LES The Irish Bee Guide, a manual of modern Bee Keeping, by Rev. J.-G. Digges. Le Guide Apicole Irlandais, manuel d'apiculture moderne, 1 vol. 13× 19, 220 pag. 150 grav. dont 80 d'après photographies, 2 fr. 50, franco 3 francs. En vente chez l'auteur M. J.-G. Digges, Lough Rynn, Dromod. reland. Ecrit pour les débutants et les professionnels, ce volume édité. avec un soin tout particulier tant au point de vue de l'illustration que par l'impression est un des ouvrages les plus complets sur l'apiculture. Il se divise en 3 parties: Tre partie. L'Abeille et son anatomie, ne comprenant pas moins de 40 pages. A signaler les quelques gravures avec légendes, facilitant la lecture du texte. 2 partie. La Ruche et ses accessoires, sections, cire gaufrée, hourtisseurs, enfumoir, voiles, extracteur, maturateur, presse et chaudière à cire d'amateur. Enfin la 3me partie, beaucoup plus importante, 140 pages environ, est consacrée à l'apiculture par les procédés modernes : Aménagement d'un rucher, (ou nous remarquons une armoire très pratique pour tenir près du rucher l'outillage indispensable) début balance pour ruche manipulation des abeilles essaimage réunion et transvasement production des sections et préparation du miel extrait fabrication de la cire introduction des reines maladies et leurs remèdes-hivernage. Enfin, à la fin du volume, un Calendrier indiquant les travaux à faire chaque mois. NOS CARTES POSTALES L'accueil que nos aimables lecteurs ont bien voul montrer pour nos Cartes postales, nous décide a e éditer une deuxième série; nous ne doutons pas seul instant qu'elle n'obtienne un aussi grand succès qu la première. Nous donnons un spécimen de la photographie d'u de ces Cartes; le papier de notre Revue, un peu min et n'étant pas glacé, ne nous permet d'obtenir qu'u reproduction très imparfaite; nos lecteurs pourro néanmoins se rendre compte de l'effet général. NUMÉRO 9. CINQUIÈME ANNÉE. SEPTEMBRE 1904. LA Gazette Apicole de France JOURNAL D'APICULTURE MENSUEL Organe de l'ABEILLE DE LA VALLÉE DU RHONE et de la FRATERNELLE DES BASSES-PYRÉNÉES L'Apiculteur, dans son numéro de Juillet dernier, publie le ompte-rendu d'une démarche faite auprès de la Commission les Douanes par le Président de la Société Centrale d'Apiculture. ccompagné de plusieurs membres du bureau, au sujet du relè'ement des droits de douane sur les miels étrangers. D'après l'Apiculteur, le Président de la Commission des Jouanes à la Chambre des Députés, parfaitement au courant de a question (sic) lui a dit, entre autres choses, les raisons d'être le ce fameux droit allemand de 50 francs dont on a tant parlé es temps derniers et qui n'est pas, paraît-il, appliqué quant à resent. L'Apiculteur s'abstient sans explication de nous faire connaître es raisons d'être dont il vient d'être question et qui seraient ertainement intéressantes à connaître pour permettre de juger le leur valeur et de leur authenticité. D'un autre côté, en notre double qualité d'apiculteur riverai de l'extrême frontière allemande et d'exportateur de mie! au pay annexé, nous pouvons certifier, après une récente démarche à Douane allemande, qui n'a fait que confirmer ce que no savions, que le droit de douane allemand de 50 francs sur i miels a toujours été appliqué depuis 1896, date de sa mise vigueur jusqu'à présent, sans aucune exception et sans aucu période d'interruption. Notre Commission des Douanes a donc été induite en erre et nous avons le regret de constater que le bureau de la Socie Centrale, pris d'un zèle bien tardif, ne paraît avoir rien fait po. rectifier cette erreur, qui a dû servir de base à la récente regrettable décision prise en faveur d'un droit uniforme 25 francs pour tous les miels importés. Il n'eut cependant pas été long et difficile d'opérer prompt ment et en temps utile cette rectification. Il eût suffi, en effet, de s'adresser au consulat d'Allemagn 78 bis, rue de Lille, situé à peu de distance de la rue Serpent pour obtenir des renseignements précis et authentiques et de is adresser ensuite au Président de la Commission des Douanes. De la comparaison de ce qui a été demandé avec ce qui a e accordé et de ce qui a été fait avec ce qui aurait dû être fait, ressort nettement que ceux qui, en cette circonstance ont assum la charge de défendre les intérêts des producteurs, n'ont pas f tout ce qu'ils auraient dû faire et leur ont été plus nuisib qu'utiles, qu'il y ait eu négligence ou mauvaise volonté. Camille SABOURET, à Anderny (Meurthe-et-Moselle. ats ats LE PROCÉDÉ DU PASTEUR RICHARD L'an dernier, le pasteur Richard, d'Amsterdam, lançait à publicité une nouvelle sensationnelle : ayant déplacé le trou vol de ses ruches et l'ayant mis en haut de la chambre à couvain il s'était aperçu que sa récolte se trouvait augmentée dar de très grandes proportions. Ce procédé, qui fut accueilli avec scepticisme par bon nombre d'apiculteurs, serait sans doute déjà tombé dans l'oubli si un certain M. A. G., n'était venu ces temps derniers faire part à notre confrère l'Apiculteur, des mirifiques résultats qu'il avait obtenus par ce procédé. «Procédant par déduction, écrit-il, je me suis dit que si l'on pouvait augmenter d'une manière considérable le rendement d'une ruche en transportant son entrée au sommet du nid à couvain, ce rendement serait bien supérieur encore si on portait ce trou de vol plus haut. C'est ainsi que j'ai été amené à porter dans la toiture même, dans une sorte de lucarne, l'entrée de deux autres de mes colonies. Ce moyen de pénétrer chez soi, qui serait très gênant pour nous, est cependant chose bien naturelle chez nos hôtes ailés et je m'étonne que nos savants apiculteurs n'aient point songé encore à cet oeuf de Christophe Colomb. << Les heureux résultats de mes expériences n'ont pas tardé de se montrer. A peine le nectar apparaissait-il dans les fleurs que deja mes magasins se remplissaient comme par enchantement avec le système Richard et bien plus rapidement encore avec les ruches de mon système à moi, le système A. G. << Pendant que mes ruches ordinaires à trou de voi par le bas avaient beaucoup de peine à remplir un magasin, les ruches à entrée par le haut en remplissaient cinq et mon système en remplissait six! De tous côtés on est venu vérifier ces récoltes phénoménales et chacun s'est retiré émerveillé. C'est par centaines que dans ma region, cet hiver, les ruches vont voir leurs trous de vol transportes du bas de l'édifice au sommet de la toiture. » Ces résultats sont certainement bien beaux, mais, diable! ils me laissent fort rêveur !... C'est que, moi-même, j'experimente le procédé depuis tantôt trois ans et je n'ai encore jamais eu le plaisir de lever une hausse de plus sur ma ruche d'expérience. Je ne suis pas, du reste, le seul à constater les piètres résultats de la méthode Richard; bon nombre de confrères qui avaient tenté l'expérience n'y ont pas trouvé grand avantage. |