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byteros inchoatum in istis regionibus, jugiter invalescit, maximo æternæ salutis fidelium detrimento, et ad fœdissimum plane schisma absolvendum in dies magis magisque urgetur. Gliscenti malo autem hujusmodi occurrere vel ab initio, et sine intermissione, ut scitis, et aberrantes presbyteros, ac deceptam ab eis Catholicæ plebis partem ad bonam revocare frugem in omni doctrina, patientia, et charitate non defuit Apostolica Sedes, qua in re decessoris Nostri Gregorii longanimitatem, ac studia impensa æmulari cupientes monitis, hortamentis, instructionibusque dissidentes memoratos presbyteros, eorumque sectatores a perditionis via retrahere conati sumus. Verum in vanum omnia cessisse compertum habetis, Ven. Fratres, ac merito invalescentia quotidie quæ exinde Religioni obveniunt damna experti, ac tamdiu discissum dilaniatumque Christi gregem Nobiscum flentes validioribus remediis opus esse perspicitis. Ad hæc utique manum jam admovere, ægre licet, vel maxime adigimur ex iis, quæ in regionibus insulæ Ceylonæ, Bombaynæ, et alibi forte, ab iisdem perturbatoribus, Machaonensis Antistitis adjumento, perpetrata esse non ignoratis, quæque animi Nostri mororem ac dolorem vehementer auxerunt. Intelliximus enim prædictum Antistitem nullo penitus accedente Apostolico, quod numquam ei dedimus, mandato, aut venia, easdem regiones Nostrorum, et Apostolica Sedis hujus Vicariorum jurisdictioni subjectas percurrere, dissidentibus primoribus presbyteris curantibus, et compellentibus, in illis Confirmationem, atque etiam S. Ordinationem administrare non extimuisse, despectis contemptisque sanctionibus Canonicis, et generalibus, peculiaribusque Apostolicis Constitutionibus, neque exemplo tantum, verum etiam verbo, indignaque concione fideles populos in sua deceptione firmare, et a debita legitimis pastoribus obedientia ac subjectione magis magisque avertere, et avocare non reformidasse. Tristissima hæc nuntia ut primum ad Nos perlata sunt, datis ad Machaonensem Episcopum litteris, quam graviter deliquisset admonuimus, utque a similibus abstinens et conscientiæ suæ consuleret, et improbanda facta, scandalumque fidelibus illatum

ner dans leur crime. Vous comprenez, vénérables frères et fils bien-aimés, que nous parlons de cette dissidence coupable qui, commencée depuis longtemps dans ces régions par quelques indignes prètres de Goa, s'étend de plus en plus, au grand détriment spirituel des fidèles, et menace de jour en jour de consommer un schisme honteux. Dès l'origine du mal, comme dans ses progrès et toujours, vous le savez, le Saint-Siége n'a cessé de donner des preuves de ses lumières, de sa patience et de sa charité, pour rappeler dans le droit chemins, et les prêtres égarés, et ceux des catholiques qui les avaient suivis; et nous-même, désireux d'imiter le zèle et la longanimité de Grégoire XVI, notre prédécesseur, nous nous sommes efforcé, par nos avertissements, nos exhortations, nos instructions, de retirer lesdits prêtres et leurs sectateurs de la voie de la perdition. Mais, vénérables frères, vous savez que tous nos efforts ont été vains; vous voyez quels dommages la Religion éprouve chaque jour de ce côté, et, en pleurant avec nous sur le troupeau de Jésus-Christ, depuis si longtemps divisé et déchiré, vous reconnaissez qu'il est besoin de remèdes plus efficaces. Il nous en coûte de les employer, mais nous y sommes forcé par les derniers actes que viennent de consommer à Ceylon, à Bombay, et ailleurs peut-être, les perturbateurs aidés de l'Évêque de Macao; ces actes, vous les connaissez, et ils ont singulièrement augmenté les douleurs et les chagrins de notre âme. Nous avons appris que le susdit évêque, sans aucun mandat ou permis de notre part, parcourt les régions soumises à la juridiction des Vicaires de ce Siége Apostolique, avec l'aid et à l'instigation des principaux du clergé dissident, et qu'il n'a pas craint d'administrer le sacrement de Confirmation et même celui de l'Ordre, sans tenir compte des sanctions canoniques, ni des constitutions apostoliques, soit générales, soit particulières; qu'ajoutant le scandale de sa parole à celui de ses exemples, il trompe les peuples fidėles, les fortifie dans leur erreur et les éloigne de plus en plus de la soumission et de l'obéissance qu'ils doivent à leurs légitimes pasteurs. Dès que ces tristes nouvelles nous furent

