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tribus au nombre de 42,360, et plus de 7,000 esclaves des deux sexes, reprirent le chemin de la ville sainte, avec des bêtes de somme de diverses espèces.avi

A leur arrivée, ils commencèrent à relever le temple, œuvre pour laquelle le roi leur donna lui-même de l'argent 2.809 ng! Cette résolution et ce décret de Cyrus n'étaient-ils pas une véri table trompe dont se servait le Dieu d'Israël pour annoncer sa puissance et la vérité des croyances de ce peuple redevenu libre? Et qui put, dans les nombreuses provinces de ce vaste empire, surtout celles où cette vaste caravanne passait, ne pas entendre, le récit de faits aussi importans? Aussi, lisons-nous dans le psaume d'après l'hébreu: « Quand le Seigneur fit retourner les fils de » Sion de leur captivité, alors on a dit parmi les nations: l'Éter» nel a fait des prodiges en leur faveur 3.

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Peu après, le successeur de Cyrus, appelé Assuérus par l'Écri ture, et Cambyse, par l'histoire profane, répudie Vasti et prend pour femme la juive Esther, et puis pour premier ministre, à la place d'Aman, Mardochée, oncle d'Esther, et enfin, à la sollicitation de la reine, adresse aux 126 provinces de son empire une lettre par laquelle les Hébreux étaient avertis de se réunir dans les villes, de s'y préparer à une courageuse défense contre leurs ennemis', qui étaient devenus rebelles3 au roi, lesquels, avec Aman, avaient juré de les exterminer; et ils en tuèrent plus de 75,000. Dans cette circonstance, un assez grand nombre de sujets du roi s'unirent aux Juifs et embrassèrent leur culte1o. Quoi qu'il en soit de ces conversions, il est très-certain que du tems d'Esther et de Mardochée, la religion juive dut être en grande réputation " dans tout l'empire persan. Et certainement le décret que Darius

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Hystaspe, après avoir pris connaissance de celui de Cyrus, publia pour la défense des Juifs qui étaient molestés dans la réédifica-9tion du temple, et interrompus dans leurs travaux par les habitans de Samarie et par le gouverneur, du nom de Tahanaim, dut produire un grand effet. Voici la teneur de ce décret de Darius: après C avoir cité le texte du décret de Cyrus, il continue 2140c972;8

« Ainsi donc, Tatnaï, pacha de l'autre côté du fleuve, Schetare) » Boznaï et leurs compagnons d'Apharsach, d'au-delà du fleuve,' >> restez éloignés de là. Laissez (se continuer) Pouvrage de cette

>> maison de Dieu; que les pachas des Iehoudime et les vieillardsTM » des Jehoudime bâtissent cette maison de Dieu à sa place. Et » par moi l'ordre est donné touchant ce que vous avez à faire à » l'égard de ces vieillards des lehoudime pour la construction de >>> cette maison de Dieu : les frais seront promptement délivrés sur » les biens du Roi, de la caisse au-delà du fleuve, à ces hommes, » pour qu'ils ne soient pas troublés. Et ce dont ils ont besoin, >> de jeunes taureaux, des béliers et des moutons, pour des ho>> locaustes au Dieu du ciel; du froment, du sel, du vin et de >> l'huile, selon la prescription des cohenime à Ierouschalaïme," >> leur seront donnés jour par jour, sans manquer ;-pour qu'ils of>>>frent des (odeurs) agréables au Dieu du ciel, et prient pour lå >> vie du Roi et de ses fils. Et par moi l'ordre est donné que » quiconque changera le contenu de cela, une pièce de bois sera » détachée de sa maison et dressée, et il y sera attaché, et sa mai>> son réduite en ruines, à cause de cela. Et le Dieu qui y fait >> résiderson nom, précipitera tout Roi et (tout) peuple qui étendra » la main pour changer, pour détruire cette maison de Dieu à » Ierouschalaïme.n

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» Moi, Dariawesch, j'ai donné l'ordre qu'il soit promptement » exécuté3.»

Il faut encore faire attention au décret suivant, qu'Artaxerxès

↑ Voir dans 1 Esdr. vi, 1-5, comment on retrouva l'original de ce décret qui contient quelques variantes avec celui qui a été déjà cité.

2 Nous nous servons ici de la traduction de M. Cahen, dont les noms et la facture présentent quelque chose de plus oriental que les traductions latines.

3 Esdras VI. 6—12.

Longue Main, lequel après Xerxès, avait succédé à Darius Hys+ taspe publia en faveur d'Esdrasnoq e tuos 1991 30 29£13.39 « up« Arta’hschast', rois des rois, à Ezra, cohèné scribe parfait de la loi du Dieu du ciel, et comme suit:czą In928. SIMIOSSY 23) sa *

Par moi, l'ordre est donné que quiconque, dans mon empire, du peuple israélite, des cohénime, des léviime ya la générosité Ca d'aller avec toi à lerouschataïme, qu'il aille. Puisque tu es » envoyé par le Roi et ses sept conseillers pour visiter lehonda et » Ierouschalaïme selon la loi de ton Dieu que tu as en main Et pour porter de l'argent et de lor que le Roi et ses conseillers ont » volontairement donnés au Dieu d'Israël, dont la résidence est à »Ierouschalaïme; et tout l'argent et l'or que tu trouves dans toute la province de Babel, avec les dons que le peuple et les co>>henime font volontairement à la maison de Dieu, à lerouscha» laïme; tu achèteras done promptement pour cet argent des

