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CIMETIÈRE BELGO-ROMAIN A MOMIGNIES.

Les carrières

antiques dites improprement Camp de Macquenoise (hameau de Momignies), se trouvent en partie sur le territoire français et en partie sur le territoire belge. Ce sont d'anciennes exploitations romaines de pierres à meules ou Arkose, placées le long d'une ancienne chaussée romaine, allant d'Anvesnes à Mézières.. Nous avons de cette origine toute une collection de petites meules à tous les degrés de fabrication, depuis le moellon informe jusqu'à la meule parfaite. Ces pièces sont excessivement communes dans tous les environs, mêlées de médailles et d'objets romains. En 1868, on a trouvé à 1500 mètres de la carrière des tombes belgo-romaines, formées de quatre dalles dressées avec urnes, soucoupes, etc. Nous ne savons si la fouille a été continuée.

C'est là tout près aussi, au lieu dit Fort-Matot, que le prince de Chimay a trouvé ces tombes romaines remarquables, formées d'une simple urne enfermée dans une boîte, dont la cuve et le couvercle sont deux volumineux moellons de la pierre meulière voisine creusés au centre et dégrossis à l'extérieur. Le propriétaire a donné deux de ces tombes à notre musée. V. Documents, etc., t. VIII, p. 500.

HABITATIONS BELGO-ROMAINES TROUVÉES A St REMY - LEZ CHIMAY. -On a fouillé anciennement des habitations romaines presque sur le sol de Chimay, à la limite du village de St Remy. Notre musée possède beaucoup d'objets et de pièces de cette provenance. Il y a de quoi en faire un intéressant rapport.

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DIVERTICULUM ROMAIN DÉCOUVERT A VIRELLE. Un diverticulum romain contourne l'étang de Virelle, ce qui reporte loin l'existence de cette pièce d'eau. On a constaté seulement sur ce point l'existence du chemin antique; il faudrait le suivre et établir sa direction et sa longueur.

ANCIEN MENHIB OU PIERRE LEVÉE DE BRAY SUR UN TERRAIN FAISANT AUJOURD'HUI PARTIE DU TERRITOIRE DES ESTINNES. Chacun connaît le fameux Menhir de Bray dit Longue pierre, détruit en 1753. M. Lejeune en a fait une étude approfondie et nous apprend qu'il se trouvait sur une parcelle de terre dite encore aujourd'hui Pierre à Bray, donnée par Ste Aldégonde à l'église de Bray et passée aux Estinnes lors de la dernière délimitation des communes. Ce monolithe attribué parfois à Binche, parfois à Bray, et parfois aux Estinnes, ce qui en a fait trois différents, mesurait hors terre 18 pieds (5,25) de haut, 13 pieds (3,80) de large et 5 pieds (1,65) d'épaisseur. Le

volume en était donc de 41m.c.,7364.c. et le poids de plus de 100,000 k.g. Il était planté en terre comme une borne, fiché dans le sol à 5 pieds (1,45).

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CAMP RETRANCHÉ ET CIMETIÈRE FRANC TROUVÉ A GOUGNIES.

M. H. Pirmez a trouvé cette année des traces de sépultures en travaillant près de son habitation, à Gougnies, au pied d'une butte dite la Motte. Il y recueillit divers objets et débris portant un caractère franc. Nous vîmes l'emplacement et il fut constaté que les tombes trouvées, la Motte en question et même le château nouvellement bâti, sont situés sur une hauteur défendue naturellement de tous côtés, sauf vers le plateau où l'isthme était coupé par un retranchement. C'est un ancien cam p retranché. De quelle époque ? C'est une question à étudier.

Plus bas sur la côte, tournée vers le sud-ouest, on a terrassé il y a plusieurs années et fouillé plusieurs tombes. Voilà tout un champ de fouilles et d'études, pour notre Société. D.-A. VAN BASTELAER.

NOTICE SUR LA FERME DE COURRIAUX A COURCELLES.

La ferme de Courriaux renferme dans son corps de logis une partie de bâtiment ancien, servant aujourd'hui de cuisine, et joignant une construction mi-octogone, présentant à l'extérieur les cadres d'anciennes fenêtres en ogives. L'examen des constructions fait entrevoir dans cette partie, les restes d'une chapelle castrale. L'emplacement de la ferme actuelle eût donc été primitivement celui du château de Celles, et justifierait avec son nom peu modifié l'indication suivante du STOOTBOOK. (F° 109.)

