Collection des chroniques nationales français: écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, 5. cilt

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Jean Alexandre C. Buchon
Verdière [et] J. Carez, 1827
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 20 - Dieu les a créés et les a élevés et élèvera à jamais au-dessus de tous leurs ennemis. Le Saint-Père , mettant de côté tous les autres rois de la terre , rendrait donc un éminent service à la chrétienté s'il se liguait et s'unissait étroitement avec ceuxci , qui , au moyen des dons d'argent et des trésors de l'église qui leur seraient fournis, conquerraient au Saint-Père la terre d'outre-mer , et mettraient au néant tous les infidèles ; car ce que Dieu a fait en...
Sayfa 176 - Messine, pavoisées, l'étendard déployé, et traînant sur la mer les enseignes ennemies. Jamais on ne fut témoin d'une telle allégresse. On eût dit que le ciel et la terre étaient confondus ; et au milieu de tous ces cris, on entendait les louanges de Dieu, de Madame Sainte Marie et de toute la cour céleste... Quand on fut à...
Sayfa 38 - Vous pensez bien qu'en ce temps là, les rois, les reines, les infants, comtes, vicomtes, barons, prélats, chevaliers , venus en grand nombre de tous les royaumes, les citoyens et hommes de mer, vécurent en grands déduits et grandes réjouissances. Un jour le roi d'Arragon et le roi de Castille étant ensemble, le roi d'Arragon dit : « Mon » père, il vous souvient que quand vous me » donnâtes votre fille pour femme, vous me » promîtes de m'aider à faire la conquête du
Sayfa 61 - ... comme s'il était de leurs parents ; ce que ne font pas assurément les autres seigneurs, quels qu'ils soient. De plus , dans les grandes fêtes, ils invitent nombre de braves gens, et ne font pas difficulté de prendre leurs repas en public ; et tous les invités y mangent, ce qui n'arrive nulle part ai^e urs.
Sayfa 184 - Messin ois gagnèrent tant alors, qu'ils ne craignirent plus la pauvreté. llme faut cesser de parler de cette expédition, qui fit si grand plaisir au seigneur roi. Il dut en être satisfait par plusieurs raisons : l'une d'elles est que les Siliciens prisaient un de ses cavaliers plus que six autres ; et cela leur avait inspiré un tel courage, que cinquante Siciliens, secondés par dix Catalans, n'auraient pas craint deux cents hommes de telle autre troupe que ce fût. Mais je cesse quelques instants...
Sayfa 25 - Le roi en agit ainsi parce qu'il ne pouvait y séjourner plus longtemps, attendu que les Sarrazins du royaume de Valence faisaient beaucoup d'incursions dans ses terres, et que ses sujets en souffraient tant de dommages qu'il était obligé d'aller à leur secours; voilà pourquoi il quitta alors ces deux îles et n'en chassa pas les Sarrazins dans cette saison.
Sayfa 22 - Jacques. Je vous en raconterai une partie; d'abord, sa naissance fut l'effet d'un grand miracle, ainsi que vous l'avez vu ; ensuite, il fut le prince le plus beau, le plus sage, le plus généreux et le plus juste ; aussi fut-il, plus qu'aucun autre roi, aimé de tout le monde, de ses sujets comme des étrangers, et de tous ceux qui vivaient auprès de lui ; et tant que durera le monde, on dira toujours : «LebonroyEnJacquesd'Arragon.
Sayfa 12 - ... sera retiré en son appartement, et que chacun aura » quitté la cour , vous vous rendrez ici auprès de » nous, au consulat; nous nous y trouverons, les douze » consuls, avec douze autres chevaliers et citoyens » des plus notables de Montpellier et de la...
Sayfa 20 - Jacques; etle roi En Jacques eut le bonheur de voir sa postérité. Mais revenons à l'histoire dudit seigneur roi En Jacques , lequel fut , je le dis avec vérité , un roi plein de vaillance , de grâces et de vertus. Vous avez déjà vu comment sa naissance avait été l'ouvrage de Dieu ; car s'il fut jamais un miracle éclatant et manifeste , ce fut bien celui-là. De tous les rois qui ont régné sur l'Arragon , Majorque et la Sicile , et de ceux de ses descendants qui y régneront . il n'a...
Sayfa 95 - ... semblable à celui de votre sœur. Je vous en » fais le serment en apposant mes lèvres sur votre » bouche. » La comtesse fut consolée en partie ; et quatre jours après elle prit congé du roi et de la reine, et retourna en Provence. Le roi fut bien fâché d'un aussi prompt départ. Dès que le comte et la comtesse furent revenus en Provence , le comte...

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