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Les lettres C. L. indiquent que l'article est traduit du Conversations-Lexicon. C. L. m. signifie Conversations-Lexicon modifié, et Enc. amer., Encyclopædia americana.

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ESKIMOS, voy. ESQUIMAUX. ESMÉNARD (JOSEPH-ALPHONSE), naquit, en 1770, à Pélissane, en Provence, et fut élevé chez les oratoriens, où il fit de très bonnes études. Peu d'hommes ont eu une destinée aussi agitée et aussi aventureuse que celle d'Esménard. Avant l'âge de 20 ans, il avait déjà fait deux voyages à Saint-Domingue. Il vint à Paris en 1790, et prit part à la rédaction de plusieurs feuilles qui défendaient la cause de la royauté. Proscrit après le 10 août, il se réfugia d'abord en Angleterre, d'où il se rendit en Allemagne, puis à Constantinople, et enfin à Venise, où il commença son poème de la Navigation. De retour à Paris dans les premiers jours de 1797, il devint l'un des rédacteurs de la Quotidienne, ce qui, au 18 fructidor, lut une seconde proscription. Emprisonné d'abord au Temple, il parvint à en sortir et quitta de nouveau la France, où il ne reparut qu'après le 18 brumaire. Il fut alors collaborateur de La Harpe et de Fontanes à la rédaction du Mercure. Le général Leclerc, beau-frère du premier consul, ayant été mis à la tête d'une expédition contre la révolte des noirs de Saint-Domingue, Esménard accompagna Leclerc en qualité de secrétaire. A la suite de cette désastreuse expédition, dont il ne revint que des débris, Esménard ne revit la France que pour la quitter de nouveau avec l'amiral VillaretJoyeuse, envoyé à la Martinique. Enfin en 1805, il se fixa à Paris, et bientôt après fit paraître ce poème de la Navi

lui va

Encyclop. d. G. d. M. Tome X.

gation, sujet pour lui de tant d'études et d'une pratique si prolongée. Le succès de ce poème, très prôné à l'avance, ne répondit entièrement ni à l'attente de l'auteur ni à celle du public. Ce n'est pas qu'on ne reconnût dans cet ouvrage, marqué au cachet de l'école de Delille, une sage disposition du sujet, un heureux choix d'épisodes et un grand mérite de style; mais on trouva l'ensemble froid et les détails trop techniques. La Navigation restera cependant comme un des monuments de la poésie française au XIXe siècle. Ce poème, qui parut d'abord en huit chants, fut réduit à six dans la seconde édition. La gloire de l'empire et de son chef était alors à son apogée. Non moins courtisan que poète, Esménard, qui venait d'être placé à la tête de la division des lettres et des arts sous le ministre Fouché, fit représenter à l'Opéra le Triomphe de Trajan, sorte d'apothéose du héros de la France et du vainqueur de l'Europe. Le succès de cette pièce fit époque, moins par la perfection d'un style inusité à l'Opéra que par la pompe et l'éclat d'un spectacle vraiment impérial. L'année suivante, Esménard donna, au même théâtre, en société avec M. de Jouy, Fernand Cortez, qui, n'étant pas entouré d'accessoires aussi brillants que Trajan, produisit moins d'effet. En 1810, l'Académie Française ouvrit ses portes à l'auteur de la Navigation. On prétend que son caractère lui avait fait des ennemis aussi le nouvel académicien eut-il à subir une guerre d'épigrammes. Au commence

1

ment de 1812, un article inséréau Journal | des Débats, alors Journal de l'Empire, ayant excité les vives réclamations d'un ambassadeur étranger, Esménard, auquel l'empereur avait lui-même donné le ca dre de cet article, devint l'objet d'une disgrâce simulée. Il reçut l'ordre de se rendre à Naples, et, dans les derniers jours de juin, sa voiture ayant versé contre un rocher, il eut la tête brisée, et mourut, le 25, à Fondi, laissant une veuve et trois filles dans l'enfance. Deux d'entre elles se sont fait depuis un nom par leur talent dans la peinture.