"Castrum de Courroit cum omnibus suis atinentiis, cum villa de Frane et le Wittel cum suis atinentibus, tria sunt feodæ ». (GALESLOOT. Feudataires de Jean III.)

Le village de Frasnes-lez-Gosselies se retrouve. Le Wittel, ou Witteau est Luttre, comme il ressort d'autres pièces citées par LEROY dans Gallo-Brabantia.

Henri comte de Vianden était seigneur de ces fiefs en 1350. La construction des fenêtres ogivales peut appartenir à cette époque; mais ce genre persista jusque vers 1530, où la Renaissance l'emporta en architecture. Si la chapelle est castrale comme je le suppose, le terrain voisin n'est pas un cimetière, mais le sol de la chapelle doit avoir contenu le caveau sépulcral des propriétaires.

LEROY, dans le Gallo-Brabantia, nous apprend que « cette seigneurie appartint ensuite à l'abbaye de Parc de Louvain, qui la vendit le 18 août 1576, au sire de Resves, Adrien de Rubempré, sauf le bois, et la cense des Courriaux qu'il conserva. » LEROY écrivait vers 1709, peu de temps donc avant la pierre monumentale de la cheminée qui porte le millésime de 1721.

Voici ce qui vient confirmer la possession de Courriaux, par l'abbaye de Parc-Louvain. Le 3 juin 1719, Jérôme de Waerseyghere fut élu abbé de Parc et il prit pour devise: Devs VERAX, la légende rencontrée dans la ferme. Ce sont donc ses armoiries qui sont figurées sur le manteau de la cheminée. Il mourut le 3 mars 1730. (E. VAN EVEN. Les armoiries des abbayes à Louvain.)

La couleur mise sur la pierre a détruit les émaux, qui étaient d'or à trois fleurs de gueule, au franc quartier coupé de gueule en chef, et trois pals d'azur en abîme. La mitre et la grande crosse avaient été accordées aux abbés de Parc, en 1462, par Eneas Sylvius (Pie II).

Quant à la façon dont la seigneurie était passée d'abord à l'abbaye de Parc, je l'ignore. Toutefois il ne serait pas impossible que ce fût à la suite des dévastations des Liégeois en 1431.

Les sires de Rêves avaient perdu la seigneurie en 1644, elle appartint dès lors au s' Vander Beken et en 1686, elle appartenait à Jean de Visscher qui cette année fut créé baron de Celles. Elle demeura dans sa famille pendant le reste de l'existence du système féodal. Les indications sur les de Visscher, données par Lemayeur, ne sont étayées sur aucune preuve.

Le territoire de Celles renfermait encore deux autres seigneuries, outre celle de Wittel, ou Luttre, c'étaient Pottes et Bourbesée. P.-C. VANDER ELST.

ARCHIVES.

Mme la douairière Carton de Familleureux vient, au nom de de son fils, M. Carton de Familleureux, secrétaire de la légation de Belgique à Madrid, de donner aux archives du royaume une série de documents provenant d'Ambroise Van Oncle qui

fut receveur général des finances sous les archiducs Albert et Isabelle et sous Philippe IV, et dont M. Carton est le dernier descendant.

Parmi ces documents se trouvent les lettres patentes originales, sur parchemin, qui fixent les traitements de l'infante Isabelle (après la mort de son mari), de don Francisco de Hello, du marquis de Castel-Rodrigo et de l'archiduc Léopold, comme gouverneurs généraux des Pays-Bas.

Nous citerons aussi un acte original de l'archiduc Léopold concernant l'aventureux duc de Lorraine Charles IV; Léopold venait de le faire arrêter et mener au château d'Anvers; par l'acte en question daté du 27 février 1654, il nomme des commissaires pour l'administration de ses biens" pendant le temps de son empêchement ».

On se rappellera que, l'année dernière, M. Carton a fait don à nos archives nationales d'une collection de registres concernant les affaires de justice et de police dont fut chargé CharlesLéopold François Carton, en qualité de lieutenant-amman de Bruxelles, depuis 1765 jusqu'en 1794.

N. B. A.-G. Carton, aïeul du prédit, fut receveur des contributions à Charleroi, vers 1812.

NOTE SUR JUMET.

Un vieux manuscrit qu'on nous communique, contient sur l'ancienne terre franche de Jumet, des détails intéressants dont voici le résumé :

Les archiducs Albert et Isabelle échangèrent " cette terre et franchise contre la terre de Philippeville, qui s'appelait alors Esquerenne, et qui appartenait à la maison de Lobbes.

Celle-ci succéda, à Jumet, aux titres et prérogatives des

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