taureaux, des béliers, des moutons, les offrandes et les libations » qui en dépendent ; et sacrifie-les sur l'autel de votre maison » de Dieu à Ierouschalaïme. Et ce qu'il plait à toi et à tes frères » de faire avec le reste d'argent et d'or, agissez selon la volonté » de votre Dieu,et remets devant le Dieu à Terouschalaîne les vases qu'on t'a donnés pour le service de la maison de ton Dieu. ›»>/<--Quant au reste de ce dont on a besoin pour la maison de ton » Dieu, et qu'il t'appartient de donner, donne (le) de la maison » du trésor royal. Et de moi, Arta' hschasta, roi, l'ordre est >>> donné à tous les receveurs de l'autre côté du fleuve, que tous >> ce que vous demandera Ezra le cohène, docteur de la loi du » Dieu du ciel, soit promptement exécuté: jusqu'à 100 kikar » d'argent et jusqu'à 100 kor de froment, 100 bath de vin et 100 >> bath d'huile, et du sel, sans fixation; + que tout ce qui est l'or»dre du Dieu du ciel se fasse promptement pour la maison du Dieu » du ciel, afin qu'il n'y ait pas d'irritation sur l'empire du Roi et de » ses fils.—Et à vous nous faisons savoir qu'il ne vous est permis » d'imposer aucun des cohenime, léviime, chantres, portiers, > nethinime et serviteurs de Dieu, par une contribution, imposition » et péage. Mais toi, Ezra, d'après la sagesse de Dieu que tu

11 Esdras, VII, 12-26.

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» possèdes, institue des schophetime (fonctionnaires) et des juges, >> chargés de juger tout le peuple de l'autre côté du fleuve, tous » ceux qui reconnaissent les lois de ton Dieu; quant à ceux qui >> ne les reconnaissent pas, faites (les) leur connaître. Mais >> quiconque n'observera pas la loi de ton Dieu, ni la loi du » Roi, qu'il en soit fait prompte justice; soit qu'il encoure la » peine de mort, soit celle d'extermination, d'amende pécuniaire » ou de prisona en

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Les lettres qu'Artaxerxès Longue-Main donna à son secrétaire Néhémias, quand il l'envoya de Perse à Jérusalem pour faire relever les murs, ne nous sont pas parvenues; il est probable, qu'elles étaient du même genre que le décret précédent. Nous laissons à penser s'il peut y avoir une seule ville qui n'eût quelques notions de la nation et de la religion des Juifs, si ces simples notions ne pouvaient pas toujours, quand on le voulait, se changer en connaissances certaines. Il était si vrai que toutes les nations environnantes eurent alors connaissance du Dieu et des croyances des Juifs, que les Chananéens, les Phérézéens, les Gébuséens, les Ammonites, les Moabites, les Ammorrhéens et même les Egyptiens, voulurent contribuer par leurs dons à la reconstruction du temple; mais par les conseils d'Esdras et de Néhémias, les Juifs refusèrent leurs offres 2. Il faut encore observer que, quand le temple fut achevé, on vit s'unir, pour manger la Pâque, aux fils d'Israël, beaucoup de ceux qui, s'éloignant de la corruption des nations du pays, se joignaient à eux pour chercher le Seigneur, roi d'Israël, et ceux-là, au dernier jour, se lèveront pour condamner les nations qui ne profitèrent pas comme eux (de tant de leçons que Dieu leur donna pour leur salut.

10% to the bekannt Traduit et augmenté de l'italien par l'abbé BRUNATI.

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On sait que les philosophes ont essayé de tourner en ridicule une sorte de mémorial ou de pensez-y-bien que Pascal portait toujours sur lui, cousu dans son habit. Ils ont même cherché à en conclure que ce grand homme ne jouissait pas de toute l'intétégrité de son esprit. Tout récemment, un recueil de médecine, a renouvelé cette calomnie en l'accompagnant de commentaires soi-disant scientifiques. La Revue médicale, journal qui, sous la direction de M. le docteur Cayol, a pris une position si ferme et si loyale de Catholicisme, ne pouvait laisser passer cette attaque sans y répondre, et c'est aussi cè qu'elle a fait avec mesure et talent. Nous avons pensé que nos lecteurs nous sauraient grẻ de mettre sous leurs yeux ces pages remarquables. Nous commencerons d'abord par la ferme et belle profession de foi de son directeur. lotu -35jHT &

le

Les lecteurs

tre Varieta Revue médicale

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e ne seront pas étonnés de trouver ici, sous des considérations graves et de l'ordre le plus élevé. Nous croyons même qu'ils nous sauront gré de leur communiquer ce consciencieux travail d'une plume qui leur est bien connue, et qu'ils ont su depuis long-tems apprécier. Les réflexions qu'on va lire ont été suggérées par deux articles publiés récemment dans les Annales médico-psychologiques; l'un dans les nos 13 et 14 de ce recueil, ayaut pour titre: de l'Amulette de Pascal, étude sur les rapports de la santé de ce grand homme à son génie, par M. le docteur Lélut, membre de l'Institut (Académie des sciences morales); l'autre dans le no 15, intitulé: de l'Hallucination envisagée au point de vue philosophique et historique, ou Examen critique de l'opinion emise par M. Brière de Boismont, touchant les caractères auxquels on peut reconnaître l'hallucination chez certains personnages célèbres de l'histoire, par M. A. Maury, sous-bibliothécaire de l'Institut.

A ceux qui nous reprocheraient d'admettre dans notre Revue des discussions extra-médicales, nous répondrions que jamais nous n'avons pris l'initiative d'aucune discussion de ce genre; que nous évitons, plus peut-être qu'aucun autre recueil de médecine, de toucher aux questions religieuses, et que nous ne l'avous jamais fait sans y être provoqués comme nous le sommes aujourd'hu par

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