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l'on suppose être aussi Nemrod. Des informations locales nous ont appris qu'autrefois ce lieu était appelé Ras-al-Aïn par les Arabes, dénomination dans laquelle certains critiques de l'Ecriture-Sainte ont cru reconnaître le Resen de la Genèse 1.

MÉLANGES.

Traditions chinoises sur la Vierge et la Trinité. Voici les restes de cés croyances que M. Laribe, lazariste, a trouvées en voyageant sur le fleuve Kiang.

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Ayant de nouveau hissé les voiles, nous parvînmes sans autre accident à Pu-Hô (dans le Kiang-si), ville située au confluent de huit rivières. Notre pilote, qui avait là sa famille, voulut y séjourner une semaine, pour célébrer avec les siens une fête en l'honneur d'une divinité chinoise qu'on appelle vulgairement Ching-mou, la Sainte-Mère, et même quelquefois Thiên-héou, Reine du Ciel. On en distingue ordinairement deux, l'une indigène de la province de Lou-kien, et l'autre étrangère, qui aurait été apportée des îles de l'Océanie. Si vous êtes surpris de trouver ces expressions sur les lèvres des Chinois, je l'ai bien été davantage en voyant, dans un livre de notre capitaine sur la création du monde, une estampe représentant un vieillard à une seule tête, mais à trois visages, avec cette inscription au bas: Y-tchy-san, Sany-tchy, une substance-trois, trois-une substance. Que pouvait donc signifier une semblable idole, si l'idée d'un Dieu créateur en trois personnes n'en est pas la base: trinus et unus? C'est sans doute un emprunt fait à nos livres saints: car il paraît hors de doute que les Chinois les ont connus à diverses époques.

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D'abord, on croit généralement que saint Thomas lui-même les a évangélisés. Les païens adorent cet apôtre sous le nom de Tha-mè, et parmi les deux compagnons qu'ils lui donnent, se trouve toujours un nègre qui l'avait probablement suivi de l'Inde. Ils disent formellement que c'est un Si-koúe-gin, un homme de l'occident par rapport à eux. Ils ajoutent qn'ayant appris que sa mère était mourante, il n'avait fait que poser quelques bambous sur la superficie des eaux, et qu'ainsi il s'était comme envolé au delà des mers.

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En second lieu, il est constant que dans la province du Hó-nan il existe, au milieu d'un temple d'idoles, une pierre sculptée, d'une époque très-ancienne, contenant des traits caractéristiques de l'Histoire sainte, tels que ceux de la création et de la rédemption. Des recherches faites dans un but religieux, il y a, je pense, un peu plus de 250 ans, ont encore amené bien d'autres découvertes touchant les monumens

1 Resen quoque inter Ninivem et Chale. Genèse, x, 12.

nationaux, qui prouvent que plusieurs siècles auparavant la foi chrétienne était connue et suivie par une partie de la population, dans ces nombreux rɔyaumes ou états dont la réunion a constitué depuis l'immense empire de la Chine. Dans le Kiang-si, par exemple, nos devanciers n'ont-il pas déterré une grande croix en fer qui portait la date la plus ancienne? et moi-même, il y a peu d'années, n'ai-je pas vu de mes yeux, dans une espèce d'oratoire de notre capitale, une grande statue de femme dont les pieds s'appuyaient sur la tête d'un gros serpent, tandis qu'elle tenait un tout petit enfant entre ses bras? Derrière cette statue s'en trouvait une autre d'égale grandeur, figurant un vénérable vieillard dans l'admiration, et tout autour une dizaine de statuettes ayant assez l'air de simples bergers, qui, le genou en terre, présentent à la femme et à l'enfant diverses offrandes : les uns, chose étonnante, font le modeste hommage de deux colombes, les autres d'un agneau. N'est-ce pas là une véritable Nativité? Les Chinois disent que la déesse Kouan-yn ou Ching-mou, dont j'ai parlé plus haut, est vierge, quoiqu'ils placent presque toujours un enfant dans ses bras, et un oiseau blanc au-dessus de sa statue, avec l'inscription suivante que j'ai lue : Kiau-ché-tche mou, mère libératrice du monde. N'est-ce pas la sainte Vierge avec le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe ? Le malheur est qu'au lieu de se rattacher à nous par ces traditions éparses, qui attestent le passage de l'Evangile dans ces contrées lointaines, les Chinois dénaturent ces emprunts faits à la vérité par des interprétations ridicules ou monstrueuses. Quelquefois je fais malgré moi sur ce sujet des réflexions bien amères, et je crois y trouver les raisons pour lesquelles on a beau déployer sur tous les points de la Chine l'activité du zèle apostolique, on n'opère pas néanmoins de nombreuses conversions; c'est que nous n'avons plus à faire à de simples infidèles, mais en quelque sorte à des apostats. Le soleil du christianisme a plusieurs fois déjà éclairé de ses rayons cette terre ingrate, et autant de fois les yeux se sont volontairement fermés à sa bienfaisante et divine lumière; faut-il ensuite s'étonner, qu'ajoutant ainsi nuages à nuages, ingratitudes à ingratitudes, ces peuples aient laissé passer pour eux, selon la menace de l'apôtre, le tems de la grâce et du salut?

(Extrait du No 100 des Annales de la propagation de la foi).

