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ruche provient l'essaim, si l'on observe où retournent les abeilles enfarinées.

Colonie envahie par les teignes.

Au trou de vol de

la ruche, on voit des petits grains noirs comme de la poudre de guerre, ces grains, ou plutôt ces cylindres en miniature, de la forme des excréments de vers-à-soie, sont des excréments des teignes mêmes.

On doit conclure à la présence de la fausse-teigne dans une ruche, si l'on trouve, le matin, à la porte ou par terre, quelques larves de teignes, des chrysalides d'abeilles blanches ou colorées, c'est-à-dire mûres, avec les ailes tronquées ou enlevées et les pattes liées.

Quelquefois on trouve des ruches entièrement abandonnées parce que les abeilles ont été impuissantes à se débarrasser de ce redoutable ennemi.

En été, ces colonies se montrent inertes, tandis qu'auparavant elles étaient actives.

Si l'invasion n'est que commencée on s'en délivre, et si les rayons sont trop rongés et liés ensemble par des fils de soie, s'il y a beaucoup de cocons renfermant des nymphes de teigne, on supprime la ruche et on fond les rayons. Il serait dangereux de les mettre dans d'autres ruches, parce qu'ils propageraient les teignes, à cause de la grande quantité d'œufs que les papillons ont déposés.

Rayons moisis, rayons sales. Les abeilles de ces ruches, au mois de Mars apportent peu de pollen, et le soir, elles rentrent tard. De plus, en général, on ne voit pas prospérer les colonies ayant de mauvaises constructions.

Ces signes sont également observés chez les colonies pillardes, pillées, orphelines, ayant une vielle reine, manquant de miel quoique bien peuplées; par conséquent, on doit visiter ces sortes de colonies et les soigner selon le cas.

Si le mal provient réellement de la mauvaise qualité des rayons il importe de les renouveler.

Ruche visitée par les souris. On voit sur le plateau de la ruche beaucoup de cadavres d'abeilles dont il ne reste qu

l'abdomen et souvent aussi la partie chitineuse du thorax et dans un coin un amas de débris de cire.

(A suivre).

at's at ate ats als als até ats ate ate ate.

Ing. Téodoro Marré.

LE VINAIGRE DE MIEL

Les chimistes ne respectent rien. Il semblerait même que ces esprits scientifiques, par essence méthodiques et formulaires, soient parfois bantés par les pires paradoxes.

A la suite de quelles spéculations philosophiques l'un de ces savants conçut-il l'idée de transformer en vinaigre vil l'or pur du miel, c'est ce qu'il serait difficile d'analyser.

Le point important est que cette expérience a été tentée avec succès par un pharmacien qui a obtenu un vinaigre inédit doué de qualités de saveur et de parfum qui le rendent incomparable. Comme il n'est guère probable qu'il y ait un jour une telle surproduction de miel qu'on emploie celui-ci à d'autres usages que eux auxquels il fut normalement et de tout temps destiné, il y a des chances pour que le vinaigre de miel demeure une curiosité de laboratoire et ne devienne pas un produit industriel.

Donnons donc la recette du vinaigre de miel.

Voici comment procéda le chimiste-pharmacien qui s'honore de cette découverte :

Au mois de Juin, il remplit à peu près complètement un tonneau d'un mélange fait dans les proportions d'une partie de miel de l'année pour dix parties d'eau. La bonde du tonneau fut close simplement avec une toile métallique pour éviter la poussière.

Le tonneau fut maintenu tout l'été exposé aux rayons du soleil. Puis, en octobre, on transvasa, à l'aide d'un siphon, le liquide dans un autre tonneau qu'on eut soin de bien remplir et de bien fermer.

Au mois de Février suivant, on débondait le tonneau et on le

trouvait plein d'un liquide jaune clair, ambré, transparent, d'une odeur et d'un goût très agréables et très francs.

Le vinaigre était propre à être consommé.

Soumis à l'analyse le nouveau vinaigre fut reconnu doué des caractères suivants :

Son poids spécifique est de 1,004.

A renferme

Il renferme 3,36 9/ẹ d'acide acétique, ce qui est à peu près la leneur des vinaigres de cidre.

On y a reconnu la présence des acides phosphorique et sulfurique, du chlore, de la chaux, de la soude, à l'état de sels.

On n'y a pas trouvé trace d'alcool, ni crème de tartre, ni métaux, ni matières colorantes étrangères,

C'est en somme un produit très franc, très agréable et parfaitement inoffensif pour les estomacs les plus sensibles.

C'est à ce titre que nous avons cru bon de le signaler, avec cette réserve que nous croyons qu'il est assez difficile de s'en procurer.

« Le Petit Bleu » (14 Juin).

