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Des autres plantes, l'auteur ne dit mot, se bornant à citer les rincipales seulement. Mais en revanche, il s'étend longuement ur ce qu'il appelle les concurrents du miel (sucre sous toutes es formes), sur sa récolte, sa préparation et sa vente trois oints que nous passons ici, pour retenir quelques mots de sa otice historique sur l'usage du miel.

Le miel était chez les anciens la nourriture céleste : en effet, il avait dans tous les sacrifices. Les Egyptiens employaient le el dans maintes maladies. D'après la Bible, le miel est pour Hebreu aussi indispensable que le lait et la farine, et c'était issi un médicament précieux dans la goutte, la toux et les aies de toute nature.

Pour l'arabe, le miel a une importance considérable, témoin tte histoire rapportée dans le Coran, d'un homme qui vint voir jour Mahomet et lui raconta que son frère était atteint de olentes douleurs et qu'il était sur le point de mourir. Le proete alors conseilla le miel. Et l'homme suivit le conseil. Mais à alque temps de là, il revint à Mahomet et lui raconta que le mède conseillé avait augmenté le mal. Mais le prophète de réindre: «Retourne et donne à ton frère du miel, encore du el et toujours du miel, car Dieu dit la vérité, et le corps de ton de a menti. » Et le malade ayant continué le même remède, ant bientôt à la santé.

Au reste, l'auteur recherche ailleurs encore les bienfaits du el et n'hésite pas à nous dire que les anciens Grecs pour pro1ger leur vie faisaient usage du miel; que Pythagore, pour se nserver l'esprit sain comme le corps se nourrissait de miel, mme du reste Démocrite qui mourut, paraît-il à 109 ans, et acréon à 115 ans. Aussi, avis aux amateurs de longue exise (et il doit y en avoir un certain nombre !) A l'appui de ses res, il invoque le témoignage du docteur Dubini et de ses périences physiologiques : « Les principes promatiques et les ides contenus dans le miel et qui lui donnent sa saveur piante et son parfum stimuleraient les glands salivaires qui cretent alors davantage; la digestion est donc ainsi rendue us facile. Mais, ils exercent aussi dans l'estomac leur vertu tiseptique pour lesquelles ils s'opposent aux fermentations

gastriques. En tout cas, le rôle principal du miel s'exerce dans le foie. Le sucre, comme le miel, se dirige vers le foie, mais il don d'abord subir son dédoublement en dextrine et lérulose, tandis que le miel ne nécessite aucun dédoublement, contenant luimême directement dextrine et lérulose, substances qui entrent tout de suite, dans le foie pour passer de là dans le sang. Si bien que le miel est un aliment essentiellement hépatique et digesti. produisant un effet laxatif et diurétique. >>

Il est de fait que le miel a quelques usages thérapeutiques que nous verrons dans un instant; mais il est surtout employe comme aliment, entrant dans une foule de mets que notre auteur (qui doit être un fin gourmet), se plait à énumérer: gâteaux. tartes, beignets, pain d'épice, croquets, etc., et comme boisson hydromel, fructimel, vinaigre au miel, bière au miel et liqueurs variées.

Au point de vue thérapeutique le miel est surtout emplove dans les affections de la bouche: on sait en effet que les apbte cèdent assez rapidement à l'emploi du miel additionné d'alun ol de borax. De même quand les enfants font leurs dents, on leu frictionne les gencives avec une décoction de guimauve ou de la teinture de safran mélangee de miel. On fait aussi beaucoup de gargarismes où le miel est incorporé. Et pour le traitement de maux de gorge simples, tout le monde connaît le miel rosat (0) mellite de rose) et le gargarisme au miel additionné de citron.

Par ses propriétés rafraîchissantes, légèrement laxatives et pu gatives, le miel prévient la constipation et améliore parfor dans de notables proportions certains états dyspeptiques gênants

On connaît aussi en thérapeutique l'usage de l'oxymel scillu que (vinaigre scillitique et miel) et le vin de santé de Richar (cerfeuil, petite centaurée, vin blanc et miel).

Ha vanté aussi l'usage du miel délayé dans l'eau pour le trai tement des conjonctivités légères, des brûlures, des engelure (associé à l'huile de térébenthine) des excoriations du nez ains que son emploi dans l'art vétérinaire.

Et c'est là, à peu près tout l'usage que l'on fait actuellement di miel en médecine.

