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côtés, avec de la terre, de manière qu'aucune abeille ne pu sortir. On laissera seulement les petits interstices qui s'y t veront, afin que l'air puisse entrer librement, et pourvu qu soient assez étroits pour ne pas donner passage aux abeilles.

Il faut observer aussi que du côté où les abeilles se port avec leurs provisions, on doit laisser la plus petite ouver possible dans la partie inférieure du couvercle, et bien bour le reste, dans la crainte que l'air ne nuise aux abeilles; mais côté opposé, on peut donner plus d'air sans aucun danger, b entendu cependant que les abeilles ne puissent pas sortir.

Cette opération procurera trois avantages: 1° d'empêche sortie des abeilles ; 2o de donner aux ruches assez d'air pour l'infection ne puisse pas s'y établir; et 3° de procurer dans ruches un degré de fraicheur continuelle qui tiendra les abe dans l'assoupissement salutaire que nous avons principalem

en vue.

Or, pour empêcher que les rayons du soleil ne tirent abeilles de cet assoupissement, en échauffant les ruches, on mera des paillaissons de quatre à cinq pieds de hauteur autant de largeur, et on les entrelassera comme en Italie, où s'en sert pour couvrir les espaliers de citronniers et d'orange Ces paillassons faits de paille, et assujettis avec des roseaux des lattes, se tiennent droits et solides comme des planches: deux côtés du rucher doivent en être couverts, en les asse! tellement que ni le vent ni aucun autre accident ne puisse faire tomber; et même du côté du nord-ouest, on doit rem avec du foin le vide qui se trouvera entre ces paillassons et ruches, pour les tenir de ce côté plus à l'abri des vents et grands froids.

Au moyen de ces paillassons, le soleil n'échauffe pas les tu et sa lumière, qui pourrait les troubler, n'y pénètre pas: étant ainsi dispose, le propriétaire n'a plus qu'à veiller à ce ne se fasse aucun bruit autour de son rucher.

Cette disposition met les abeilles dans le cas de se tenir ser l'une contre l'autre dans l'état d'assoupissement, et de ne pou faire une grande consommation de leurs provisions; des elles ne peuvent tomber dans la disette; elles sont préservee

gette cruelle mortalité qui en est la suite, et qui met la désolation ins les ruches en France.

Le que nous venons de dire, regarde toujours les ruches fixées tbâties dans le mur; mais qu'elles soient construites ainsi, ou 'elles soient libres et portatives, si l'on aime mieux les faire werner dans un endroit séparé que de les laisser dans le rucher, ors (excepté ce qui regarde les paillassons et leur disposition) audra observer ce que nous avons dit de la manière de fermer $couvercles pour empêcher les abeilles de sortir, et en même mps pour donner l'entrée libre à une certaine quantité d'air; cela étant fait, on pourra retirer doucement les ruches, et les ansporter dans le lieu où l'on veut les renfermer, en faisant Jention de les tenir toujours dans la même position où elles ent auparavant; sans cette précaution les rayons tomberaient entraineraient la perte des ruches. A l'égard du lieu où l'on veut 5 renfermer, il doit être froid, sec et très obscur.

Sil y avait encore quelqu'un qui, par des raisons particulières, Bulut suivre l'ancienne methode des ruches de paille ou d'osier, devrait au moins adopter ce que je conseille, de les renfermer ndant l'hiver, en observant ce que disent MM. Lagrenée et carne, de bien les soulever pour leur donner de l'air et de les arêcher de sortir par le grillage que ces auteurs ont adopté. Si d'autres personnes ne voulaient ou ne pouvaient ni renferet leurs abeilles pendant l'hiver, selon ma méthode, ni suivre #e de ces deux auteurs, ils devraient au moins les ôter de #xposition du midi, pour les mettre à celle du nord. Cette préaution leur serait très utile pour ménager la provision de ces

sectes.

E est probable que les ruches dont parle M. Ducarne, qui penant l'hiver avaient à peine consommé deux livres de miel, vaient été portées dans des endroits froids et exposées au nord; ais, je le repète, dans toutes les circonstances, il faut leur éviter oute espèce d'humidité.

Quand j'ai proposé le moyen de donner beaucoup d'air aux beilles pendant l'hiver, ce n'était pas sans être fondé et par experience et par les autorités.

Voici ce que dit M. Decarne, p. 89 du cinquième entretien :

« J'ai vu des ruches au travers desquelles l'air passait comme au << travers d'un crible, et où les abeilles ne sont effectivement pas << mortes l'hiver suivant, quoiqu'il fût fort rude. Je me rappelle <«< même très bien que je m'en étonnai beaucoup alors. J'ai sus<< pendu, dit-il, dans un rucher plusieurs ruches, la base en bas <«<et toute ouverte, sinon qu'elle était condamnée par du fil « d'archal, et ces ruches se sont bien portées, quoique l'hiver fût << très rude, et que je n'eusse point choisi les plus peuplées. >>

Ce passage n'a fait que me confirmer dans mon opinion sur l'utilité des deux ouvertures que je propose pour procurer aux abeilles un air nécessaire pendant même les plus grandes rigueurs de l'hiver; je dois avertir cependant que si l'on s'apercevait que ces ouvertures leurs fissent quelque tort, il faudrait alors les diminuer, ou même les fermer entièrement, surtout du côté nord. Je dois placer encore ici une particularité nécessaire. J'ai diț qu'avant de couvrir les ruches avec des paillaissons, il fallait fermer avec de la terre toutes les petites ouvertures pratiquées autour de leurs couvercles, pour l'entrée et la sortie des abeilles: mais cela ne suffit pas; il faut encore y mettre quelques petites pierres, pour que les mulots ne puissent les déboucher.

