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dre la question de la fécondation de la mère par le mâle. Cet acte se produit, comme on sait, en dehors de la ruche et au has sard, sans qu'on puisse exercer un contrôle quelconque dans le but de conserver la pureté de la race ou de l'améliorer par un croisement rationnel.

M. Gravenhorst propose de construire un assez vaste pavillon en bois sans aucune croisée ni autre ouverture laissant pénétrer la lumière solaire, mais éclairé à l'électricité, le planter de diver ses plantes mellifères et d'y installer une ruche pourvue d'une jeune mère.

L'éleveur caché dans les massifs, serait à même d'observer le moment intéressant et de ne laisser féconder la mère que par des mâles de race pure.

Mais le procédé suivant, préconisé par un apiculteur autrichien, semble bien plus pratique et moins dispendieux Il consiste simplement à raccourcir les ailes de la mère de deux millimètres environ. Les mères sortent, mais volant très lentement et ne pouvant s'éloigner, elles sont forcément prises par les mâles de la ruche. Les résultats ainsi obtenus furent très concluants et le propriétaire n'eut pas à déplorer la moindre dégénération chez ses abeilles.

P. H.

LE ROLE DE L'ACIDE FORMIQUE SECRÉTÉ PAR LES ABEILLES

Le miel de nos abeilles, additionné de quelques gouttes de teinture de tournesol, lui communique une teinte rouge, caracteristique de la présence des acides. Cet acide est l'acide formique que les fourmis sécrètent également, mais en plus grande quantité que les abeilles et c'est sa présence qui permet au miel de se conserver si longtemps. Le miel, traité par l'eau tiède, qui enlève son acidité formique, perd cette facilité de conservation. La sécrétion d'acide formique varie chez les différentes espèces d'abeilles et ce principe antiseptique est reparti dans le miel par l'aiguillon, à l'extrémité duquel il se rassemble en gouttes microscopiques. Les abeilles, dépourvues d'aiguillon, de l'Amérique méridionale, font peu de miel, l'absence d'aiguillon amenant la suppression de la sécrétion d'acide formique, qui seul permettrait au miel de se conserver.

Des dix-huit espéces d'abeilles qu'on rencontre dans le Nord du Brésil, trois seulement sont armées d'aiguillons. Les fourmis ont, du reste, depuis longtemps, mis en évidence les produits antiseptiques de l'acide formique. De nombreuses espèces de fourmis édifient de vastes cités, faites d'une accumulation de débris végétaux, contenant de nombreuses graines qui se conser vent parfaitement, pendant plusieurs années sans la moindre velleité de germination: leur faculté germinative étant suspendue! par l'acide formique. Le naturaliste anglais, Moggridge, a cons taté, à diverses reprises, que ces graines germaient dès que les fourmis abandonnaient forcément ou de bonne volonté leur cité. P. H. 02

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APPAREIL POUR LA RECHERCHE RAPIDE

DES REINES D'UN ESSAIM

J'ai l'avantage de vous faire connaître le procédé infaillible et rapide que j'emploi pour capturer la reine d'une ruche ou d'un

essaim.

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Mon appareil consiste en une sorte d'entonnoir E de 60 centiuz mètres sur 60 centimètres d'ouverture à la gueule, et de 40 centi2sb

mètres sur 40 centimètres dans le fond, lequel est fermé par une tôle perforée T. Cet entonnoir repose sur une caisse C ouverte par le haut, sur laquelle s'emboîte le bord du fond de l'entonnoir. La manœuvre de cette sorte de crible est facile à comprendre.

Je suppose que je veuille prendre la reine ou toutes les reines d'un essaim, je secoue celui-ci dans le crible; aussitôt les abeilles traversent la tôle perforée et entrent dans la boîte inférieure. Sur la tôle restent les reines et les bourdons, dont le triage est facile à faire.

Si je désire rendre une reine à l'essaim, je l'introduis dans celui-ci par le trou de côté O, percé à cette intention. De cette sorte, je suis parfaitement assuré de la présence de la reine dans

l'essaim.

