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suivant que l'eau en est chaude ou froide, m'a donné l'idée de chronométrer le temps mis par une abeille pour remplir son jabot d'eau à différentes températures.

Les temps du tableau ci-dessous ont été obtenus en observant dix abeilles à chaque degré de température du moment où elles se posaient sur l'abreuvoir, à celui où elles reprenaient leur vol pour retourner à la ruche.

Temps mis par une Abeille pour faire sa charge d'eau
à différentes températures.

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Ce tableau permettra aux apiculteurs de se rendre compte de la perte de temps qu'ils peuvent éviter aux abeilles en établissant dans leurs ruchers des abreuvoirs où l'eau sera tout au moins hauffée par le soleil.

D'après les expériences de M. Astor (Revue Internationale 1899, page 254), une abeille pillant du nectar contenant 75 0/0 d'eau par une température de 10° à 12°, met 3' 40" pour retourner à sa ruche se décharger et revenir piller. Supposons qu'une abeille pillant de l'eau chaude mette le même temps, nous voyons d'après le tableau ci-dessus qu'une abeille recoltant de l'eau à 10° mettra 3' 40'' +178" - 6' 38" pour un voyage, soit neuf voyages à l'heure.

Tandis que si elle récolte de l'eau à 45°, elle mettra 3' 40" 24" 4' 4" pour un voyage, soit quatorze voyages à l'heure.

Les expériences faites par M. de Layens lui ont montré que la plus grande quantité d'eau absorbée par 40 colonies en une journée était de 7 litres, soit o k. 175 par rucher.

M. Astor donne comme plus grande dépense d'une journée litres pour 50 colonies, soit o k. 180 par colonie.

Mes douze colonies ont bu le 11 mai 1905, 5 k. 370, soit ok. 447 par ruche.

Chez M. Astor, en Avril et Mai 1899, 59 colonies ont bu 18 litres, soit 3 k. 660 par ruche.

En avril et mai 1905, mes douze colonies ont bu 122 k. 140, soit 10 k. 170 par ruche.

Les abeilles de M. Astor n'ont certainement pas puisé à ses abreuvoirs toute l'eau nécessaire à l'élevage de leur couvain.

Cette énorme quantité d'eau, indispensable à chaque ruche explique bien que sa récolte soit une des principales causes de dépopulation du printemps quand cette eau est ou trop éloignée du rucher, ou bien à une température trop basse.

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Notre Etablissement vient encore d'obtenir à l'Exposition internationale de Liège :

Une médaille d'argent pour la collection des trois meil leurs récipients en verre avec fermeture pour miel;

Une médaille d'argent, 1er prix, pour le meilleur embal lage pour l'expédition des essaims;

Une 3me médaille pour étiquettes à miel;

Enfin un Diplôme de Participation pour nos Cartes postales et les ouvrages à o fr. 20 de notre bibliothèque populaire.

Dans le compte rendu de l'Exposition de Liège du Bulletin L'Abeille et sa Culture, nous lisons :

«Les 3 et 4° Concours réunissaient des bocaux à miel : ceux de M. Alphandéry, à Montfavet (France), semblent les meilleurs;

leur fermeture est hermétique et le verre en est très transparent. » Tout en remerciant notre bienveillant confrère, nous sommes heureux de constater que nos pots à miel obtiennent un véritable succès dans toutes les expositions.

REVOE DES REVUES.

La Rédaction se charge de fournir à ses lecteurs les Numéros isolés des Revues Apicoles aux prix de ✪ fr. 15 fou ✪ fr. 50 pour l'Article). -- Dans un but de vulgarisation nous pouvons procurer en location (pour huit jours) à nos abonnés, les numéros isolés au prix de ✪ fr. 30.

REVUE ECLECTIQUE (Octobre). Les bâtisses, leur utilité et leur inutilité. De la pose spontanée des essaims.

mage des abeilles.

BULLETIN DE LA MEUSE (Octobre). Même texte.

L'UNION APICOLE (Octobre). -- Même texte.

L'APICULTEUR (Octobre). Aeration des ruches.

- L'hiver

Comment

employer l'extracteur. - Le mobilisme et ses methodes. Différentes races d'abeilles. L'apiculture dans la Manche.

LE MIEL (Octobre). - Intoxication des abeilles par le sulfate de Cuivre. L'apiculture en Mésopotanie. - Glucosage des miels. -La loque.

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Exposition de Liège.