Notre confrère du Petit Bleu qui, sans doute, n'est pas apiculteur, ignore que le vinaigre de miel se fabrique déjà depuis fort longtemps; un de nos amis a vendu l'année dernière à des épiciers d'Avignon près de 5 à 600 litres de ce vinaigre au prix de 50 francs l'hectolitre. Certainement il y aurait peu de bénéfice à transformer le miel en vinaigre mais en cas de mévente il y a là un débouché tout indiqué.

UNE HEURE DANS LE MONDE DES ABEILLES

La porte entr'ouverte du rucher permet à un soleil radieux de se faufiler jusqu'au fauteuil, où je me suis installée avec la lecture intéressante des différentes brochures et Revues apicoles. Le feuillage vert-tendre des arbres qui m'entourent tamise les ayons du soleil. Une douce brise printanière m'apporte sur ses les les suaves parfums des lilas, des muguets et des gênets en leurs; les petits oiseaux: rossignols, chardonnerets, mésanges prives, loriots et coucous unissent leurs notes harmonieuses jour entonner la grande hymne du printemps et leur chant famour! La brochure que je lis avec attention, et qui parle du rochain Congrès, des différentes théories apicoles. des objets à xposer, m'intéresse vivement, mais soudain mon esprit commence à s'obscurcir un peu, une espèce de torpeur, de rêverie fempare de moi. Je m'y laisse aller. C'est si bon, ce dolce far ente l'après-midi, après une matinée consacrée au travail ! Tout-à-coup j'entends un bruissement d'ailes, un frémissement resque imperceptible d'abord, qui grandit ensuite et me captive nalgré moi. J'écoute... Il part d'une des ruches. Que se passe-t-il lone? On dirait une vraie évolution! Et pourquoi pas? Parmi ce seuple ailé, si actif, si semblable à un petit Etat, il se pourrait men que les idées s'entrechoquent parfois comme chez les ommes et qu'ils s'en suivent des troubles et des rumeurs.

Une petite voix d'abeille, haute, claire, flutée, domine le mur

Dure.

«Silence! Paix! trève de remarques désobligeantes, et avant out obéissance à votre reine! Nous ne sommes pas réunies ici our réclamer en masse, ni pour confondre nos voix. Nous l'arriverions à aucun résultat; il s'agit de nous entendre, de onner la parole aux plus sages et aux plus éloquentes. »

« Bravo! Vive notre Souveraine!» s'écrient à l'unisson mille setites voix d'abeilles, auxquelles celles des bourdons, plus emplies et plus sonores, viennent se mêler.

Quant à moi, j'écoute. Le bavardage de mes petites amies n excite au plus haut point. Je sens que je vais assister incognito

à tout complot; peut-être y apprendrai-je des choses nouvelles. Peut-être en tirerai-je une bonne leçon ? Mais que c'est drôle d'entendre parler des abeilles ! Leurs voix sont si étranges! James je n'aurais cru nos petiotes ailées capables d'un tel discernement. « Il me semble », dit un bourdon à voix nasillarde, « que la parole devrait m'être accordée. »

« Ah! bien oui ! Il ne se gêne pas celui-là », s'écrie une petite abeille d'aspect coquet et frétillant; « Imposez-lui donc silence. ce gros imbécile! Chez nous ce n'est pas comme chez les hommes, car en public ceux-ci ont droit à la parole, tandis que les femmes écoutent bouche béante leurs discours qui souvent font do debout. Chez nous, ce sont les dames qui plaident, qui discutent qui agissent, car elles travaillent! Et vous, Messieurs les néants, vous êtes de pures nullités et incapables d'un vrai jug ment! J'ai dit !... »

« Oui! que Pimpante prenne la parole », s'écrient toutes

ouvrières.

« Nous l'écouterons avec plaisir », ajoute une abeille d'un a mur, aux allures plus calmes, au flegme anglais, «elle parle biet assaisonne ses discours de sel gaulois. Elle est française, ce se devine bien vite. »

<< Pas de politique, mesdames, interrompit un bourdon, q pour la circonstance est chargé, par ordre de la reine, d fonctions de gendarme, « silence! la parole est à mademoisel Pimpante. »

་་

Après avoir secoue ses petites ailes et passé ses petites patt sur ses yeux, pour cacher un peu son émotion, Pimpante gray une espèce de monticule en cire, construit exprès pour l'occasi et d'une voix claire, vibrante et enthousiaste dit : « Mes am nous sommes réunies pour discuter un peu ce qui se pas autour de nous, pour nous entendre sur ce qu'il y aura moy de faire dans le but d'arrêter les apiculteurs sur la route qu nomment celle du progrès et que nous nommons celle de tortures et de notre malheur, car au fur et à mesure que hommes inventent et fabriquent des instruments apicoles, no travail augmente. Il nous faut butiner encore davantage, récol des quantités de miel, pour remplir leurs bidons et satisfaire

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