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NUMÉRO 4.

CINQUIÈME ANNÉE,

AVRIL 1904.

LA

Gazette Apicole de France

JOURNAL D'APICULTURÈ MENSUEL

Organe de l'ABEILLE DE LA VALLÉE DU RHONE et de la FRATERNELLE DES BASSES-PYRÉNÉES

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Miel. Ruche avec trou de vol en haut. Revue des Revues.

graphie. Cours des Miels et Cires.

Biblio

L'ABEILLE DE LA VALLÉE DU RHONE

Séance du 20 Mars 1904

La séance est ouverte à 9 heures du matin sous la présidence de M. le Colonel PLATRIER, président.

Etaient présents:

MM. VERNET Honoré, vice-président;
E. ALPHANDÉRY, trésorier;

MARTIN, Secrétaire ;

Henri Vincent, id.

Une quinzaine de membres parmi lesquels nous remarquons M. PRÉVOT, l'imprimeur de notre Revue et M. EMPEREUR, venu exprès de Saint-Saturnin-les-Apt.

S'était fait excuser M. COUZON, vice-président.

M. le Colonel PLATRIER, président, propose à la Société de réduire le coût des insignes de 3 francs à fr. 50. Adoptė. (1)

Il propose ensuite de réduire la cotisation pour les instituteurs à 3 fr. au lieu de 4 fr.

<< Les instituteurs sont placés admirablement, ajoute M. le Président, pour vulgariser l'apiculture, d'abord dans les écoles, auprès des propriétaires ruraux ensuite, avec lequel ils sont en contact permanent ». Cette proposition est adoptée.

Il expose le programme de l'excursion de la Société dans l'Ardèche.

Afin de bénéficier du tarif appliqué aux Sociétés par 10 places dans une même voiture, il fait appel aux membres présents et sans désigner les noms des adhérents, il constate que leur nombre répondra au-delà du quantum nécessaire.

Les membres du bureau insistent auprès de M. EMPEREUR, praticien de talent, afin qu'il prenne ses dispositions pour venir rejoindre ses confrères à Avignon et les accompagner dans l'Ardèche.

M. EMPEREUR promet de faire tout son possible pour leur être agréable et pour être utile à la Société.

L'excursion aura lieu à Aubenas et à Vals-les-Bains, au centre de l'Ardèche, le dimanche 8 mai prochain.

Les avis officiels seront envoyés en temps utile aux autorités de ces deux villes.

Arrêté du programme ci-après :

Départ de Pont d'Avignon à 6 h. 38 du matin.
Arrivée à Aubenas à 11 h. 02.

Déjeuner.

A 1 heure Conférence à la Mairie d'Aubenas.

Ordre du jour :

1. Avantages du groupement des Apiculteurs, par M. le Lieutt-Colonel PLATRIER, président.

2. La Vie des Abeilles, par M. PRÉVOT.

(1) Pour recevoir franco l'insigne, adresser 1 fr. 60 à M. Alphandéry, trésorier, à Montfavet.

3. La Cire d'Abeille, par M. H. VERNET.

4. Emploi du Miel dans l'Industrie et dans l'Alimentation, par M. H. VINCENT.

5. L'Apiculture par les procédés modernes, par M. ALPHANDÉRY.

6. Expériences pratiques, par M. EMPEREUR.

Départ d'Aubenas pour Vals par le tramways.

A 3 h. 1/2 Conférence à la Mairie de Vals-les-Bains en suivant le programme d'Aubenas.

Départ de Vals-les-Bains par le train de 5-h. 03 du soir.

M. le Président se reserve de modifier l'ordre du jour, suivant le temps employé à chaque conférence.

Avant de se séparer M. ALPHANDERY expose les avantages que pourrait créer à la Société une exposition apicole.

M. le Lieutenant-Colonel PLATRIER fait remarquer que l'état financier de la Société ne permet pas cette dépense et propose examiner ultérieurement cette question dont il apprécie les rons resultats.

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Voici le procédé que je pratique :

Je suppose que j'ai affaire avec des colonies fixes. Je tire, de ma vieille colonie, les abeilles par tapotement. Je m'assure de la présence de la reine dans l'essaim, au moyen de mon crible dont il a été question en juillet 1902 dans la Gazette Apicole, ce qui est infailliblement l'affaire de moins de 5 minutes. J'introduis alors l'essaim et la reine dans une nouvelle ruche vide dont je cèle le trou supérieur avec un morceau de tôle perforée. Puis je

pose sur la nouvelle ruche, la vieille retournée sens dessus dessous, de manière que le trou supérieur de celle-ci repose sur la tôle perforée. Enfin, après avoir égratigné les rayons de miel de la vieille ruche je la ferme hermétiquement avec son plateau, et bouche toutes les issues autres que le trou de communication reposant sur la tôle perforée.

Dans ces conditions:

1o Les abeilles sont forcées de transporter, dans le bas, les provisions de la vieille ruche, - qu'elles ne peuvent plus tenir emmagasinées dans le haut, etant donnée inclinaison des cellules:

2o Le couvain de la ruche supérieure continue à être soigne par les abeilles et à éclore naturellement et celle-ci en est débarrassée 21 jours environ après l'opération :

3o La plupart du temps les abeilles ont édifié dans la ruche supérieure des alvéoles de reines, et on y trouve, après la disprition du couvain, une jeune reine toute prête à se faire feconder. Il ne reste qu'à démolir les cires de la vieille ruche; et, si on le désire, on peut utiliser la jeune reine de la vieille ruche pour remplacer l'ancienne reine qui se trouve dans les nouvelles bâtisses.

On refait ainsi en 3 semaines, et sans beaucoup de travail, ruche jeune et jeune reine; et l'on n'a pas pour ainsi dire, interrompu la ponte.

Il est facile de vérifier l'opération selon les differentes ruches sur lesquelles on a à travailler.

Je vous serais obligé de donner, dans votre estimable journal, votre appréciation sur ce procede.

A. THIÉBAUD.

La méthode en question, très pratique, peut également servir pour un transvasement d'une ruche commune dans une ruche à cadre; la seule précaution à prendre est comme le dit notre excellent confrère: de ne laisser aucune ouverture autre que le trou de communication entre les deux ruches.

M. Thiebaud appelle, avec juste raison, l'attention de nos

lecteurs sur son appareil pour la recherche rapide des reines d'un essaim.

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M. F. Socquet, curé de Bloye (Haute-Savoie) à qui nous avons dressé quelques cadres nourrisseurs, nous communique une note sur une modification qu'on pourrait apporter à ces nourisseurs. Nous remercions notre distingué confrère dont nous eproduisons la lettre :

Le cadre nourrisseur dont je vous ai parlé repose sur le printipe suivant: en renversant une bouteille pleine de liquide dans un verre, il ne sortira plus rien de celle-ci lorsque le liquide con

B

A

tenu dans le verre atteindra

le niveau du goulot. Donc si je mets du sirop dans un vase ayant la forme d'un cadre, en supposant que le trou O soit hermétiquement bouche, le liquide s'écoulera par le tube B dans l'auget A, mais pas plus baut que l'extrémité C du tube.

A mesure que les abeilles absorberont le sirop le liquide descendra.

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