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reparare satageret, hortati sumus. Iterato item paulo post, allatis e Bombayna Missione relationibus, Antistitem ipsum commonendum duximus, additis, iterum hortamentis, ut animæ suæ prospiceret, ac debitæ reparationi satisfaceret, neque ut severius, et juxta S. Canones in eum animadvertere Nos cogeret in Domino obsecravimus, paternis monitis Nostris eum obsecundaturum confidentes. Quamvis autem de obfirmata presbyterorum, de quibus supra meminimus, previcacia, tot ac molesta nimis argumenta præsto sint, ne tamen de eorum salute spem omnem abjiciamus, atque ut omnimode fideles populos, quoad Nos, ab eorum versutiis ac deceptione vindicemus, et ab æternæ, in quo illorum vestigiis inhærentes versantur, perditionis discrimine avocemus, ad eos quoque impensiores adhuc nostras curas convertendas censemus. Inter alios vero antedictorum presbyterorum, qui jamdiu ad fovendum, propagandumque dissidium, et schisma perficiendum adlaborant, quos pœnis ac censuris Ecclesiasticis obnoxios esse patet, nominatim adnotare peropportunum arbitramur eos, qui præcipui auctores illorum fuere, quæ in Vicariatu Bombayno patrata sunt a Machaonensi Episcopo, scilicet Marianum Antonium Suarez, qui Vicarium Generalem Goani Præsulis in Bombayna regione se jactat, nec non presbyteros Gabrielem de Sylva, Braz Fernandez, et Josephum de Mello Hosce in primis peramanter admonemus, et in Domino hortamur, ut a nefaria ejusmodi agendi ratione tandem aliquando recedentes, et animæ suæ, et sempiternæ aliorum saluti consulere ulterius haud immorentur. Quamquam vero Canonicis eos pœnis, et Ecclesiæ censuris obnoxios jamdiu se esse non lateat, eas tamen incurrisse, et suspensos a divinis, ac tamquam schismaticos, et a catholica unitati sejunctos habendos esse, nisi intra duos menses a publicatione harum Nostrarum Litterarum resipuerint, declaramus ac fidelibus populis uti tales designatos denunciatosque volumus. Alios item presbyteros probe noscimus, qui diu pariter aliis in regionibus teterrimum idem schisma fovere et implere conantur, prout in Madrapatana, Ceylona, Madurensi, aliisque Missionibus. Interea tamen eos nominatim ar