Mais le bon auteur de notre brochure va plus loin: il déclar avoir des preuves eertaines de guerison (et il indique des cure

merveilleuses tout au long) de grippes, bronchites, asthmes. tuberculose pulmonaire même, diphtérie, maladies de la vessie, rétentions d'urine, chlorose, etc. C'est, je crois, aller bien loin et, en donnant trop de vertu au miel «bienfaisant » faire arriver à cette opinion qu'un remède qui guérit tant de choses n'en guérit peut-être aucune réellement ! Pourtant, la confiance de notre auteur est bien belle, témoin cette phrase: «Les apiculteurs vivent généralement vieux; mais cette longévité s'explique non seulement par l'usage du miel, mais aussi par l'inoculation du venin des abeilles, soit par la respiration par l'usage interne, soit par les piqûres pour l'usage externe. Et quoi d'extraordinaire ?

La médecine n'emploie-t-elle pas pour nous guérir une foule de poisons? Et ne conseille-t-elle pas aux rhumatisants les injections de morphine que l'abeille se charge de remplacer en nous vaccinant au moyen de sa lancette qui pourrait remplacer les pointes de feu ? L'apiculture est donc un brevet de longue vie ! » Une telle sérénité d'esprit laisse rêveur ! Et puis, après tout, aimez-vous le miel? Mettez-vous vite au régime du miel comme est recommandé et «dans cent ans, vous m'en donnerez des nouvelles » ; c'est le petit livre qui parle, bien entendu.

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M. CARLO PERRUCCI, de Treia (Italie), l'auteur du Nouveau Guide de l'Apiculteur mobiliste, dont nous avons donné un compterendu dans un de nos précédents numéros, vient de faire paraître un opuscule de 25 pp. sur le Miel, sa préparation et ses usages. Nous ne saurions trop recommander ce petit ouvrage, contenant de nombreuses et alléchantes recettes.

Le prix de l'opuscule est de o fr. 25.

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La Rédaction se charge de fournir à ses lecteurs les Numéros isolés Revues Apicoles aux prix de fr. 75 (ou fr. 50 pour l'Article). Dan but de vulgarisation nous pouvons procurer en location (pour huit jours à abonnés, les numéros isolés au prix de fr. 30.

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REVUE ECLECTIQUE (Août). Ruche et méthode claustrale. Rayons operculés et non operculés. Lois sur les abeilles.

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BULLETIN DE LA MEUSE (Août). - Même texte.

LE MIEL (Août).

Les justes revendications des producte

Les droits de douane Allemands.

LES ABEILLES & LES FRUITS (Août).

Le procédé du past

Richard. La mévente du miel. - Du pillage.

L APICULTEUR (Août). Congrès apicole. -- Notes sur l'es mage naturel.

L'ABEILLE DE L'AISNE (Août). Une visite à l'exposition d' culture de la Société Centrale. Congrès de Strasbourg.

Statuts d'un Syndicat.

L'UNION APICOLE (Août). Du nourrissement stimulant Mélisse.

L'ABEILLE BOURGUIGNONNE (Septembre-Octob.) - Conservat des rayons. Les embarras d'un débutant.

SOCIÉTÉ ROMANDE (Juillet). Hivernage des ruches. L' culture à Genève. Les ruches doivent-elles être placées près sol ou a une certaine hauteur ?

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LE PROGRES APICOLE (Août). La superposition pour f passer une colonie d'une ruche à bâtisses fixes dans une ruch cadres. Greffage d'un alvéole maternel. - Élevage de me Usage du glucomètre Guyot.

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L'ABEILLE & SA CULTURE (Août). Les abeilles sans aiguillon. -Le rappel, signal d'alarme.

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BULLETIN D'ALSACE-LORRAINE (Septembre-Octobre). — La chimie du miel. - Observations. Les cartes postales de la Gazette

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Nous avons toujours une sécheresse excessive qui est très nuiible à la récolte.

Je viens de constater un fait excessivement rare, que j'ai déjà #occasion d'observer une seule fois; c'est deux reines fécondes ondant dans la même ruche, la mère et la fille; la ruche avait eçu en Avril une reine venant d'Italie. Cette reine pouvait avoir 'eux ans, cependant elle était encore bonne pondeuse. Mais soit our une cause ou une autre, les abeilles ont eu l'intention de la banger; un jour ayant besoin d'extraire un essaim de cette ruche fus tout surpris de trouver une magnifique reine jeune et evant pondre abondamment, car elle avait le ventre très gros et rès allongé. Comme je ne m'étais pas aperçu de la disparition de 1 reine d'Italie, je continuais mes recherches et je finis par la rouver encore en bon état et continuant sa ponte; je n'ai pas issé ces deux reines dans la ruche de crainte que la vieille soit acrifiée d'un jour à l'autre.

BELLOT, Chaource (Aube).

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