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Dans le même temps, le docteur Philips, professeur distingué à l'Université de Berlin, connu par ses Recherches sur le droit des Anglo-Saxons, édifiait l'Eglise catholique par son retour à l'unité

Un docteur de la même Université, M. Jarke, auteur d'un Manuel du droit criminel, suivit bientôt l'exemple de M. Philips.

En 1830, M. Samuel Sabo, ministre et prédicant zélé, fit son abjuration à Erlau en Hongrie, entre les mains de Monseigneur Pirker, archevêque de cette ville.

LA PRINCESSE CHARLOTTE DE MECKLEMBOURG-SCHWERIN.

La princesse Charlotte de Mecklembourg-Schwerin, fille du grand duc de Mecklembourg, épouse du prince royal de Danemarck, montra de bonne heure du penchant pour le Catholicisme, dont elle soutenait la cause encore enfant, contre le docteur luthérien qui l'instruisait. Son frère Adolphe, qui depuis revint à l'Eglise, nourrissait ses bonnes dispositions, contrariées par son fils et son mari. Obligée de se séparer d'eux pour toujours peut-être, elle alla faire son abjuration à Vicence, entre les mains de Monseigneur Péruzzi, le 27 février 1830. Depuis ce jour, elle édifie cette ville par sa piété, sa dévotion au Saint-Sacrement de l'Autel, et sa charité.

MONSEIGNEUR ABDEMESSICH.

Une lettre du Levant, du 20 juin 1835, insérée dans les annales de la Propagation de la foi (janvier 1839), donne sur Monseigneur Abdemessich les détails suivants : « Ce prélat, doué d'une élévation d'esprit et d'une force d'âme extraordinaire, avait été envoyé à Damas par son patriarche (jacobite) dans le but d'enlever aux catholiques syriens leurs Eglises; mais le Seigneur déjoua ses plans, toucha son cœur et l'amena, comme Paul, à embrasser la foi de ceux qu'il persécutait; il fit son abjuration dans l'Eglise des Syriens, entre les mains du patriarche greccatholique, etc. » Après cette première démarche, Monseigneur Abdemessich vint à Rome offrir ses hommages au Vicaire de Jésus-Christ, qui

l'accueillit en évêque. De Rome il vint à Lyon, en 1859, recommander les Eglises catholiques de sa patrie aux directeurs de l'oeuvre de la Propagation de la foi.

TRONSIDE, BARBER, TEWLY, RICHARD ET WASHINGTON.

Dans le courant de 1818, trois ministres protestants se convertirent aux Etats-Unis. M. Tronside, ministre et professeur à New-York, revint à l'Eglise avec sa femme et ses enfants.

Barber, ministre anglican très-instruit, fut converti à New-York, par le P. Fenwich, depuis évêque de Cincinnati. Il travailla dès-lors à ramener à l'Eglise sa famille, et y réussit complètement. Sa femme et ses quatre filles embrassèrent l'état religieux. Son père et lui se sont faits jésuites.

M. Tewly s'est rendu à Rome après son abjuration, et s'y est dévoué à l'état ecclésiastique.

M. Richard, prédicant-méthodiste, eut la présomption de vouloir convertir les Sulpiciens qui dirigent le collége et le séminaire de Montréal dans le Canada. Ce furent les Sulpiciens qui le convertirent; aujourd'hui, M. Richard est prêtre et professeur de théologie.

Un neveu du fameux Washington, héritier des sentiments patriotiques de son oncle, passa en Europe pour y défendre contre les Turcs la liberté des Grecs. A la vue de leurs divisions intestines, il les quitta, se rendit à Paris, y trouva l'occasion de se faire instruire, et abjura, le 26 septembre, dans le château du duc de Rohan, entre les mains de Monseigneur Tharin, alors évêque de Strasbourg.

Nous pourrions encore citer les docteurs Dillon, médecin au Kentucky, et Coleman, médecin à New-York, tous deux distingués par leur savoir; le premier abjura en 1833, le second en 1834.

En 1836, Monseigneur Odescalchi reçut à Rome l'abjuration solennelle de M. Pierre Connelly, pasteur de l'Eglise épiscopale des Natchez, aux Etats-Unis. Sa femme et ses deux fils imitèrent son exemple. Sa lettre à son évêque et son discours d'adieu à son Eglise ont été imprimés, et sont du plus grand intérêt.

DE L'OR, BUNGER ET GROTKOWISKI.

De l'Or, professeur de l'Académie royale de Saxe, fit sa profession de foi catholique à Vienne, le 29 juillet 1836, dans la chapelle du nonce apostolique Monseigneur Ostini. Il n'a cessé depuis lors de combattre le rationalisme dans ses écrits.

Monseigneur Ostini reçut le même jour l'abjuration du docteur Guillaume Bunger, prédicant luthérien, ministre désigné à Bautzen, depuis apologiste zélé de l'Eglise catholique.