parvenues nous avons expédié des lettres à l'Évêque de Macao; nous l'avons averti de l'enormité de sa faute, nous l'avons exhorté à s'abstenir de semblables actes, et à réparer, autant que possible, le scandale qu'il avait donné. Ayant reçu peu après de nouvelles relations de la mission de Bombay, nous avons cru devoir encore avertir le même Évêque, et nous l'avons exhorté de nouveau à songer à son âme et à la réparation qu'il devait faire; espérant qu'il se rendrait à nos paternels avis, nous l'avons conjuré dans le Seigneur de ne pas nous forcer à user de sévérité et à sévir contre lui dans la rigueur des Saints Canons. Quoique nous ayons des preuves nombreuses et malheureusement trop convaincantes de l'endurcissement des prêtres mentionnés ci-dessus, cependant, afin de ne point bannir toute espérance de salut pour eux, afin aussi de raffermir, autant que possible, les peuples fidèles contre leus captieux artifices et de retirer ceux qui marchent sur leurs traces du danger où ils sont de se perdre éternellement, nous pensons devoir tourner vers eux notre sollicitude spéciale. Entre tous ces prêtres, qui, depuis si longtemps, travaillent à maintenir et à propager la dissidence et à consommer le schisme, prêtres qui sont dignes évidemment des peines et des censures ecclésiastiques, nous jugeons convenable de signaler nommément les principaux complices de l'Évêque de Macao, en ce qui a eu lieu dans le vicariat général de Bombay; ce sont : Marien-Antoine Suarez, qui se dit Vicaire Général de l'Évêque do Goa à Bombay; les prêtres Gabriel de Sylva, Braz Fernandez et Joseph de Mello. C'est à eux surtout que nous adressons avec amour ces avertissements, et nous les exhortons dans le Seigneur à renoncer enfin à une conduite si criminelle, et à songer à leur salut et à celui des autres. Quoiqu'ils n'ignorent pas que, depuis longtemps, ils sont atteints des peines canoniques et des censures ecclésiastiques, cependant nous déclarons de nouveau que, si dans deux mois, à partir de la publication de nos présentes lettres, ils ne se soumettent pas, ils les ont encourues, et qu'ils doivent être regardés comme suspendus a divinis, comme des schismatiques et retranchés de l'unité

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guere ac plectere abstinemus. Ea quippe spe nitimur fore ut hi quoque, quemadmodum et supra dicti Sacerdotes, paternis Nostris hortamentis facilem, pronamque aurem præbere, seque deceptasque a se plebes legitimis pastoribus, Nostris nimirum et Apostolicae Sedis Vicariis subjicere velint, ne et in eos quoque severius agere cogamur. Quamvis autem ex latis jamdiu, iterastique hujusce S. Sedis Decretis, Constitutionibus ac jussionibus quoad legitimos Indiarum Orientalium Pastores nullos omnino supersit ambigendi ac dubitandi locus, ad quodvis tamen effugium penitus amovendum expresse iterum, et quatenus opus sit, declaramus, omnem auctoritatem ac jurisdictionem in constitutis Apostolicis Vicariatibus, Nostris et S. Sedis Vicariis, aut administratoribus competere, ac tributam ita esse, ut nemini prorsus liceat sacra iis in regionibus munia obire, ac Sacramenta ministrare, nisi de illorum venia ac facultate. Nil vero inanius quam quod ad captivandam fidelium simplicitatem jactitare feruntur hi presbyteri, permulta esse, quæ statuta sunt non ab Apostolica Sede, et a R. Pontifice, verum eo inscio et inconsulto a S. C. de Propaganda Fide sancita, nonnulla quoque haud attendenda, eo quod civilis auctoritatis placitum defuerit. Sciant itaque omnia ac singela ea de re statuta, a Romanis Pontificibus motu proprio, certa scientia, ac deliberatione, et de potestatis plenitudine edita fuisse, et si quæ per S. Nostram Congreg. rec. mem. Decessores Nostri, ac Nos quoque decrevimus, ea quoque nedum Romanis Pontificibus Nobisque haud insciis vel inconsultis, verum etiam volentibus ac jubentibus decreta et constituta fuisse sciant; S. quippe Congregationem Nostram nonnisi Apostolicæ Sedis per consilium adjutricem, et Mandatorum, ac jussionum ejusdem S. Sedis ministram esse, norunt omnes. Putidum vero impiumque commentum illud est, Apostolicæ Sedi divinitus collata jura, ac traditum a Christo Domino supremi regiminis in Ecclesia clavum, et potestatem humanis placitis, nutibusque arctari, præscribi, aut imminui posse. Incassum Catholica communione gloriatur qui Petri Cathedræ, ac Romano Pontifici haud jungitur, quippe qui cum Eo non est, contra Eum, et extra

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