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Une nouvelle question, ou plutôt une ancienne question ravivée a été l'élevage des reines en très petites boîtes. On prend la reine au moment de son éclosion dans une bonne ruchée et on la place avec une poignée d'abeilles dans une très petite ruche qu'on a baptisée du nom de « baby nucleus » et dans laquelle elle ne reste que juste assez longtemps pour être fécondée et commencer à pondre. De cette façon, on réussit à sauver un grand nombre de jeunes reines prises à des ruches de première classe au moment

de l'essaimage. Pendant cette discussion, qui touche réellement plus à la question commerciale de l'élevage des reines pour la vente qu'à l'apiculture proprement dite, le docteur Miller, l'auteur du livre bien connu Quarante années parmi les abeilles, s'avisa de demander l'opinion d'un de nos plus grands producteurs, PM. Gill, du Colorado, qui était présent et ne prenait, aucune part a la discussion. M. Gill est possesseur de neuf cents ruches. Sa récolte en miel en 1904 est de 70.000 livres de miel en sections améicaines, tout miel de luzerne, récolté sur des terrains irrigués. Cest dont un homme pratique dont l'opinion a une valeur séieuse. Non seulement l'apiculture est sa seule occupation mais toute sa famille y travaille avec lui. A la question du docteur Miller, M. Gill répondit qu'il n'était pas compétent, car il n'élevait amais des reines. « Que faites-vous pour vous procurer des reines pour vos grands ruchers ?» « Je les achète. Je me suis aperçu que l'élevage des reines demande une expérience spéciale et je préfère ne pas m'y embarquer. Il me faut des reines pendant toute la saison et comme nous sommes constamment occupés du soin des ruchers et des boîtes de surplus, nous préfèrons faire venir nos reines d'un éleveur responsable. Nous en achetons environ trois cents par an et nous nous arrangeons de manière à en avoir toujours sous la main, surtout dans la saison de l'assaimage. »

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Flan de marrons.

Une livre de marrons bien piles; six

aunes d'œufs battus avec du miel; incorporez les marrons et versez sur le tout pour 30 centimes de lait chaud parfumé à 'oranger. Mettez dans un moule où vous aurez fait du caramel, et faites cuire au bain-marie. Régal excellent et de toute actualité.

Gâteau de chocolat.

Prendre 30 grammes de farine. grammes amandes rapées et émondées, 3 jaunes d'œufs, una de vanille si le chocolat en est dépourvu, 60 grammes de su râpé, de chocolat et de beurre, 40 grammes de miel; tourner beurre sur un feu doux jusqu'à ce qu'il ait l'apparence de crème; faire fondre le chocolat dans un demi-verre d'eau d mélanger au beurre avec les jaunes d'œufs. Une fois le tout b mêlé, ajouter la farine, le sucre les amandes pilées en tourn peu, mais soulevant la pâte; battre les blancs en neige et joindre au reste. Il faut ensuite beurrer un moule à Charlotte saupoudrer de farine et faire cuire à feu doux pendant une de heure. On glace le gâteau en le sortant du moule avec un g de sucre, du rhum et de l'eau, le tout formant un épais sirop Ce gâteau est compris pour six personnes et il se conservé bien pendant quelque temps.

Pâte à massepain. Prenez des amandes douces. trempez un instant dans l'eau bien chaude, la peau partira facilement; mélangez-les ensuite, à poids égal, avec du s cristallisé en y ajoutant un tantinet de framboise. Pilez le jusqu'à écrasement parfait; ensuite battez en neige des b. d'œufs suivant la quantité de pâte, y ajoutez une bonne cuille de miel fin, mélangez lentement, de manière que votre pâte soit pas trop molle; puis, avec une cuillère, posez des parce de pâte, de la largeur d'une pièce de cinq francs, mais d'une ép seur double, sur du papier d'écolier. Mettez au four. Decoller a

un couteau.

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Plum-Pudding anglais à la minute. Dans d litres de lait, faites bouillir une gousse de vanille. Lorsqu monté, sucrez-le fortement avec du beau miel blanc; émie dedans autant de mie de pain qu'il en faudra pour l'abso (pas trop sec). Battez huit ceufs en omelette et mêlez-les à c sorte de pâte ajoutez raisins de Malaga, de Corinthe, ce confit, une noix de beurre très frais, un verre à liqueur de

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