MM. Jean et Etienne Grotkowiski, officiers polonais, se firent instruire à Saint-Acheul par le P. Lacroix, et abjurèrent le 17 septembre 1837, entre les mains de l'évêque d'Amiens.

LE COMTE DE GOERTZ, M. MUGLICH, M. KINTEL ET M. SIGNER.

Le comte Frédéric-Guillaume de Goertz, seigneur de Schlitz, aussi distingué par son savoir que par sa naissance, a fait sa profession de foi, le 20 septembre 1839, entre les mains de Monseigneur Kaiser, évêque de Mayence. Le lendemain il a reçu la communion pendant la messe épiscopale. Le noble comte a rendu des services signalés à l'instruction primaire, et s'est acquis, par ses vertus domestiques et publiques, l'amour de ses sujets.

Deux jours plus tard (le 22 septembre), il y eut une abjuration encore plus éclatante à Augsbourg; M. Maurice Muglich, docteur en philosophie, après avoir exercé dix-sept ans le ministère protestant en Saxe, renonça à sa cure, et vint faire abjuration entre les mains du P. Huber, abbé des bénédictins à Augsbourg. M. Muglich, déjà auteur de plusieurs ouvrages qui pourraient édifier les catholiques, s'est chargé de la corédaction du journal intitulé: Sion.

M. Charles-Gustave Rintel, référendaire à la régence de Koenigsberg, en Prusse, avait publié, dans l'affaire de Cologne, un écrit intitulé : L'archevêque de Cologne défendu contre le gouvernement prussien, par un protestant; puis un autre, qui a pour titre : Défense de l'archevêque

de Gnesne et Posen. Le gouvernement prussien poursuivit l'auteur du premier écrit, et le fit condamner à la perte de la cocarde prussienne et à un an de prison dans une forteresse. Avant d'entrer en prison, M. Rintel a abjuré le protestantisme, dont il devait plus que jamais comprendre la douceur, la vérité et la tolérance.

M. Signer, ancien ministre protestant du canton d'Appenzel en Suisse, ayant fait une étude particulière des matières controversées entre les catholiques et les protestants, et ne pouvant pas résister à ses convictions, se transporta à Fribourg en Suisse, et y fit, à la fin de juin 1839, abjuration du protestantisme. « Je suis vieux, dit-il en se présentant à Monseigneur l'évêqne, et je ne puis, sans être catholique, descendre en paix dans la tombe. >>>

Voir une foule d'autres conversions remarquables dans l'ouvrage déjà cité Tableau général des conversions qui ont eu lieu parmi les protestants, depuis le commencement du dix-neuvième siècle. Société catholique des bons livres. Paris, rue du Pot-de-Fer, n. 4, 1827.

PROGRÈS DE LA FOI CATHOLIQUE

AUX ÉTATS-UNIS ET EN ANGLETERRE.

Pour donner une idée des progrès de la foi catholique aux Etats-Unis, rappelons que l'Eglise catholique y prit naissance en 1652, époque où quelques familles anglaises vinrent y chercher un asile pour leur foi persécutée; qu'en 1789, cette contrée, qui comptait 18,000 catholiques, reçut un évêque à Battimore, aujourd'hui archevêché. Pie VII, Léon XII, Grégoire XVI portèrent le nombre des évêchés jusqu'à douze. Un premier synode fut célébré en 1829, un second en 1835, un troisième s'ouvrit le 16 avril 1837. On compte aujourd'hui cinquante-neuf communautés religieuses de femmes, consacrées à l'éducation ou au soin des malades. Les jésuites y ont plusieurs colléges. La population catholique peut s'élever à deux millions. Un évêque remarquait, il y a quelques années, que les deux tiers de ceux qu'il confirmait étaient des protestants convertis.

Voici sur les progrès du Catholicisme en Angleterre, un article emprunté à un journal protestant anglais :

DE LA POSITION

DU CATHOLICISME

DANS LA GRANDE-BRETAGNE.

L'UNIVERS, jeudi 3 octobre 1839.

Les renseignements suivants sur les progrès du Catholicisme dans la Grande-Bretagne, bien qu'ils datent déjà de plusieurs mois, nous ont semblé curieux à reproduire, parce qu'ils peuvent donner une idée de Ja position vraiment imposante que prend, dans les lles britanniques, ce papisme si honni et si faible naguère. Nous les empruntons à un article du Blackwood's Magazine, cité par le Catholic Registry de Dublin.

« Nous allons exposer, dit le Blackwood's Magazine, des faits qui << mettront hors de doute la puissance formidable qu'a prise chez nous << le papisme.

<< Les catholiques sont partout. Dans la chambre des pairs, ils comp<< tent le duc de Norfolk, les comtes de Shrewsbury, Fingal et Newbourg, «<les lords Petre, Stourton, Stafford, Vaux, Arundel, Cliford, Dormer «<et Lovat. Parmi les pairs irlandais et écossais, qui ont voix pour l'élec<«<tion des représentants au parlement, on remarque les comtes de

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