L'ABEILLE DE L'AISNE (Octobre).
Ventilation chez les abeilles. L'apiculture en Cochinchine.
BULLETIN DE LA TUNISIE (3me trimestre). --- Manipulation des
beilles. Etat des ruchers dans le centre de la regence.

L'ABEILLE ET SA CULTURE (Octobre).- Ponte importune dans es hausses. Capture d'abeilles logées dans un mur. - Le Cinématographe et les abeilles. Le nectar et le miel. - SéquesCration des abeilles. De l'odeur chez les abeilles.

UNE VISITE

A LA

COMPAGNIE GÉNÉRALE D'APICULTURE DE NEUVY-PAILLOUX

Alléché par les réclames de la grande Compagnie Générale d'Apiculture de Neuvy-Pailloux, j'entreprenais le 6 courant un voyage de 18 heures Avignon-Paris-Paris-Neuvy-Pailloux pour, aller visiter cet établissement.

En arrivant à Neuvy-Pailloux j'eus le plaisir de rencontre M. Emile Palice, l'ancien directeur et organisateur de cette maison qui fut la plus importante de France.

M. E. Palice qui s'est retiré des affaires depuis quelques mois nous reçut avec la plus grande amabilité et se fit un plaisir de nous donner quelques détails sur son ancien etablissement. Occupant près de 40 employés et malgré toute la perfection de Foutillage, l'extention prise ces dernières années par la fabrcation de la cite gaufree et de la confiserie au miel avait oblige M. Palice à prendre un associ e afin de se retirer pour prendre un repos justement merité.

Nous quittons M. Palice pour nous diriger aux ateliers de Compagnie Genérale d Apiculture; là notre étonnement f grand de voir tous les magasins fermés, fermeture provoquee par une grève générale des employés a la suite du renvoi dɛ deux vieux serviteurs. Nous dem indons à voir M. Terff le directeur actuel; une domestique nous introduit dans un bared où notre ctonnement se changea en stupeur de la façon peu courtoise dont nous fumes reçu.

M. Terff refusant la carte que je lui présente m'informe qu'a une lettre à faire et que cette volumineuse correspondance ne lui permet pas de disposer d'une minute dans toute la journée soit pour nous faire parcourir ses magasins et ateliers, soit pour

causer avec nous.

Cette attitude singulière et incompréhensible nous oblige à notre regret de quitter Neuvy-Pailloux sans avoir pu visiter cet établissement.

UNE FOIRE AU MIEL EN VENAYSSIN

Une personnalité apicole avait annoncé urbi et orbi qu'elle organisait er, la bonne ville d'Avignon une foire au miel, foire locale, départementale, régionale, nationale.... mondiale. La presse universelle claironnait journellement aux quatre coins du monde connu et inconnu le succès sans précédent, l'importance capitale de cet evènement commercial appelé à faire époque dans les annales des peuples. Quelques maîtres-d'hôtels intelligents, n'avaient pas hésité d'attacher à leur établissement des polyglottes distingués pour pouvoir converser avec les représentants de différents peuples que comporte notre planète. Je connais même un restaurateur plus malin qui avait fait ample provision de caviar, de nids d hirondelles, de cous-cous, de kenefrah, de polenta, ailerons de requin, cuissot de criquet, vin de Palme, Whisky, Gin, The, etc; il espérait monopoliser la clientèle exotique, au faîte du bonheur, de trouver en Avignon les mets nationaux.

Enfin le grrrand jour arriva!!! A l'ouverture des portes de l'Hotel-de-Ville, trois personnes se précipitèrent deux par deux et les autres en foule dans la vaste salle cherchant à découvrir le puncho et le sombrero d'un péruvien, le bonnet à poil d'un Kalmouk, l'aigrette de plumes d'un Mohican, le blanc burnous d'un enfant de Liran. etc., etc., mais rien de tout ceci ne vint leur charmer la vue et bien déçus furent ceux, qui comptaient se livrer à des études ethnologiques sans affronter des voyages coûteux et périlleux. Revenons à nos moutons; après quelques minutes de recherches, on découvrit derrière une colonne quelques ruches usagées, quelques douzaines de seaux vides et enfin une comtadine offrant à la foule du miel à deux francs le kilo. Il y avait en tout 3 commerçants qui avaient apporté leurs produits, non du mont Hymette, mais tout simplement d'Avignon-Monclar.

En contemplant ce four gigantesque je ne pus m'empêcher de

murmurer:

Du bruit, du vide,

Ami voilà je pense

Le portrait de beaucoup de gens.

P. DE MONTPLAISIR.

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