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casket of all others: the same prince, in the forcing and saccage of the city of Thebes, caused by express commandment, that the dwelling-house and whole family of Pindarus the poet should be spared. He built again the native city wherein Aristotle the philosopher was born: and in so glorious a show of his other worthy deeds, would needs intermingle this testimony of his bounty, in regard of that rare clerk who gave light to all things in the world. The murderers of Archilochus the poet, the very Oracle of Apollo at Delphi disclosed and revealed.-P. HOLLAND.

2. Les candidats dresseront la liste de tous les mots Normands contenus dans ce morceau, et ils en donneront l'étymologie, expliquant en même temps les principales difficultés phonétiques.

II.

MONDAY, NOV. 23, 2 P.M-5 P.M.

Histoire de la Littérature française.

1. Énumérer brièvement les différents genres d'ouvrages dramatiques qui composent le théâtre Français au moyen âge, en décrire les traits caractéristiques, et citer un exemple pour chaque genre.

2. Prouver par quelques citations que l'histoire du théâtre Français avant la Renaissance est intimement liée au mouvement politique.-Analyser spécialement à ce point de vue la sottie intitulée le prince des Sotz.'

3. Expliquer la cause de la disgrâce de Saint Evremont; l'étudier comme historien du peuple Romain, et le comparer, sous ce rapport, à Montesquieu.

4. Écrire l'histoire des Pensées de Pascal, et prouver que, contrairement à l'opinion généralement reçue, Pascal part de la foi, et non pas du doute universel.

5. Apprécier les portraits de Richelieu et de Mazarin tels que le cardinal de Retz nous les donne, et expliquer pourquoi le Président Hénault, parlant du coadjuteur, a raison de s'étonner qu'il dise de lui même plus de mal que n'en eût pu dire son plus grand ennemi.'

6. M. de Mas Latrie a essayé de révoquer en doute l'autorité de Villehardouin comme historien de la 4° croisade. Prouver que cette critique est dénuée de fonde

ment.

III.

TUESDAY, Nov. 24, 10 A.M.-1 P.M.

Traduire en Anglais :

:

Il n'y a ni rodomontade d'Espagne, ni bravacherie Napolitaine, ni mutinerie Walonne, ni fort d'Anthonia ny Temple, ni citadelle dont on nous menace, qui nous puisse empescher de désirer et de demander la paix. Nous n'aurons plus peur que nos femmes et nos filles soient violées, ni débauchées par les gens de guerre, et celles que la nécessité a détournées de l'honneur se remettront au droit chemin. Nous n'aurons plus ces sangsües d'exacteurs et maltotiers; on ostera ces lourds imposts qu'on a inventés à l'hostel de ville sur les meubles et marchandises libres et sur les vivres qui entrent aux bonnes villes, où il se commet mille abus et concussions, dont le profit ne revient pas au public, mais à ceux qui manient les deniers, et s'en donnent par les joues. Nous n'aurons plus ces chenilles, qui succent et rongent les belles fleurs des jardins de France, et s'en peignent de diverses couleurs, et en un moment de petits vers rampants contre terre deviennent grands papillons volants, peinturez d'or et d'azur. Nous n'aurons plus tant de gouverneurs qui font les Roytelets, et ne serons plus subjets aux gardes et sentinelles, où nous perdons la moitié de notre temps, consommons nostre meilleur âge, et acquerons des catarres, et maladies qui ruinent nostre santé. Nous aurons un Roy qui donnera ordre à tout, et retiendra tous ces tyranneaux en crainte et en devoir; qui chastiera

les violents, punira les réfractaires, exterminera les voleurs et pillards, retranchera les aisles aux ambiteux, fera rendre gorge à ces esponges et larrons des deniers publics, fera contenir un chacun aux limites de sa charge, et conservera tout le monde en repos et tranquillité. Enfin nous voulons un Roy pour avoir la paix. Mais nous ne voulons pas faire comme les grenouilles, qui s'ennuyants de leur Roy paisible, esleurent la Cicogne, qui les dévora toutes. Nous demandons un Roy et chef naturel, non artificiel, un Roy déjà fait, et non à faire, et n'en voulons point prendre le conseil des Espagnols, nos ennemis invétérez, et qui veulent estre nos tuteurs par force. Nous ne voulons pour conseillers et médecins ceux de Lorraine, qui de longtemps béent après nostre mort. Le Roy que nous demandons est déjà fait par la nature, né au vray parterre des fleurs de Lis de France, rejetton droit et verdoyant de la tige de saint Louys. Ceux qui parlent d'en faire un autre se trompent, et ne sçauroient en venir à bout. On peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des roys pour les porter; on peut faire une maison, mais non pas un arbre, ou un rameau verd; il faut que la nature le produise par espace de temps, du suc et de la moëlle de la terre, qui entretient la tige en sa seve et vigueur. On peut faire une jambe de bois, un bras de fer, un nez d'argent; mais non pas une teste. Aussi pouvons-nous faire des Mareschaux à la douzaine, des Pairs, des Admiraux, et des Secrétaires, et Conseillers d'Estat, mais de Roy point; il faut que celuy seul naisse de luy-mesme, pour avoir vie et valeur. (LA SATIRE MÉNIPPÉE).