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guliers stomias, dont le corps noir est
orné de taches argentées le long de ses
flancs; les orphies, dont les os sont re-
marquables par la belle couleur verte
qui les caractérise, etc., etc.; enfin les
exocets (voy.) appartiennent aussi à cette
famille.
C. L-R.

ÉSON, voy. JASON et MÉDÉE. ÉSOPE. On a dit qu'Homère était une personnification de la Grèce, que c'était la Grèce héroïque célébrant ellemême ses origines et ses exploits ne pourrait-on pas dire également qu'Esope est le symbole de la Grèce morale et phiEsménard n'avait pas moins de talent losophique, proclamant, sous le voile de comme prosateur que comme poète; son l'allégorie, ses lois sociales et les devoirs goût était sûr et son instruction tres de l'humanité? Les fables (voy.) ésopiétendue. On lui doit les notes históri-ques, code excellent d'enseignement privé ques et littéraires qui accompagnaient et de morale publique, appartiennent, en la première édition du poème de l'Ima- effet, bien moins à un seul et même Ésope gination; il se proposait de publier ses que l'Iliade et l'Odyssée n'appartiennent Voyages, mais cette œuvre est demeurée à un seul et même Homère. Plusieurs vilimparfaite. Ainsi que son frère JEAN- les aussi, Sardes, Mésembrie, Samos, etc., BAPTISTE, versé surtout dans la littéra-" se disputent l'honneur d'avoir donné naisture espagnole et qui à travaillé dans di- sance au fabuliste grec; mais d'après l'overs journaux (Gazette de France, etc.), pinion la plus générale, qui admet l’inEsménard a fourni un grand nombre dividualité d'Ésope, il était Phrygien et d'articles à la Biographie universelle. naquit esclave, environ 594 ans av. J.-C. Son nom, objet de nombreux reproches Suivant l'un de ses biographes (voj. qu'il ne nous appartient pas de juger, PLANUDE), aussi peu digne de foi que conservera une place honorable dans les biographes d'Homère, Ésope était notre littératuré. P. A. V. d'une constitution difforme, bossu, et ressemblant au Thersite de l'Iliade ; mais cette allégation est démentie par une tra➡ dition plus ancienne et plus authentique qu'Aphthonius a conservée et qui nous apprend qu'Esope était bien fait et d'un extérieur agréable. Un de ses premiers maîtres, l'Athénien Démarque,' ayant | observé que son esclave avait un bon na

ESNEH (TEMPLE D' ), voy. EGYPTE (T. IX, p. 263) et ZODIAQUE.

ÉSOCES. Ce mot ést employé dans la classification de Cuvier pour désigner dans la classe des poissons la seconde famille de l'ordre des malacoptérygiens abdominaux. Les caractères distinctifs sont: une dorsale unique, située vis-àvis de l'anale; la tête comme terminée | turel, un esprit vif et original, le fit par un bec, avec les mandibules inégales, munies de fortes dents; les ouvertures des ouie considérables. Cette famille comprend un assez grand nombre de poissons voraces, dont quelques-uns remontent les rivières. Tous ont une vessie hatatoire. On y trouve : les brochets, déjà décrits; les galaxies, dont le corps est sans écailles apparentes; les alépocéphales, ainsi nommés de ce que leur tête seule est privée d'écailles; les microsto-chise, et qu'il n'aurait jamais assez de mes, dont le museau très court à la mâcrédit et d'autorité pour instruire comme choire inférieure plus avancée; les sin- eux par la voie des sentences et des pré

a

instruire dans les écoles. Athènes n'était pas encore la métropole des lumières et du goût, mais les lettres y étaient déjà plus en honneur que dans le reste de la Grèce, ainsi que la philosophie dont les précurseurs étaient alors sept hommes courageux, honorés du nom de Sages. L'esclave phrygien ne suivit pas leur méthode. Comprenant que sa condition servilė ne lui permettait pas la même fran

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