Œuvres complètes de Voltaire, avec des notes et une notice sur la vie de Voltaire, 1. cilt

Ön Kapak
Firmin-Didot, 1867
 

Sık kullanılan terimler ve kelime öbekleri

Popüler pasajlar

Sayfa 111 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus , Maintenant je me cherche, et ne me trouve plus : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune ; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissements font retentir les bois ; Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix.
Sayfa 235 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir...
Sayfa 234 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.
Sayfa 228 - La coutume, la loi plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance.
Sayfa 90 - Ce roi , plus grand que sa fortune , Dédaignait comme vous une pompe importune ; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart; Au milieu des sujets soumis à sa puissance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défense; Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Sayfa 96 - Voilà tous mes forfaits; je n'en connais point d'autres, Impitoyables dieux, mes crimes sont les vôtres, Et vous m'en punissez!.. Où suis-je? Quelle nuit Couvre d'un voile affreux la clarté qui nous luit? Ces murs sont teints de sang; je vois les Euménidei Secouer leurs flambeaux vengeurs des parricides; Le tonnerre en éclats semble fondre sur moi; L'enfer s'ouvre...
Sayfa 359 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciej venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé.
Sayfa 166 - J'oserais soupçonner jusqu'à Messala même, Sans l'étroite amitié dont l'honore Titus. BRUTUS. Observons tous leurs pas, je ne puis rien de plus ; La liberté, la loi dont nous sommes les pères, Nous défend des rigueurs peut-être nécessaires. Arrêter un Romain sur de simples soupçons, C'est agir en tyrans, nous qui les punissons.
Sayfa 129 - L'impression demeure. En vain croissant en âge, On change de conduite, on prend un air plus sage, On souffre encor long-temps de ce vieux préjugé ; On est suspect encor...
Sayfa 240 - Eh ! pourquoi mon amant n'est-il pas né pour lui ? Orosmane est-il fait pour être sa victime ? Dieu pourrait-il haïr un cœur si magnanime ? Généreux, bienfaisant, juste, plein de vertus, S'il était né chrétien, que serait-il de plus ? Et plût à Dieu du moins que ce saint interprète, Ce ministre sacré que mon âme souhaite, Du trouble où tu me vois vînt bientôt me tirer ! Je ne sais, mais enfin j'ose encore espérer Que ce Dieu, dont cent fois on m'a peint la clémence. Ne réprouverait...

Kaynakça bilgileri