle , un son deviennent ici des agents puissants qui peuvent anéantir en une seconde ce que dix-sept siècles , peutêtre, de destruction ont épargné.
Sayfa 69 - ... la tête ; ces deux autres tas, plus petits encore et plus déprimés, placés parallèlement un peu au-dessous, à droite et à gauche du premier , ce sont les épaules; ces deux autres, les genoux. Les longs ossements sont représentés par ces faibles traînées dans lesquelles vous remarquez quelques interruptions. Ce dernier calque de l'homme, cette forme si vague, si effacée, à peine empreinte sur une poussière à peu près impalpable, volatile, presque transparente, d'un blanc mat et...
Sayfa 69 - Si vous introduisez votre tête dans ce sépulcre pour mieux voir, prenez garde : ne remuez plus, ne parlez pas, retenez votre respiration. Cette forme est plus frêle que l'aile d'un papillon, plus prompte à s'évanouir que la goutte de rosée suspendue à un brin d'herbe au soleil ; un peu d'air agité par votre main. un souffle, un...
Sayfa 67 - En parcourant cellesci, vous passez en revue les phases de la destruction, comme on observe, dans un jardin botanique, les développements de la végétation, depuis la fleur imperceptible jusqu'aux grands arbres pleins de sève et couronnés de larges fleurs. Dans un certain nombre de niches sépulcrales, qui ont été ouvertes à diverses époques, on peut suivre, en quelque sorte pas à pas, les formes successives, de plus en plus éloignées de la vie, par lesquelles ce qui est là...