Faire dans ce morceau la liste de tous les mots qui ont vieilli et de toutes les expressions qui sont hors d'usage; en donner 1o. l'étymologie, 2o. les équivalents modernes. Relever, de plus, les bizarreries orthographiques, en rendre compte et les justifier.

IV.

TUESDAY, Nov. 24, 2 P.M.-5 P.M.

1. Traduire en Anglais :

Dante, vieux Gibelin! quand je vois en passant
Le plâtre blanc et mat de ce masque puissant

Que l'art nous a laissé de ta divine tête,
Je ne puis m'empêcher de frémir, ô poëte!
Tant la main du génie et celle du malheur
Ont imprimé sur toi le sceau de la douleur.
Sous l'étroit chaperon qui presse tes oreilles,
Est-ce le pli des ans ou le sillon des veilles
Qui traverse ton front si laborieusement?
Est-ce au champ de l'exil, dans l'avilissement,
Que ta bouche s'est close à force de maudire?
Ta dernière pensée est-elle en ce sourire
Que la mort sur ta lèvre a cloué de ses mains?
Est-ce un ris de pitié sur les pauvres humains?
Ah! le mépris va bien à la bouche de Dante,
Car il reçut le jour dans une ville ardente,
Et le pavé natal fut un champ de graviers
Qui déchira longtemps la plante de ses pieds:
Dante vit, comme nous, les passions humaines
Rouler autour de lui leurs fortunes soudaines;
Il vit les citoyens s'égorger en plein jour,
Les partis écrasés renaître tour à tour;
Il vit sur les bûchers s'allumer les victimes;
Il vit pendant trente ans passer des flots de crimes,
Et le mot de patrie à tous les vents jeté,

Sans profit pour le peuple et pour la liberté.

(AUGUSTE BARBIER.)

2. Relever dans ce morceau tous les mots d'origine populaire. Prouver, par des exemples, que la quantité du mot poëte était douteuse au commencement du dix-septième siècle, citer d'autres substantifs aujourd'hui considérés comme n'ayant que deux syllabes qui étaient trisyllabes à l'origine, et justifier l'ancien usage, s'il y a lieu.

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3. Je le sais; mais malgré les maux que je prévoi, Un désir curieux m'entraine loin de moi.'-Voltaire. Prouver que cette manière d'épeler prévoi n'est pas une licence poétique, mais bien l'orthographe véritable.Donner quelques exemples de rimes riches, suffisantes et imparfaites.

4. Quels sont, dans les vers Alexandrins, les accents nécessaires? Quels sont ceux dont la place varie? Donner des exemples.

5. Depuis quand l'hiatus est-il interdit dans la versification Française? Dans quels cas la poésie moderne admet-elle l'hiatus ?-Donner des exemples.

V.

WEDNESDAY, Nov. 25, 10 A.M.—1 P.M.

1. Traduire en Français moderne :
(1) Coment que men tans aieusé
M'a me conscienche acusé
Et toudis loé le meilleur,
Et tant le m'a dit et rusé
Que j'ai tout soulas refusé
Pour tendre à venir à honneur.
Mais le temps que j'ai perdu pleur,
Las! dont j'ai despendu le fleur
Au siècle qui m'a amusé;

Mais cha fait forche de signeur,

Dont chascuns amans de l'erreur
Me doit tenir pour excusé.

Arras! Arras! ville de plait
Et de haine et de detrait,
Qui soliez êtte si nobile,

;

On va disant c'on vous refait ;
Mais se Diex le bien n'i ratrait
Je ne voi qui vous reconcile.
On i'aime trop crois et pile
Chascuns fuberte en ceste vile,
Au point c'on estoit a le mait
Adieu de fois plus de cent mile!
Aillors vois oïr l'Evangile,
Car chi fors mentir on ne fait.
Encor soit Arras fourmenés
Si a il des bons remés,

A cui je voeil prendre congiet,
Qui mains grans reviaus ont menés
Et souvent biaus mangiers donés,
Dont li usages bien dechiet.

(ADAM DE LA HALLE.)

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