Si je veux mettre en réserve la reine d'une ruche fixe, je fais d'abord un essaim artificiel par tapotement et fumée, et je jette celui-ci sur le crible.

Quand j'ai à faire avec une ruche à cadres, je ne m'amuse pas longtemps à chercher la reine sur sur les cadres.

Si au premier coup d'œil je n'aperçois pas la reine sur les cadres inspectés, j'en secoue ou j'en brosse les abeilles sur le crible et en quelques minutes j'ai trouvé la reine. A. THIEBAUD.

L'EXTRACTEUR IDÉAL

Un de nos abonnés du Brésil, M. Blondet, nous adrsse la pho'tographie d'un modèle d'extracteur, qui permet d'extraire le miel des rayons sans retourner le cadre.

Toutes nos félicitations à notre très ingénieux confrère dont nous reproduisons la lettre :

<< Sous pli séparé, je vous envoie une photographie de mon extracteur vertical dont il a été question dans le N° de septembre 1901. Ce modèle est disposé pour trois cadres dont deux seulement sont visibles sur la photographie. Cet appareil, construit par un amateur, pourrait sans doute être perfectionné; tel qu'il est, je suis satisfait de son travail. Le miel est extrait en une seule fois des deux côtés du rayon soumis à la force centrifuge.

« Il est également possible d'extraire le miel des morceaux de rayons ou de sections en les enveloppant dans un porte-rayons articulé en toile métallique tel que le représente la figure assez peu visible du reste, au pied de l'appareil.

<< Les principales pièces mécaniques m'ont été fournies par une bicyclette hors d'usage:

« Recevez, je vous prie, les civilités très empressées de votre tout dévoué serviteur.

« E. BLONDET. >>

LE ROLE

ROLE DES MALES

MONSIEUR LE DIRECTEUR,

Dans le fascicule de Mai courant de votre excellente Revue M. Brabant, en parlant des « faux-bourdons au Congrès de Paris 1900 » pose deux intéressantes questions. Voulez-vous bien man permettre de vous soumettre mon avis sur chacune d'elles ?

1o Il ne me semble pas que la présence de bourdons, que je con sidère comme utile pendant toute la durée de leur existence limitée aille jusqu'à décupler ou même doubler l'activité de la ruche. Elle favorise le développement de l'activité générale en permettant la sortie plus matinale et plus prolongée d'un nombre de butineuses un plus grand que le leur, en maintenant à leur place une température élevée dans le nid à couvain et surtout en évitant autant que possible ses variations. A mon avis la mesure rationnelle de leur action, en dehors de la fécondation, s'arrête là. Elle est modeste, sans doute, mais suffisante pour justifier leur maintien.

2° L'activité qui, d'après mes observations, faiblit un peu pour une même ruche au lendemain du jour où, vers le milieu de Juin. on lui a enlevé tous ses bourdons, me parait étrangère à la quantile de ceux que la ruche se dispose, en Avril, à élever. C'est la force de la colonie qui influe de préférence sur la proportion des mâles. Tant qu'un essaim n'a pas pris un développement sérieux, il n'élève pas de bourdons (1).

- Quant au nombre des bourdons par rapport au quantum de la population, bien que beaucoup d'écrivains aient admis la moyenne plausible et la plus fréquente du dixième, il n'a rien de fixe.

Pourquoi telle colonie, à égalité de population et en face du même nombre de cellules à bourdons, élève-t-elle, une année, beaucoup plus ou moins de mâles que l'année précédente? Je me joins à votre distingué collaborateur pour poser la question aux chercheurs.

Sauvoy (Meuse), 26 Mai 1902.

SYLVIAC.

(1) Nous pouvons ajouter après expérience: tant qu'un essaim ne se sent pas en puissance de maintenir la température du couvain, sans l'aide des bourdons, ceux-ci sont conservés.

A. B.

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