TABLE GÉNÉRALE

DES MATIÈRES, DES AUTEURS ET DES OUVRAGES.

Abdalah, fondateur de la secte des Ismaéliens.

72.

347. AFFRE (Mgr). Sur l'origine des idées. 41. Sur l'union de la raison divine et de la raison humaine. Amulette; voir Pascal. Annibal.-Son passage des Alpes, jugé d'après la méthode de Strauss. 87. ARNAUD (M.).-Voyage dans le Yemen et en rapporte les inscriptions himyarites. 121. Artaxerxès.-Son décret en faveur du Dieu des Juifs. 432. Assasins.-Histoire de leur secte. 347. Augustin (saint).—Sur l'office de la parole, et sur le maître qui est en nous, ou plutôt au-dessus de nous. 45. 48. 78.-Un texte tronqué par M. Maret. 48.—Mal expliqué. 78.

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BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE (M.).--Sur

l'école d'Alexandrie. 393.
haine de Plotin contre le christia-
nisme.

BAUMGARTEN-CRUSIUS (le D1).-Contre
Strauss.

56.

BERGIER (l'abbé).—Admet que la révé. lation s'est faite par le langage. 55. -Et appelle cette révélation positive. BONNETTY (M.).--Examen critique de la lettre qui lui a été adressée par M. l'abbé Maret, sur la nature et l'origine de la raison. 31. —Analyse des découvertes faites par MM. Botta et Flandin à Ninive. 122.-Note sur le fondement de nos croyances. 248. -Sur l'autorité du sens commun et son infaillibilité. 258. -Examen critique de l'article de M. Cousin sur

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CANUS (le P. Melchior). Sur l'autorité des pères en philosophie. 47.Sur la connaissance de Dieu par les Gentils. 254. CAYOL (M. le Dr ). Profession de foi catholique. 434.-Sur la vision de Pascal. 447. CAUVIGNY (M. l'abbé C.-D.).— Analyse du cours d'histoire moderne de M. Lenormant (1o art.). 263.(2o art.). 336. -Analyse de l'Harmonie entre l'église et la synagogue, de M.Drach. (3 art.).

203.

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Darius.Son décret en faveur du Dieu des Juifs. 431.

DAUNOU (M.).- Sur Proclus. Dictionnaire de diplomatique ou cours philologique et historique d'antiquités civiles et ecclésiastiques; depuis Evêque jusqu'à la fin de la lettre E. 448. Explication des abréviations commençant par la lettre E. 454. – Origine chinoise et égyptienne de

Lenormant.

Holopherne.

121. Voy.

Peut-être découvert sur les bas-reliefs de Ninive. 435. HUME. Critique de son scepticisme.

I

98.

I'F sémitique. 357. -F des alpha- Ismaéliens.-Secte musulmane. 347.

bets sémitiques. 359. F des différentes formes et des différents âges. 360.- Jusqu'au mot Formules. 372. DRACH (M. le chev.). Analyse de son Harmonie entre l'église et la synagogue (3o art.).

E

203.

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Jean Damascène (saint). A initié les
Arabes aux sciences.

K

345.

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M

359.

Malebranche.-Dangers de son système et de ses ouvrages mis à l'index. 34. Mahomet. Causes du succès de sa doctrine et de sa prochaine décadence. 336. MARET (M. l'abbé).-Examen critique de sa lettre à M. Bonnetty sur la nature et l'origine de la raison. 31.-Renouvelle le système de Malebranche mis à l'index. 34.-Fausse un texte de saint Augustin, 45.-Un autre de Tournély. 65.-Confond l'ordre nature) et l'ordre surnaturel. 66.-Définit la raison humaine, un écoulement de la substance de Dieu. 50. MARGUERYE (Mgr de). - Analyse de son Aperçu de la théologie. MATTER (M.).—Sur l'école d'Alexandrie. MAURY(M.). Examen de son opinion

sur les hallucinations.

MENZEL (le Dr). ·

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334.

Pascal.

393.

appelé son amulette. PAULUS (le D').

435.

Analyse de sa bro

chure contre Strauss. 90. MIGNE (M. l'abbé). · Analyse des tomes XI à XV volumes de ses Démonstrations évangéliques. 157. Analyse du tome xvi. 341. Missions (nouvelles des) 238. 316. 399. 473.

MOHL (M.).-Tableau des progrès des études orientales pendant l'année 1843. 224. 282. Analyse de şes

88.

MUSSARD (M. E.). écrits contre Strauss. Mysticisme. Combattu par M. Cousin qui y revient dans la pratique. 297. -Les catholiques seuls en évitent les excès.

434.

Contre Strauss. 10.

Leur autorité en

47.

Pères de l'Eglise. philosophie. PERRONE (le P.). Son opinion sur la révélation et la raison. 54, 56. Admet que l'homme ne connaîtrait pas Dieu sans la révélation de la parole. 57. N'approuve pas M. l'abbé Maret. 58. Pierre le Vénérable. Son voyage en Espagne pour combattre l'Islamisme.

345.

Et les traditions primitives.

Sur Dieu.

450.451.

Platon. 424. Plotin. Sa doctrine; sa haine contre le Christianisme.

Proclus. Son système, son influence.

396.

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312.

Pythagore. primitives.

N

NAGELI (le Dr). -Sur Strauss. 417. Nancy (théologie de). — Sur l'origine des idées.

R

43.

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