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de ne point comprendre ce qu'elle lui avait dit de piquant.

Aussitôt que Cromwell fut sorti, il devint l'objet de la conversation, et Anne Boleyn ne put s'empêcher de dire à sa belle-sœur, avec timidité néanmoins, qu'elle était fâchée des reproches désagréables qu'elle venait de lui faire, parce qu'elle l'aimait extrêmement.

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Et c'est ce que vous avez tort de faire, reprit celleci, car c'est un homme aussi fourbe que dangereux. I] semble vous être dévoué, mais uniquement parce qu'il pense que cela peut lui être utile, et qu'il est plein d'avarice et d'ambition... Vous vous en apercevrez plus tard, et je vous conseille d'y songer sérieusement. Il est si cruel de se tromper dans le choix d'un ami, qu'en vérité le plus sûr serait de n'en jamais faire. Il est si d'êtres dont les affections soient pures et désintéressées, qu'elles ne résistent presque jamais à l'épreuve du malheur ou à la perte des frivoles avantages qui les firent naître.

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Vous parlez comme un livre, ma chère sœur, s'écria lady Boleyn, riant aux éclats; justement comme ce livre qu'on m'a envoyé de France avec ses jolis fermoirs argentés.

En disant ces mots elle courut prendre un livre qu'elle avait ouvert la veille par le milieu, sans s'inquiéter du nom de son auteur ni du titre qu'il portait. Il se rouvrit naturellement à la même page, et elle lut ce qui suit, et qui paraît être un fragment de lettre, autant qu'on en peut juger aujourd'hui :

« Vous demandez ce que c'est qu'un ami, et moi je vous réponds que ce nom devient si vague et si obscur, on le fait prêter à tant de choses, on l'étend à tant de personnes, que je me vois obligé de vous tracer d'abord le portrait de ce que j'appelle un ami du monde, titre qui équivaut, dans ma pensée, à l'indifférence la plus cómplète, si même encore elle n'est mélangée d'une légère teinte d'envie jolouse. Ainsi j'entends M. de Clèves qui parle de M. Joyeuse, et il vous dit tout simplement: Je sais ce qui le regarde mieux que tout autre, car je suis son ami intime depuis un grand nombre d'années; il est d'une avarice sordide, et je la lui ai reprochée cent fois. Un peu plus loin j'écoute M. le grand-maître de Chaumont s'écrier: Valentine d'Alsinois est une femme charmante; elle a des yeux superbes. Je l'aime à la folie; elle est pleine de vanité, ce qui m'amuse extrêmement. J'avance encore, on me serre les mains. Hier, me dit-on, j'ai manqué votre visite; j'en suis désespéré, car vous savez combien j'attache de prix au bonheur de vous voir. Il se trouve que j'ai l'œil perçant, l'ouïe d'une délicatesse extrême, et que déjà je lui ai entendu dire, en se penchant mystérieusement vers l'oreille de son voisin : J'ai été assez heureux pour éviter sa visite. Comme il est changé! je ne crois pas qu'il puisse vivre longue

ment.

» Ce

genre d'amis se trouvé en foule sur votre chemin ; ils obstruent pour ainsi dire chaque heure de votre vie; mais qu'il est rare d'y rencontrer l'ami loyal, l'ami du

cœur! Un homme profondément vertueux, sincèrement religieux, est seul capable de comprendre et d'aimer de cette excellente et parfaite amitié; tandis qu'au contraire l'homme vicieux, accoutumé à rapporter et à céder tout à ses mauvais penchans, est devenu sa propre idole; son cœur, par cela même, est incapable d'une vive et inaltérable amitié, et vous le verrez toujours finir par sacrifier aux intérêts de sa passion l'être qu'il croyait aimer.

inté

>> Il n'en est point ainsi du véritable ami, car il a besoin d'être dévoué, d'être reconnaissant: c'est le lien réciproque sur lequel est fondée l'amitié pure et raisonnable. Il a aussi besoin d'être utile, car il a pris la responsabilité de son ami. Il ne le flattera jamais, il sera sévère dans ses conseils: car il sait qu'il ne peut être heureux sans être vertueux, et son bonheur lui est plus cher le sien. Il désire lui sacrifier ses propres que rêts, et nul n'osera attaquer sa réputation devant lui: car on sait qu'il partage tous ses sentimens; son cœur souffre sa peine, ses yeux pleurent ses larmes; en un mot c'est un autre lui-même qui ne saurait lui manquer. La mort ne peut rompre son affection; et son ame, plus près de Dieu, demandera sans cesse pour lui sa divine bénédiction. Oh! qu'elle doit être douce, qu'elle doit être heureuse cette amitié si vive et si pure! Celui qui est aimé d'un tel ami possède une source inépuisable de bonheur et de joie, dont l'adversité la plus cruelle ne saurait le priver. Que la douleur le perce d'un trait aigu,

que la mélancolie anéantisse presque la vie de son ame, que la prospérité l'éblouisse de son dangereux éclat, il le trouvera toujours près de lui comme un don précieux Dieu seul pouvait lui faire! »

que

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