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On trouve là plusieurs plâtrières. La masse de gypse y varie d'épaisseur. Elle s'amincit sur le bord des coteaux, au point qu'elle finit par ne plus valoir les frais d'exploitation. Vers le milieu, elle a jusqu'à six mètres d'épaisseur.

Le terrain de septième formation recouvre, comme nous l'avons dit précédemment, presque tous les autres terrains, au sud de la Seine. La plupart des bois des environs de Paris, tels que ceux de Clamart et de Meudon, sont sur le grès ou sable sans coquilles; et dans les environs de Meudon et de Sèvres, il y a des blocs de grès qu'on exploite pour paver les routes de second ordre de ces environs. Au-dessus de cette formation, et sur le plateau de Meudon seulement, est, au moins en quantité remarquable, la meulière sans coquilles, gissant par bancs minces et interrompus, et qu'on n'exploite que pour les constructions.

Le terrain d'eau douce, abondamment répandu dans la portion du sol que nous décrivons, ne nous y offre rien de remarquable; enfin le limon d'atterrissement se présente à nous sur deux points principaux. Dans la vallée formée par la plaine de Grenelle et le bois de Boulogne, et traversée par la Seine, ces terrains d'atterris

sement ainsi que plusieurs autres des environs de Paris, sont tous composés de la même manière : « c'est-à-dire, d'un plateau calcaire » élevé, placé à une certaine distance du lit >> actuel de la Seine, et d'une plaine qui tantôt >> descend insensiblement de ce plateau vers » la rivière, tantôt part du pied escarpé du » plateau. Cette plaine est toujours composée » de limon brunâtre, près de la rivière; de » sable fin dans son milieu, et de gros sable » ou même de cailloux roulés vers le pied du >> plateau '. >>

Ces différens terrains offrent, ainsi qu'on vient de le voir, d'utiles matériaux à plusieurs exploitations industrielles; la terre végétale qui les recouvre est riche en produits agricoles. Les plaines assez inégales qui aboutissent au pied de Meudon sont ensemencées de grains; les hauteurs qui les limitent sont cou vertes de bois; et, sur l'autre rive de la Seine, le bois de Boulogne presque entier est com pris dans la presqu'île que forme le cours sinueux de ce fleuve. De plusieurs points de cette

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Géographie minéralogique des environs de Paris, par MM. Cuvier et Brongniard, in-4°., page 234.

chaîne qui borne les regards au sud-ouest de Paris, la vue, après avoir parcouru les sites les plus pittoresques, peut planer sur les édifices de cette grande cité. Une colline qui part de l'Étoile, et se prolonge le long de la Seine, au-delà d'Auteuil, vivifie les bords assez nus de ce fleuve. Voici l'élévation des points principaux de cette portion de sol :

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La base des hauteurs de Meudon et de Bellevue forme de ce côté la limite entre les départemens de la Seine et de Seine-et-Oise ; à Sèvres et à Saint-Cloud, c'est la Seine qui établit cette limite. De ces hauteurs à Paris, le cours de ce fleuve sert de division entre les arrondissemens de Saint-Denis et de Sceaux.

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CHAPITRE II.

CHAILLOT, PASSY, LA MUETTE, AUTEUIL,

BOULOGNE, LONGCHAMPS, MADRID, BAGATELLE.

S. Ier.

CHAILLOT.

AVANT de franchir les limites de la capitale, arrêtons-nous un moment à Chaillot, qui forma long-temps un village particulier, remarquable par son heureuse position sur la colline qui domine la rive droite de la Seine.

A une époque très-reculée, et du et du temps des rois de la première race, il n'y eut dans toute l'étendue du pays compris dans l'angle formé par le cours de la Seine, au-dessous de Paris, qu'un seul lieu du nom de Nimio qu'on a traduit par celui de Nijon.

Chaillot, cité, pour la première fois, dans un acte de la fin du xr. siècle, porta les divers noms de Caleio, Callevio, Challoio, Caloilum, et enfin de Challoel. Ce n'est qu'au xiv. siècle que l'on commença à écrire Chailluyau, nom

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