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vouloir cultiver des abeilles et elles ont le long de leurs lignes des ruches qui sont la propriété des employés. Elles distribuent des prix pour récompenser les employés qui se distinguent par la meilleure culture.

L'enseignement de l'agriculture est payé par l'Etat et se fait par le soin de professeurs ambulants.

RUSSIE

En Russie, depuis un temps très ancien, on a établi des écoles théoriques et pratiques d'apiculture, et les élèves, en vertu d'un ukase de l'empereur Nicolas ler, promulgué en 1828, étaient exemptés du service militaire. Il existe de nombreux milliers de ruches, pourtant la majeure partie est dé l'ancien système mobiliste est beaucoup plus connu qu'en Espagne.

BELGIQUE

Ce petit pays, que toute l'Europe regarde avec admiration et respect pour ses importantes fabriques, est celui qui compte le plus de lignes ferrées dans le monde; c'est le seul qui puisse rivaliser avec l'Angleterre en toutes espèces de fabrications et il a organisé dans la perfection l'enseignement public; il ne pouvait oublier l'apiculture. C'est ainsi que le gouvernement, comme les Sociétés et les particuliers, donnent un grand appui au dévelop pement de l'apiculture par des subventions en argent et toutes sortes de stimulants; c'est pourquoi l'apiculture belge a réussi à se placer en peu d'années à la hauteur des autres nations.

SUISSE

En apiculture la Suisse est très avancée et à la hauieur de toute autre nation. Elle a de grands apiculteurs qui peuvent être classes comme de vrais professeurs. M. Bertrand publie à Nyon la Revue internationale d'Apiculture, qui est une des meilleures qui se

publient dans le monde. On ne connaît plus les anciennes ruches qui ont toutes été adaptées au système moderne.

ANGLETERRE

Ce pays, qui marche à l'avant de l'industrie et qui est le plus avancé dans cette matière, pouvait-il oublier l'apiculture? L'Angleterre possède un grand nombre de ruches mobiles et publie beaucoup de périodiques apicoles. Quelques sociétés s'adonnent au développement de l'apiculture et ce pays est à la hauteur des nations européennes en matière apicole.

FRANCE

En France existent aujourd'hui 32 sociétés d'apiculture. Les corps scientifiques, les particuliers et le gouvernement aident au développement du mouvement apicole en subventionnant les périodiques et les sociétés; des moyens appropriés tels que les expositions, les concours, font connaître les progrès réalisés. Beaucoup de professeurs ambulants répandent l'enseignement agricole partout. Les Chambres s'occupent de l'apiculture; les installations de grands ruchers se font plus nombreuses. C'est dire que la France suit le progrès apicole comme les autres nations. Il existe de grands ruchers et sont innombrables les ouvrages qui ont été écrits et qui s'écrivent encore pour l'enseignement. La France possède un grand nombre d'apiculteurs, hommes de beaucoup de savoir, qui, par la plume et la parole contribuent au développement de la science apicole.

ESPAGNE

Notre pays continue à rester en arrière dans toutes les branches de l'industrie et ne fait exception pour l'apiculture. Bien au contraire, à part un petit nombre de personnes qui se dévouent aux progrès de l'apiculture et de ses industries, la nation regarde avec dédain non seulement les abeilles mais aussi l'agriculture en général. Dans nos malheureux pays on entreprend avec fureur

toutes sortes de fabrications alors que l'Espagne manque des conditions lui permettant de rivaliser avec les pays étrangers; sa position géographique, les productions de son sol, le caractère de ses habitants s'opposent à son importance. Quelques-uns croyant faire de l'Espagne une nation industrielle comme l'Angleterre ou les Etats-Unis, ce que je considère travailler à sa ruine, appellent les capitaux dans l'industrie, dépeuplent les campagnes, créent des conflits qui, avec le temps, rendront impossible le fonctionnement de toute espèce de gouvernement et ruineront ces mêmes industries qu'ils veulent protéger. En revanche, les Espagnols ne voient pas que l'Espagne est essentiellement agncole et que tout y favorise le développement de cette grande richesse de sa terre, ce que reconnaissent tous les habitants de l'univers, moins nos compatriotes. Le gouvernement, les chambres et toutes les corporations s'appliquent à protéger l'industrie et le commerce, mais pour l'agriculture, rien. Les rivières abondantes en eau s'en vont tranquillement à la mer sans procurer le moindre bénéfice à l'agriculture; la pluie se perd sars aucun réservoir pour la recueillir; enfin il serait interminable de dire dans quel abandon est laissée l'agriculture par tous ceux qui devraient s'employer à son développement.

En dépit de tout, secondé par quelques personnes influentes. nous avons pu faire connaître dans toutes les provinces le systè me mobiliste; quoique avec peu de ruchers, le système moderne s'est étendu, Le pays est réfractaire à toute innovation. Voic quelques-unes des difficultés presque insurmontables qui s'offren à tout innovateur: 1° L'indolence caractéristique de cette terre 2o La crainte du fisc qu'ont tous nos travailleurs s'efforçant de n donner aucun document pour établir la statistique apicole 3o Ces mêmes apiculteurs se refusent à communiquer à El Co menero Espanol ce qui se passe dans leurs ruchers. Je le demand à mes chers collègues, de quoi parler s'ils refusent de comm niquer les avantages ou les inconvénients qu'ils rencontrent das le système mobiliste, les bonnes ou les mauvaises récoltes même quelles ruches ils possèdent !

(El Colmenero Espanol)

E. DE MERCADER BELLOCH

Traduit par F. D'AUTEMARCHE.

REVOEDES REVUES

La Rédaction se charge de fournir à ses lecteurs les Numéros isolés des Revues Apicoles aux prix de 0 ix. 75 fou 0 fr. 50 pour l'Article). Dans un ut de vulgarisation nous pouvons procurer en location (pour huit jours) à nos bonnés, les numéros isolés au prix de 0 fr. 30.

REVUE ECLECTIQUUE (Février). — Rajeunissemeut des rayons. --u gautrier Rietsch. Du nourrissement. La mort des Sourdons.

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LE MIEL (Février). — Assurance. — L'apiculture et les Arabes. LES ABEILLES & LES FRUITS (Février). Des petits faux bourons. Distance légale des ruches. Fixisme.

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L'ABEILLE DE L'AISNE (Février). — Produits de trois ruchers en 903. Création d'un Syndicat d'Apiculteurs..

L'APICULTEUR (Février). - Production intensive de la Cire. -our ou contre les bourdons. - Etat général de l'Apiculture dans monde. L'Apiculture à Madagascar.

L'UNION APICOLE (Février).

ransvaal.

Une histoire d'Abeilles au

LA RUCHE DE L'AUBE (Janvier-Février).

Enseignement de Apiculture par les Instituteurs. - Action de l'acide formique

ar le système musculaire.

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BULLETIN DE LA Haute-Savoie (Janvier-Février). - Le Miel et le ouveau prix du sucre. Gaufrage de la Cire au savon noir. L'ABEILLE DE L'EST (Janvier-Février). — Les droits de Douane. — ne ruche à cadre bon marché. - Maintien de la chaleur dans es ruches.

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DE TUNISIE (4me trimestre). La vie et élevage des Abeilles. - Construction des cadres.

BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ROMANDE (Janvier).

abeilles. L'Apiculture à Neufchâtel.

Sur les aces

LE PROGRES APICOLE (Février).- Ouvrières pondeuses. Flore.

L'ABEILLE & SA CULTURE (Février).

instinct et l'intelligence des abeilles.

Visite d'une ruche.

BIBLIOGRAPHIE

Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire aura été adressé aux bureaux de la Revue.

Viennent de paraître dans la Petite Collection Illustrée à 0 fr. 60 dE. Bernard, le no 31 : La Bande à Chicot, de P. SEGONZAC, et le no 32 Un voyage de Noce sous la Terreur, de P. TONELLI.

Deux romans très gais destinés à chasser la mélancolie de ces jourd'automne.

La Bande à Chicot, de Paul Segonzac, est l'histoire d'un bohème a la recherche d'un atelier pour exécuter la statue de Vercingétorix que lui a commandé Rougon le Magnifique. Dans ses pérégrinations, fait la connaissance d'un type très amusant, le père Boucard, un épi cier retiré qui, dans son désir de protéger les arts, est devenu Saint-Vincent-de-Paul des photographes. Chicot est ainsi mělé l'idylle de deux fiancés qui se détestent parce que les parents r leur ont pas demandé leur avis pour les unir, et s'adorent quan ceux-ci, brouillés, veulent les séparer.

La Terreur du voyage de Noce, n'est pas l'époque rouge de notre histoire, mais l'umpression que cause à Boulloiche, sa maitresse l'irascible Clorinda, flanquée de sa mère, Mme Ponpon, qui a toute. les qualités pour être une belle-mère digne de ce nom ! Ces deu. furies poursuivent Boulloiche jusqu'à Venise où il est venu fiier parfait amour avec sa jeune femme.

Après avoir été tous pris pour des anarchistes et enfermés com! tels, tout finit par s'arranger et la lune rousse devient blonde.

Ces deux volumes sont artistement illustrés comme les précédents En vente chez les principaux libraires, aux bibliothèques des gares et chez M. E. Bernard, éditeur, 29, Quai des Grands-Augustins.

CONTRE LE PILLAGE

Les pillardes, comme tout apiculteur expérimenté le sait, ont de la répugnance pour les passages longs et obscurs. M. R.-J. Stead, de Lanark (Ontario) obtient un tel passage en plaçant deux briques en face de l'entrée de la ruche contre la paroi antérieure en ne laissant qu'un passage de deux abeilles entre les deux briques; il couvre le passage ainsi obtenu avec une autre brique Les pillardes sont ainsi en présence d'une espèce de tunnel difficile à traverser.

(Australian Bee Bulletin).

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